1995 

RAPPORT CONCERNANT LES ARCHIVES CANADIENNES, 1905, VOL.1. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1906. GENEALOGIES DES FAMILLES DE LA BEAUCE. PAR L'ABBE CHARLES BEAUMONT, PTRE.

RAPPORT CONCERNANT LES ARCHIVES CANADIENNES, 1905, VOL.2. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1906. GENEALOGIE DES FAMILLES DE L'ILE D'ORLEANS. COMPILEE PAR LE REVD. M. MICHEL FORGUES PTRE.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1921-1922. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1922. ACTE DE PRISE DE POSSESSION DU SIEGE EPISCOPAL PAR MGR LOUIS-NAZAIRE BEGIN, 20 AVRIL 1898.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1927-1928. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1928. UN JOURNAL DE 1775-1776.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1931-1932. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1932. INVENTAIRE DE LA CORRESPONDANCE DE MGR PIERRE DENAUT, EVEQUE DE QUEBEC 1804.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1933-1934. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1934. INVENTAIRE DE LA CORRESPONDANCE DE MGR BERNARD-CLAUDE PANET, ARCHEVEQUE DE QUEBEC, 1823, 1826, 1828.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1938-1939. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1939. INVENTAIRE DE LA CORRESPONDANCE DE MGR JOSEPH SIGNAY, 1837, 1838, 1839.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1940-1941. IMPRIMEUR DE S.M. LE ROI, 1941. BIBLIOGRAPHIE DE GENEALOGIE ET HISTOIRES DE FAMILLES.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1949-1950 ET 1950-1951. IMPRIMEUR DE S.M. LA REINE, 1951. LE CANADA MILITAIRE. LES PAROISSES. MAJORS, CAPITAINES ET OFFICIERS SUBALTERNES. SAINT-JOSEPH DE LA POINTE DE LEVY (EN LA SEIGNEURIE DE LAUZON). EN 1750 CETTE PAROISSE FORMAIT 2 COMPAGNIES DE MILICE.

BEAUMONT. LA PAROISSE DE BEAUMONT FORMAIT EN 1750, DEUX COMPAGNIES DE MILICE. LA SEIGNEURIE DE VINCENNES FAISAIT PARTIE DE LA PAROISSE DE BEAUMONT. UNE DES DEUX COMPAGNIES DEVAIT CORRESPONDRE A CETTE SEIGNEURIE: L'AUTRE, A LA SEIGNEURIE DE BEAUMONT. (P.-G. ROY. LA SEIGNEURIE DU CAP SAINT CLAUDE OU VINCENNES. LEVIS, 1919. P.37, 41).

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1955-1956 ET 1956-1957. IMPRIMEUR DE S.M. LA REINE, 1957. REQUETE DES HABITANTS DE QUEBEC A LORD DURHAM (1938).

NOS ANCETRES AU XVIIè SIECLE. DICTIONNAIRE GENEALOGIQUE ET BIO-BIBLIOGRAPHIQUE DES FAMILLES CANADIENNES, PAR LE R.P.ARCHANGE GODBOUT O.F.M. TROISIEME LIVRAISON. EXTRAIT DU RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1955-1956 ET 1956-1957.

DICTIONNAIRE DES PARLEMENTAIRES DU QUEBEC. 1792-1992. P.U.L. 1993.

HISTOIRE DE LA SEIGNEURIE DE LAUZON. J.E. ROY. REEDITION SOCIETE D'HISTOIRE REGIONALE DE LEVIS, 1984.

L'EGLISE DE NOTRE-DAME DE LA VICTOIRE DE LEVIS. PIERRE-GEORGES ROY, 1912.

LES CIMETIERES DE QUEBEC. PIERRE-GEORGES ROY, 1941.

Bégin.

Bégin.

Mgr. Bégin L.-N. (1840-1923).

Acte de prise de possession du siège épiscopal de Québec par Mgr Louis-Nazaire Bégin, 20 avril 1898.

L'an de Notre Seigneur mil huit cent quatre-vingt-dix-huit, le vingtième jour du mois d'avril, vers les neuf heures de l'après-midi.

Nous Jean-Alfred Charlebois, notaire public pour cette partie de la puissance du Canada, appelée la province de Québec, résidant en la cité de Québec, en la dite Province soussigné, faisant les fonctions de notaire apostolique, ayant été mandé de la part de Sa Grandeur Monseigneur Louis Nazaire Bégin, ci-devant archevêque de Cyrène, coadjuteur cum future successione de feu l'Eminentissime et Révérendissime Elzéar-Alexandre Taschereau, cardinal, prêtre de La Sainte Eglise Romaine du titre de Ste Marie de la Victoire, Archevêque de Québec, décédé le douze avril courant, et devenu Archevêque de Québec par la mort de Son Emminence.

Nous sommes transporté au Palais Episcopal et nous attestons à tous ceux qu'il appartiendra:

Que Sa Grandeur est partie accompagnée des Prélats ci-après nommés et d'un grand nombre de membres du clergé, s'est rendue à la basilique de Notre-Dame de Québec, l'Eglise Cathédrale des Archevêques de Québec, et en entrant à la Basilique a pris place sur un siège à lui préparé et là et alors le secrétaire du diocèse de Québec de ce mandé, a lu à haute et intelligible voix le Bref Pontifical de Sa Sainteté Léon XIII en date du vingt-deuxième jour de mars mil huit cent quatre-vingt-douze, nommant Sa Grandeur Monseigneur Louis Nazaire Bégin, Archevêque de Québec, au décès de So Eminence le Cardinal Elzéar Alexandre Taschereau, d'illustre mémoire;

Que sur l'acceptation de cet office par Sa Grandeur, le Révérend François-Xavier Faguy, Prêtre Curé de la Paroisse de Notre-Dame de Québec, a présenté le Crucifix au dit Seigneur qui l'a baisé en fléchissant le genou après quoi Sa Grandeur a donné l'aspersion de l'eau bénite aux fidèles présents puis a reçu l'encensement de la part du Curé. L'orgue a alors entonné le Te Deum pendant lequel le nouvel Archevêque de Québec placé sous le dais, porté par Messieurs les Marguilliers de la Paroisse de Notre-Dame et donnant la bénédiction à son peuple s'est rendu au maître autel de la Basilique. Le choeur ayant entonné l'antienne de la patronne de cette vénérable église, le prélat en a chanté l'oraison.

A ce moment Mes Seigneurs Joseph-Thomas Duhamel, archevêque d'Ottawa, et Paul Bruchési, Archevêque de Montréal, ayant pris par la main le nouvel archevêque de Québec, l'ont conduit à son trône archiépiscopal où le clergé tout entier est venu faire obédience par le baisement de la main.

Que cette cérémonie terminée le nouvel archevêque a donné solennellement la bénédiction épiscopale accordant jours d'indulgence à tous les assistants;

Que Son Honneur l'Honorable Simon-N. Parent, maire de la Cité de Québec et membre du Conseil Exécutif de la province de Québec, s'est approché du Trône pour offrir au nom de la Cité, les hommages de respects et de félicitations;

Que Félix Carbray, Escuier, Membre de l'Assemblée Législative de la Province de Québec, agissant au nom des catholiques parlant la langue anglaise s'est joint au Maire de la Cité pour exprimer leurs voeux et leurs souhaits au nouveau Prélat; et Monseigneur Cyrille-Alfred Marois, prêtre, protonotaire apostolique a donné lecture de l'adresse du clergé du Diocèse et Sa Grandeur a répondu à tous ces hommages.

Que la cérémonie s'est terminée par la bénédiction du Très Saint-Sacrement donnée par Monseigneur l'Archevêque de Québec et le cortège s'étant reformé est retourné au grand salon de l'Archevêché où le notaire soussigné a fait lecture du présent acte de prise de passession.

De tout ce que dessus le di Seigneur Louis-Nazaire Bégin actuellement en possession de l'Archevêché de Québec a requis acte, que Nous le Notaire soussigné avons octroyé par ces présentes.

Fait et passé à Québec, dans le principal salon du Palais Archiépiscopal où le dit Seigneur archevêque de Québec a signé l'acte avec l'Honorable L.-A.Jetté, lieutenant-gouverneur de la province de Québec, Mgr Joseph-Thomas Duhamel, archevêque d'Ottawa, Mgr Paul Bruchési, archevêque de Montréal, Mgr Adélard Langevin, Archevêque de St-Boniface, Mgr Ls Frs Laflèche, évêque des Trois Rivières, Mgr Elphège Gravel, évêque de Nicolet, Mgr Michel Thomas Labrecque, évêque de Chicoutimi, Mgr Maxime Decelles, évêque de Druzipara, Mgr Emile Grouard, évêque d'Ibora, vicaire apostolique d'Arthabaska-Mackenzie, Sir Louis-Napoléon Casault, juge en Chef de la Cour Supérieure de la province de Québec, Sir Hector-L. Langevin, compagnon du Bain, chevalier commandeur de l'Ordre de St-Michel et St-George et chevalier Commandeur de l'Ordre de St-Grégoire, ancien membre du Conseil Privé du Canada, etc., etc., l'honorable A.-B. Routhier, juge de la Cour Supérieure, l'Honorable Jean Blanchet, juge de la Cour d'Appel, Mgr Thomas Etienne Hamel, protonotaire apostolique et vicaire général de l'archidiocèse de Québec, Mgr Cyrille-Alfred Marois, protonotaire apostolique et vicaire général de l'archidiocèse de Québec, l'hinirable A. Kleckowski, consul général de France au Canada, Mgr Benjamin Paquet, protonotaire apostolique, Mgr Henri Têtu, prélat de la Maison de Sa Sainteté, procureur de l'Archevêché, l'honorable F.-G. Marchand, notaire, premier ministre de la province de Québec, l'honorable S.-N. Parent, maire de la cité de Québec, l'honorable Jules Tessier, orateur de l'Assemblée Législative, le Révérend F.-X. Faguy, curé de N.-D. de Québec, l'honorable Joseph Shehyn, membre du Conseil Exécutif, le Révérend A.-D. Turgeon, recteur du collège de Ste-Marie, Montréal, Mgr J.-C.-K. Laflamme, protonotaire apostolique et supérieur du séminaire de Québec, Louis-Edouard Couture, de Lévis, chevalier commandeur de l'Ordre de St-Sylvestre, Isidor Belleau, de Lévis, conseil de la Reine, le Révérend J.-E. Désy, de la Société de Jésus, curé de la paroisse de l'Immaculée Conception de Montréal, le Révérend F.-X. Gosselin, Prêtre, curé de Lévis, le Révérend Antoine Gauvreau, Prêtre, curé de St-Roch, le Révérend Benjamin Demers, prêtre, curé de la paroisse de St-Jean-Baptiste de Québec, l'honorable W. LaRue, membre du Conseil Législatif, l'honorable E.-J. Flynn, membre de l'Assemblée Législative, et plusieurs autres personnes qui étaient présentes dans l'église et le notaire soussigné les jour, mois et an susdits sous le numéro cinq mille six cent trente-six de ses minutes, lecture faite.

(suivent les signatures).

(1) Greffe du notaire J.-A. Charlebois.

Journal par M. François Baby, Gabriel Taschereau et Jenkin Williams dans la tournée qu'ils ont faite dans le district de Québec par ordre du général Carleton tant pour l'établissement des milices dans chaque paroisse que pour l'examen des personnes qui ont assisté ou aidé les rebelles.

Pointe-Lévy.

Mr Berthiaume, curé.

Vendredy 5 juillet.

La milice assemblée à 3 heures après midy.

Lecture de nos commissions.

Appellé & cassé Joseph Lambert pour les raisons que nous donnerons cy après.

Appellé & cassé:

Joseph Samson

Baptiste Béjin

Reforme des baillifs.

Nous avons annoncé que cette paroisse ayant tenu en general une tres mauvaise conduite et que ne trouvant pas pour le present de sujets dignes d'etre nommés officiers pour le Roy, nous avons jugé à propos de laisser subsister les suivant jusqu'à ce qu'il plaise à Son Excellence le general Carleton d'en ordonner autrement:

François Bourassa capt. Pour la compagnie du bas de la paroisse

Jacques Bejin lieut.

Etienne Bejin en second pour faire les fonctions de capt.dans la compagnie d'en haut de la paroisse.

Harrangue à l'ordinaire, Vive le Roy etc.

Observations

Le sieur Lambert avait été fait capt. pour le Roy l'automne dernier; il a servi les rebels en cette qualité jusqu'au mois de janvier, ensuite, il fut continué dans son employ dans une assemblée de sa compagnie convoquée par ordre du congrès.

Il a servi les rebels en cette qualité jusqu'a leur deroute avec tant de zèle & d'affection que ses compatriotes mêmes, quoique presque tous mauvais sujets, le chargent & blament hautement.

Il ne s'est pas présenté à la revue ayant honte, nous a t'on dit de sa mauvaise conduite passée.

On nous a dit qu'il avait remis la commission qu'il avait reçu des rebels au general Carleton; quoique absent, nous l'avons declaré coupable & indigne de posseder à l'avenir aucune charge pour le gouvernement.

Joseph Samson a été fait capt. de la compagnie d'en bas pour les rebels par election de cette même compagnie.

Baptiste Bejin a été créé par la même autorité lieutenant de Joseph Lambert. Le zèle de l'un et de l'autre s'est manifesté en plusieurs occasions en faveur des rebels.

Nous les avons déclaré indignes d'aucun employ à l'avenir pour le gouvernement.

Joseph Samson nous a declaré avoir remis sa commission des rebels au general Carleton.

Baptiste a dit qu'il n'en avait point reçu.

Le sieur François Bourassa avait été fait capt. pour le Roy l'automne passé.

Le sieur Jacques Bejin son lieut., sieur Etienne Bejin le lieutenant de Joseph Lambert. Ils ont fait executer les ordres des rebels en leur qualité d'officiers jusqu'au tems ou la paroisse par ordre du congrès en a nommé d'autres.

Il ne parait pas qu'ils aient servi avec affection les usurpateurs de cette paroisse. Ils nous ont déclaré avec assez de franchise une partie des plus mauvais sujets de cette paroisse.

Avant l'arrivée des rebels à la Pointe Lévy ils s'etaient toujours montré zelés serviteurs du Roy et opposés à la mutinerie & sedition de cette paroisse.

Les denommés cy apres furent les plus mutins & les plus seditieux dans l'assemblée tumultueuse qui se fit icy l'automne dernier. Lorsque le gouvernement envoya des officiers pour inviter cette paroisse à se ranger sous l'étendard du Roy, ils furent et envoyèrent inviter les habitans des paroisses voisines de se joindre à eux, pour s'opposer aux demarches du gouvernement et ils montèrent la garde jusqu'à l'arrivée des rebels.

Le nommé Ayot de Kamouraska étaient capt. icy d'une compagnie formée de jeunes gens de differentes paroisses. Ils etaient payés par les rebels 48lb par mois. Ils ont monté la garde et travaillé à la batterie.

Cette compagnie a subsisté environ 6 semaines.

Voicy les noms de ceux de cette paroisse qui s'y etaient incorporés:

Il y en a quelques autres dont il sera facile d'avoir les noms.

Les denommés cy après ont marché avec les Bostonnais contre le detachement du Roy sous les ordres de Mons. Beaujeu et se sont trouvés dans l'action à la riviere du Sud chez Michel Blay. Il faut observer qu'ils ont fait cette demarche sans y etre forcés.

Nous pensons qu'il y a quelqu'autres dont nous ne savons pas les noms.

Ignace Couture courrut les campagnes à l'arrivée des rebels pour leur procurer des vivres et il fut au devant d'eux à la Beauce pour les presser de venir au secours de la Pointe Lévy.

Jean Amelin et Joseph Couture ont equari par entreprise les pieces pour la bateri devant la ville. Plusieurs de cette paroisse ont fait par entreprise deux milles facines pour la batterie des rebels à raison de 48lb. le cent, mais ils n'en ont eu pour payment que des reçus.

Les rebels avaient icy un magasin des vivres qui leur etaient apportés des differentes paroisses et les gens de cette seigneurie les voituraient au quartier general. Presque tous les habitans montèrent icy la garde l'automne passé avant l'arrivée des Bostonais pour s'opposer aux demarches qu'aurait pu faire la garnison de Quebec. Cette paroisse a été generalement seditieuse et opposée aux ordres du Roy en un mot zelée et très affectionnée au parti des rebels. partis pour Beaumont à 7 heures du matin samedy 6 juillet.

Mgr Pierre Denaut à M.(Charles) Bégin, présent (Longueuil, 7 novembre 1804). Il le nomme curé de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul. (Registre des lettres, v. 4, p. 184.)

Mgr B.-C. Panet à Mgr J.-O. Plessis Rivière-Ouelle, 26 décembre 1823.) "Je n'ai reçu que le 16, déc. à Kamouraska, par M. Bégin, la lettre cy-incluse de M. Cadieux écrite du 8, oct. dernier. Je la transmets à Votre Grandeur pour son information et lui demander ce que je dois faire en conséquence. Il paroit par cette lettre que le comte Dalhousie se plaint de ce que je ne lui ai pas encore rendu visite..." (Cartable; Evêques de Québec, IV-166.)

Mgr Panet a écrit au dos: Reçue à Kamouraska le 16 octobre par M. Bégin, curé de Cacouna. (Cartable des Evêques de Québec, IV-163.)

Mgr B.-C. Panet à Mgr J.-O. Plessis (Rivière-Ouelle, 7 sept. 1824). M.(Elie-Sylvestre) Sirois remplacera M. Bégin, pendant le voyage de celui-ci à Montréal. (Cartable des Evêques de Québec, IV-169.)

Mgr B.-C. Panet à Mgr de Telmesse, à Montréal (Québec, 27 mai 1826).Mgr Panet commencera la visite le 15 juin; il sera accompagné de MM. (Nicolas) Dufresne et (Charles) Bégin. (Registre des lettres, v. 12, p. 509.)

Mgr B.-C. Panet. Acte de tonsure de Thomas Bégin, né à Saint-Joseph-dela-Pointe-Lévy le 2 novembre 1808, fils de François Bégin et d'Agathe Guay, dans la cathédrale de Québec le 5 octobre 1828. (Registre K, f. 76 v.)

Mgr J. Signay à M. (Charles ) Bégin, curé à Beauport (Québec, 18 nov. 1837). Il lui confie le soin de l'établissement de Sainte-Brigitte-de-Laval situé dans les profondeurs de la paroisse de Beauport. Il ne sera tenu d'y aller qu'une fois par mois, sur semaine. M. Bégin donnera lecture de la lettre pastorale incluse aux fidèles de cette mission. (Registre des lettres, v. 18, p. 175.)

Mgr Signay. Lettre pastorale aux habitants de Saint-Brigitte-de-Laval (Québec, 18 nov. 1837)(en anglais). Depuis le départ de M. Patrick O'Dwyer,...Il lui a trouvé un remplaçant dans la personne de M. Charles Bégin, curé de Beauport, qui a accepté d'aller leur porter les secours de la religion. Il espère qu'ils se montreront généreux envers lui et qu'ils lui donneront le 26eme minot de blé et de patates qu'ils se sont engagés à fournir annuellement à leur missionnaire.(Registre M. f. 78 r.)

Mgr J. Signay à M. (Charles) Bégin, curé à Beauport Québec, 15 sept. 1838). Il lui confie le soin de la cure et paroisse de Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle, ainsi que de cette partie de la nouvelle paroisse de Saint-Denis qui faisait autrefois partie de celle de la Rivière-Ouelle. Il le prie de s'occuper aussitôt que possible de la construction d'une église dans cette nouvelle paroisse. (Registre des lettres, v. 18, p. 358.)

Mgr J. Signay à M. (Charles) Bégin, curé à la Rivière-Ouelle, (Québec, 8 mars 1839). Il désirerait faire lever un plan figuratif du terrain situé auprès de l'église de la Rivière-Ouelle, qui lui a été légué par feu Mgr Panet par la teneur de son testament. (Registre des lettres, v. 18, p. 489.)

Mgr J. Signay à M. (Charles) Bégin, curé à la Rivière-Ouelle (Québec, 13 avril 1839). Il ne veut pas que la question du bornage du terrain qu'il possède à la Rivière-Ouelle soit une cause de trouble pour M. Bégin. Si M. Bégin croit qu'il doive résulter de cette opération quelque mécontentement à son égard, qu'il laisse les choses en l'état actuel. (Registre des lettres, v. 18, p. 508.)

Mgr J. Signay. Ordre de la visite pastorale de 1839. 16, 17, 18 et 19 juin;

Sainte-Brigitte-de-Laval. Ce nouvel établissement qui dépend de la seigneurie de Beaupré, est composé d'une quarantaine de familles catholiques et de quatre familles protestantes, C'est le curé de Beauport qui est chargé de la desserte de cette mission où il célèbre la messe de temps en temps, sur semaine, dans une petite maison d'environ vingt pieds d'étendue en carré, dont la propriété appartient à M. (Charles) Bégin, ci-devant curé de Beauport.

Cette maison est à peu près de 4 lieues de l'église de Beauport et on ne peut s'y rendre que par des chemins très difficiles, surtout dans la saison d'été. L'Evêque n'a pu pour cette raison visiter cette mission, comme il aurait désiré le faire. (Cahier des visites, no 11, p. 139 à 248.)

Bégin.

Beaumont. Gén. des fam. de la Beauce. p.9.

Forgues. Gén. des fam. de l'Ile d'Orléans. p.27.

Le Premier Ancêtre Canadien du Cardinal Bégin. B.R.H. XXXI, 1925. pp. 127-128.

Masson. Gén. des fam. de Terrebonne, I. pp. 186-188.

Roy (J.-Ed.). Hist. de la Seig. de Lauzon. Vol. I. 88 sq; App. LXIII.

RAPPORT DE L'ARCHIVISTE DE LA PROVINCE DE QUEBEC POUR 1949-1950 ET 1950-1951. IMPRIMEUR DE S.M. LA REINE 1951. LE CANADA MILITAIRE. LES PAROISSES. MAJORS, CAPITAINES ET OFFICIERS SUBALTERNES. ST-JOSEPH DE LA POINTE DE LEVY (EN LA SEIGNEURIE DE LAUZON). EN 1750 CETTE PAROISSE FORMAIT 2 COMPAGNIES DE MILICE. BEAUMONT. LA PAROISSE DE BEAUMONT FORMAIT EN 1750, DEUX COMPAGNIES DE MILICE. LA SEIGNEURIE DE VINCENNES FAISAIT PARTIE DE LA PAROISSE DE BEAUMONT. UNE DES DEUX COMPAGNIES DEVAIT CORRESPONDRE A CETTE SEIGNEURIE: L'AUTRE, A LA SEIGNEURIE DE BEAUMONT. (P.-G. ROY. LA SEIGNEURIE DU CAP SAINT CLAUDE OU VINCENNES. LEVIS, 1919. P. 37, 41.).

1745- Etienne Bégin, capitaine de milice de la Pointe de Lévy. (J.E. Roy. Histoire de...Lauzon, t. II, p. 149).

Etienne Bégin, baptisé à la Pointe de Lévy en 1691, y mourut en 1759. Il avait épousé, en 1722, Marie-Geneviève Rochon (ou Rocheron). (Tanguay, Op. cit. t. II. p. 186-87 - P.G.Roy, op. cit. t.I. p. 107).

Etienne Bégin avait été marguillier de Saint Joseph de la Pointe de Lévy en 1728 (J.-E.Roy, op. cit. t. II, app. p. XXIII). Sur la famille Bégin, v. ibidem, t. I, p. 108-109 et app. p. LXIII-V.

1760-Etienne Bégin, enseigne de milice de Saint Joseph de la Pointe de Lévy. (Le recensement du gouvernement de Québec en 1762...p. 64).

Etienne Bégin, baptisé à la Pointe de Lévy en 1723, y épousa: 1e en 1751 Geneviève Samson; 2e en 1764 Louise Grenet. Leurs enfants y ont été baptisés de 1752 à 1771. (Tanguay, Op. cit. t. II, p. 187-88 - P.G.Roy, Op. cit. t. I, p. 108-109).

1760- Louis Guay, sergent de milice de Saint Joseph de la Pointe de Lévy. (Le recensement du gouvernement de Québec en 1762...p.67).

Ce peut être??? Charles-Louis Guay, baptisé à la Pointe de Lévy en 1730; époux: 1e (Pointe de Lévy, 1752), de Catherine Samson; 2e (Ibidem, 1765) de Marie-Anne Bégin. Enfants baptisés à la Pointe de Lévy de 1752 à 1770. (Tanguay, Op. cit. t. IV, p. 386-87, 389-90 - P.G.Roy, Op. cit. t. III, p. 157-59).

1713-1729- Eustache Couture de Bellerive, capitaine de milice de Vincennes. Il est présent, le 29 Août 1713, au règlement par M. de Bécancour, grand voyer, du grand chemin royal de Vincennes et, le 8 juillet 1729, à l'enquête au sujet du nouveau chemin de Vincennes, faite par M. de Saint Simon, Conseiller au Conseil Supérieur. (Procès verbaux du procureur général Collet, p. 333 - P.G.Roy, Inventaire des jugements et délibérations du Conseil Supérieur, t. II, p. 56).

Eustache Couture de Bellerive, baptisé à Québec en 1667, avait épousé: 1e à la Pointe de Lévy, en 1695, Marguerite Bégin; 2e au même endroit, en 1701, Françoise Huard. (Tanguay, Op. cit. t. I, p. 147-48 et t. III, p. 184 - P.G.Roy, Inventaire des contrats de mariagee...t. II, p. 104).

Pas plus en 1729 qu'en 1713, Eustache Couture n'a signé. Il a déclaré ne le savoir.

John Bégin est l'un des signataires.

I.

BEGIN [Etymologie. De "bègue" (Dauzat). A rapprocher de bégard "moine mendiant" (du néerlandais beggen), qui a désigné une secte religieuse au XIIIe siècle.], JACQUES, vint ici avec son fils Louis vers 1655. Marié à Diane Meloque, il avait fait baptiser quatre enfants à St-Léonard de Honfleur (Calvados), diocèse de Lisieux en Normandie, de 1624 à 1636 (Godbout, Origine des Familles Canadiennes, pp. 99s).

Le 4 octobre 1661, Jacques Bégin reçut du sieur Jean Bourdon, procureur du Roy, une terre de deux arpents de front par trente de profondeur dans le fief Ste-Anne, lui-même arrière-fief de la seigneurie de Lauzon (Roy, Inv. Concess. 1, p. 125), mais il s'occupa plus de pêche que de culture, et il se noya accidentellement devant la basse-ville de Québec le 21 octobre 1664 (reg. Notre-Dame). Son fils Louis vendit ce lot à Guillaume Lemieux le 22 juillet 1665 (gr. Duquet) moyennant la somme de quatre-vingts livres tournois. Les deux voisins étaient alors Théodore Sureau et Robert Chartier.

JACQUES BEGIN avait eu:

JEAN,

b St-Léonard de Honfleur (SLH) 1 sept 1624; parrain Jean le Tac, d'Ablon (Calvados); marraine, Jeanne Meloque; destinée inconnue.

LOUIS,

(suit immédiatement).

JACQUES,

b SLH 17 sept 1634; parrain, Jacques Bocage; marraine, Rachel Padsou; destinée inconnue.

JEANNE,

b SLH 26 déc 1636; parrain, Nicolas Bégin; marraine Jeanne Ouley; destinée inconnue.

(Ces renseignements sur les enfants sont extraits de l'ouvrage précité du P.Archange, O.F.M.).

II.

BEGIN, LOUIS, fils du précédent, fut baptisé à St-Léonard de Honfleur (Calvados) le 28 septembre 1631. Concessionnaire d'une terre de trois arpents de large par quarante de profondeur à la seigneurie de Lauzon le 18 novembre 1655 (gr. Audouart), Louis Bégin, comme son père, s'occupa plutôt de pêche que de culture, ce qui explique qu'aux recensements de 1667 et de 1681, il ne possédait que huit arpents en valeur (Sulte, Hist., IV, 71b et V, 76e Bigni, pour Bégin).

Le 15 octobre 1668, il épousait Jeanne Durand à Notre-Dame de Québec. En bon normand, Louis Bégin eut parfois recours à la justice de l'époque; en 1667 pour l'ouverture d'un chemin pour la liberté publique (Jug. et Dél., I, 438), en 1684 pour protéger l'honneur de sa femme (sur cette affaire voir J.E.Roy, Seign. Lauzon, I, 492; R.P.Archange, Mém. Soc. Généal.,III, 89ss), et en 1699, pour se faire dédommager de la perte d'un cochon tué par Simon Rochon (Jug. et Dél., IV, p. 372).

Louis Bégin décéda en 1708 âgé de 77 ans et fut inhumé à Lévis le 26 décembre. Jeanne Durand, sa veuve, restait seule avec quelques enfants encore mineurs car son benjamin, Jacques, n'avait que 12 ans. Le 12 octobre 1709 elle acceptait la donation des biens de son autre fils, Jean-Baptiste, "sur le point de partir pour aller aux Isles de l'Amerique" (gr. Chambalon). Elle fit ensuite dresser l'inventaire des biens de sa communauté le 24 juillet 1713 (gr. La Cetière) avant de vendre probablement une portion de la terre ancestrale à son fils Jean-Baptiste, le 19 octobre 1713 (gr. La Cetière, pièce disparue). Le partage de la succession paternelle eut lieu le 22 novembre 1715 (gr. Chambalon) et chaque héritier reçut 422 livres, 13 sols et 5 deniers. Jeanne Durand trépassa en 1722 et elle fut inhumée à Lévis le 28 juillet.

Enfants:

MARIE-ANNE,

b Québec (Q) 3 août 1669; elle épousa Louis Guay et mourut prématurément à 18 ans; s à Lévis (L) 3 oct 1687. Inventaire, 27 juill 1694 (gr. Métru). Son époux mourut jeune également. En 1715, au partage des biens de la succession Bégin-Durand, c'est leur fille Marianne Guay, femme de Charles Grenet, qui les représente (gr. Chambalon, 22 nov).

MARGUERITE,

b Q 23 juin 1672; m L à Eustache Couture 7 nov 1695 (c. Métru, 7 nov); s Beaumont 16 déc 1700; inventaire, 7 avr 1701 (gr. Lepallieur); le 22 nov 1715 (gr, Chambalon), ses héritiers partagent sa part, et son mari en sa qualité de tuteur des enfants mineurs, les représente.

THERESE,

b Q 27 sept; s Q 5 oct 1674.

ELISABETH,

b Q 6 nov 1675; m L à Etienne Rochon (Rocheron) 26 juill 1693 (c. Genaple, même jour); s L 22 déc 1695.

LOUIS,

b Q 14 oct 1678; nommé Jeanne au recensement de 1681 (Sulte, Hist., V, 76e); destinée inconnue.

JEAN-BAPTISTE,

né v. 1685; m L à Louise Carrier 23 janv 1714 (c. Rageot, 15 janv); se porte acquéreur de la terre ancestrale en achetant tour à tour la part de ses frères et soeurs; celle de Suzanne le 2 nov 1715 (gr. Chambalon), celle d'Etienne le 18 juin 1718 (gr. Rivet), celle de Jacques le 29 juill 1721 (gr. Dubreuil) et celle de Marguerite le 4 oct 1721 (gr. Dubreuil); s. entre 1728 et 1730, et inv. le 20 novembre 1730 (gr. Pinguet).

SUZANNE,

n. v. 1688; m L 2 mai 1709 (c. La Cetière, 28 avr) avec Laurent Poiré, qui fut élu tuteur des mineurs de Louis Bégin le 24 juill 1713 (gr. La Cetière); s...

ETIENNE,

b L 13 mai 1691; m L 27 mai 1722 (c. La Cetière, 25 mai) à Geneviève Rocheron; au décès de son frère Jean-Baptiste, il fut élu tuteur des enfants mineurs (gr. Pinguet, 20 nov 1730) à qui il rendit ensuite compte de sa sage administration, le 1er mai 1740 (gr. Barolet); s. L 16 déc 1759.

CHARLES,

inconnu de Tanguay, était mineur en 1713 lors de l'inventaire des biens de ses parents (gr. La Cetière, 24 juill) et n'était plus en 1715, lors du partage (gr. Chambalon, 22 nov).

JACQUES,

b L 29 mai 1696; m L 15 juin 1722 (c. La Cetière, 16 juin) à Charlotte-Geneviève Rochon; s L 20 oct 1756; inventaire 5 nov suivant (gr. Barolet).

R.-J.A.

Sources:

Godbout, Origine des Familles Canadiennes, pp. 99s.

Roy, Inventaire Concessions I, p. 125.

Registre Notre-Dame de Québec, 21 octobre 1664.

Greffe Duquet, 22 juillet 1665.

Greffe Audouart, 18 novembre 1655.

Benjamin Sulte, Histoire des Canadiens Français, IV, 71b et V, 76e Bigni, pour Bégin.

Jugements et délibérations, I, 438.

J.E.Roy, Histoire de la seigneurie de Lauzon, I, 492.

R.P.Archange, Mém. Société Généalogique, III, 89ss.

Jugements et délibérations, IV, p. 372.

Greffe Chambalon, 12 octobre 1709.

Greffe La Cetière, 24 juillet 1713.

Greffe La Cetière, 19 octobre 1713.

Greffe Chambalon, 22 novembre 1715.

Greffe Métru, 27 juillet 1694.

Greffe Métru, 7 novembre 1695.

Greffe Lepallieur, 7 avril 1701.

Greffe Genaple, 26 juillet 1693.

Greffe Rageot, 15 janvier 1714.

Greffe Chambalon, 2 novembre 1715.

Greffe Rivet, 18 juin 1718.

Greffe Dubreuil, 29 juillet 1721.

Greffe Dubreuil, 4 octobre 1721.

Greffe Pinguet, 20 novembre 1730.

Greffe La Cetière, 28 avril 1709.

Greffe La Cetière, 24 juillet 1713.

Greffe La Cetière, 25 mai 1722.

Greffe Barolet, 1 mai 1740.

Greffe La Cetière, 16 juin 1722.

Greffe Barolet, 5 novembre 1756.

Né à Pointe-Lévy (Lauzon devenu Lévis), le 5 mai 1736, puis baptisé le 6, dans la paroisse Saint-Joseph, sous le prénom de Charles-Louis, fils de Jacques Bégin et de Geneviève Rocheron(Rochon).

Fut cultivateur et hôtelier à Pointe-Lévy. Exerça la charge de bailli de 1772 à 1774. Obtint le grade de capitaine dans la milice en 1881. S'établit à Québec.

Elu député de Dorchester en 1796; appuya le parti canadien. Ne se serait pas présenté en 1800.

Décédé à Québec, le 4 novembre 1802, à l'âge de 66 ans et 5 mois. Inhumé dans l'église de la paroisse Saint-Joseph, à Pointe-Lévy (Lauzon devenu Lévis), le 6 novembre 1802. Avait épousé dans sa paroisse natale, le 24 août 1761, Louise Samson, fille d'Etienne Samson et d'Angélique Guay.

Grand-père de Louis Lagueux. Oncle de Joseph Samson(Dorchester).

Né à Lac-Etchemin, le 6 août 1900, fils de Damase Bégin, cultivateur et marchand, et de Marie Turmelle.

Fit ses études dans sa paroisse natale, puis au collège de Lévis.

Employé, puis directeur du magasin paternel. Agent d'assurances. Cofondateur et propriétaire de la Compagnie électrique et de pouvoir d'eau de Lac-Etchemin.

Propriétaire de Bégin Automobiles enr. et de Bégin et Cie. Directeur de la compagnie Eclair enr. Copropriétaire de Leduc Automobiles de Montréal.

Elu député de l'Action libérale nationale dans Dorchester en 1935. Réélu sous la bannière de l'Union nationale en 1936, 1939, 1944, 1948, 1952, 1956 et 1960. Organisateur en chef de l'Union nationale à compter de 1940. Ministre de la Colonisation du 30 août 1944 au 5 juillet 1960 dans les cabinets Duplessis, Sauvé et Barrette. Démissionna comme organisateur de l'Union nationale le 1er décembre 1960. Ne s'est pas représenté en 1962.

Président du Club automobile et du Cercle dramatique. Membre du Club Renaissance de Québec. Récipiandaire de la médaille d'or de l'ordre du Mérite agricole.

Décédé à Sainte-Foy, le 4 juillet 1977, à l'âge de 76 ans et 10 mois. Inhumé à Lac-Etchemin, dans le cimetière de la paroisse Sainte-Germaine, le 7 juillet 1977.

Avait épousé à Saint-Maxime, le 9 janvier 1937, Madeleine Perron, fille d'Emile Perron, télégraphiste, et de Clara Tanguay.

Née à Lac-Etchemin, le 4 janvier 1955, fille d'Yvan Bégin, représentant, et de Jeanine Leclerc.

A étudié au cégep Lévis-Lauzon et à l'université Laval où elle obtint en 1978 un baccalauréat en droit. Admise au barreau en 1979.

Avocate de pratique privée et conseillère juridique. Au service de Sogetel inc. à compter de 1981 puis directrice de l'Association des compagnies de téléphone du Québec de 1983 à 1985.

Elue député libérale dans Bellechasse en 1985. Vice-présidente de l'Assemblée nationale du 16 décembre 1985 au 28 novembre 1989. Réélue en 1989.

HISTOIRE DE LA SEIGNEURIE DE LAUZON. J.E.ROY. SOCIETE D'HISTOIRE REGIONALE DE LEVIS, 1984. 

Marche de la colonisation dans la seigneurie de 1795 à 1800.

23 avril 1796, Ambroise Bégin (greffe Félix Têtu), St-Joseph, 6ième concession.

Un accident, qui créa une grande impression et dont les anciens parlaient encore pendant notre enfance, fut celui qui arriva le samedi, 17 mars 1832. Un des canots de la pointe de Lévy revenait du marché de Québec vers les trois heures. Après avoir traversé une petite lisière de glace, il se trouva au milieu d'une grande mare d'eau. Le vent soufflait très fort du nord-est, et les vagues poussées par la marée baissante étaient aussi grosses qu'elles sont dans l'été même. Le canot, à part un lourd chargement, avait neuf ou dix personnes à son bord, et se trouvait presque à fleur d'eau. Tout à coup il disparut dans les flots.

Les pauvres gens restèrent à l'eau près d'une heure. Pendant ce temps, quatre ou cinq furent emportés par les vagues, ou affaiblis par le froid de l'eau et du vent, perdirent leurs forces et lâchèrent le peu de prise qu'offrait la mince lisière de bois qui borde les canots.

Les cinq autres furent enfin sauvés, grâce au courage des deux maitres-canotiers Laurent Chabot et Augustin Bégin, qui se précipitèrent à leur secours avec quatre de leurs camarades. Le courage qu'avaient déployé ces braves gens en se portant si généreusement au secours de ces personnes en péril de mort fut vivement admiré. Une souscription fut ouverte à la bourse de Québec et parmi les négociants de la Basse ville, pour présenter des médailles aux sauveteurs de la pointe de Lévy. Une somme de près de trente louis fut recueillie par souscription de cinq chelins chacune.

Le 8 avril 1832, le curé Angers, à l'issue de la grand messe, présenta ces médailles à ses valeureux paroissiens. Laurent Chabot et Augustin Bégin reçurent chacun une médaille d'or, et leurs camarades chacun une médaille d'argent. (Le musée numismatique de l'UL possède une de ces médailles. Elles furent fabriquées chez l'orfèvre Amyot).

Charles Bégin, né le 26 novembre 1757, fils de Charles Bégin et de Marthe Turgeon; ordonné prêtre le 2 novembre 1788; desservant de la Pointe-aux-Trembles de 1788 à 1791; en 1796, curé de St-Constant; 1804, curé de St-Vincent de Paul où il décéda le 1er juillet 1824, à 65 ans 8 mois.

Restauration de la vieille église. Le 14 octobre 1781 six syndics furent élus pour surveiller les travaux et recueillir les offrandes; Charles Bégin, depuis l'église au sud-est jusqu'à la croix du chemin de chez Magnan(la côte Labadie de nos jours). (Je crois qu'il s'agit ici de Charles, père de l'abbé Charles.JEGB).

Le 25 juin 1786, une centaine de paroissiens de bonne volonté se réunirent et décidèrent de travailler incessament à couvrir l'église, au moins le rond point...Charles Bégin...furent nommés syndics et chacun commença à "bouciller" de trois livres. (Charles père? JEGB).

Curé de St-Nicolas; Charles Bégin, du 15 octobre 1791 au 17 septembre 1794.

Le rapport du greffier de la couronne en chancellerie du 20 juillet 1796 donne comme les élus de Dorchester: Charles Bégin et Alexandre Dumas. Taschereau et Salaberry avaient été mis de côté. Le peuple leur avait préféré un simple cultivateur comme Charles Bégin. La question des chemins est la seul qui semble avoir intéressé pendant toute leur carrière parlementaire les députés Dumas et Bégin. Tous deux rentrèrent dans la vie privée en 1800.

Le bon et obscur Charles Bégin retourna à sa charrue.(Charles père?JEGB).

Charles Bégin né le 30 juin 1797, fils de François Bégin et d'Agathe Guay; ordonné le 30 septembre 1821; vicaire à Montréal; 1823, curé de Cacouna et de la Rivière-du-Loup; 1825, de Beauport; 1838, de la Rivière-Ouelle. Il y décède le 16 juin 1872.

Recensement de Lauzon en 1784. Ce recensement contient un tableau des milices canadiennes.

La partie qui intéresse Lauzon:

Parmi les premiers officiers de voirie qui furent élus dans la seigneurie de Lauzon, pour les années 1797 et 1798; Inspecteur Capitaine Etienne Bégin (devenu infirme, il fut remplacé le 19 mars 1798 par Michel Dussault.); Sous-voyer....

Etienne Bégin né le 1er novembre 1829, fils d'Etienne Bégin et d'Emilie Dumont; ordonné à Québec le 21 mai 1853; vicaire aux Eboulements; 1855, missionnaire des cantons de Forsyth et Shenly; où il décède le 8 novembre 1857 à l'âge de 28 ans. Il est inhumé à Notre-Dame de la Victoire de Lévis.

Marguillier de St-Joseph de la Pointe de Lévy, 1728-Etienne Bégin (Probablement le père de l'abbé Etienne?JEGB).

Ferdinand Bégin, né le 10 avril 1846, fils de Charles Bégin et de Thérèse Couture; ordonné le 19 mai 1883 à Québec; vicaire à Sainte-Anne de la Pocatière; 1887, assistant-procureur au collège Ste-Anne; 1889, curé de Saint-Eleuthère de Kamouraska.

Etablissement du Canton Labadie. Numéro cadastral 564, 30 août 1865, vente par François Bégin et al, à Lazare Turcotte (greffe E.L.Z.Giroux). Numéro cadastral 563, 2 septembre 1865 (greffe Flavien Roy). Vente Oct.Sanchagrin tuteur aux mineurs Bégin à François Bégin.

François-Xavier Bégin; né le 20 juillet 1825, fils de François Bégin et de Luce Bégin; ordonné à Québec le 8 septembre 1849; vicaire à la Malbaie; 1851, curé du Lac Aylmer; 1852, de St-Pacôme.

Louis Bégin avait avec lui son père Jacques Bégin qui acquit une terre dans le fief Sainte-Anne, le 4 octobre 1661 (greffe Duquet, 22 juillet 1665). Le procureur général Bourdon avait concédé dans son fief Sainte-Anne une terre de deux arpents. à Jacques Bégin qui se noya devant Québec en octobre 1664 et son fils vendit son établissement à Gabriel Lemieux. Cette terre de Jacques Bégin était alors bornée à l'est à Robert Chartier et à l'ouest à Théodore Sureau.

Sous-bailli (1765).

Le 8 juin 1765. Un chemin de onze à douze arpents de long, depuis la côte de la Cabane des Pères jusqu'au grand chemin du roi, devait être ouvert sous huit jours. Procès-verbal fut dressé, et Cugnet, Michel Guay, bailli, et Jacques Bégin, sous-bailli, y opposèrent leur signature. (Procès-verbaux des grands voyers, vol.6,p.134.)

Marguillier de St-Joseph de la Pointe de Lévy:

Jean-Baptiste Bégin; 1716, 1727.

Jean-Baptiste Bégin, fils de Louis I, marié en 1714 à Louise Carrier, mort avant 1742.

Le 5 déc. 1742. (greffe Barolet) partage entre les héritiers d'une habitation à Lauzon.

1. Jean Bte. Bégin, agé de 24 ans; en son nom et cessionnaire de Charles-Louis Bégin et Marie-Louise Bégin.

2. Marie-Anne Bégin, épouse de Michel Lemieux.

3. Etienne Bégin, tuteur à Joseph et Marie Bégin.

Terre au 1er rang, bornée au N.-E. à Jacques Bégin, au S.-O. à Jean Carrier. Inventaire de Jean-Bte. Bégin devant Pinguet, le 25 novembre 1730.

Le 13 nov. 1742, Jean-Baptiste Drapeau, époux de Marie Louise Bégin, reçoit d'Etienne Bégin 549 livres, étant sa part de succession (Barolet),

Au pied de la falaise, sur la grève qui fait face à Québec, il y avait deux points de repère bien connus des voyageurs. C'était d'abord la longue maison blanche du canotier Augustin Labadie, avec ses contrevents verts et ses longues terrasses qui donnaient sur le fleuve, puis la maison de Jean-Baptiste Bégin, au pied de la côte du même nom, et que M. de Gaspé a immortalisée dans ses Mémoires. Le 26 janvier 1827 (greffe F.-X.Lefebvre) Marie-Louise Couture, veuve de J.-Bte.Bégin, dont une fille avait épousé le fils ainé d'Augustin Labadie, donne cette propriété à son fils Augustin Bégin.

Marguillier de St-Joseph de la Pointe de Lévy;

Joseph Bégin, 1796 (Arlaka), 1828.

En 1655, un nouveau groupe de colons se dirigea vers la pointe de Lévy près des établissements de Couture, de Bissot, de Bourdon et de Guyet où l'accès par le fleuve était plus facile.

Le 20 novembre, le sénéchal donnait des titres de propriété à Gabriel Lemieux, à l'ouest de Jean Bourdon, puis à Nicolas Pré et à Louis Bégin (greffe Audouart), toujours en gagnant l'ouest. Ces terres d'une étendue uniforme de trois arpents de front sur le fleuve sur quarante arpents de profondeur étaient soumises aux mêmes redevances seigneuriales: un sol de cens par arpent, la onzième anguille ou saumon, deux chapons vifs, l'obligation de moudre les grains au moulin banal quand il y en aurait un, le droit de retrait suivant la coutume de Normandie.

Pré, Lemieux, Bégin étaient tous trois normands. Les deux premiers venaient de Rouen, pays d'origine de Couture. Bégin était originaire de Liénard, évêché de Lizieux, de la même région que Bissot.

Louis Bégin épousa Jeanne Durand, fille de feu Martin Durand et de Françoise Brunet(de la Tour de Chatel, paroisse de Quimper-Corentin, évêché de Cornouailles, en Bretagne), sa voisine le 21 juillet 1668. Le 4 octobre 1661, le procureur général Bourdon avait concédé dans son fief Sainte-Anne une terre de deux arpents à Jacques Bégin. Jacques Bégin se noya devant Québec au mois d'octobre 1664, et son fils unique Louis Bégin, l'ancêtre de toutes les familles Bégin de la seigneurie, vendit son héritage le 22 juillet 1665 à Gabriel Lemieux. Le recensement de 1667; Louis Bégin, 32 ans, 3 bestiaux et 8 arpents en valeur.

A l'origine les premiers colons s'étaient groupés aux environs de la pointe de Lévy. En commençant à l'est de la seigneurie on rencontrait les deux frères Albert, Laurent Poiré, Jean Carrier, Jean Chauveau, Louis Gezeron dit Brulôt, Jean Guay, Guillaume Couture, François Bissot, François Becquet, Jean Durand dit Lafleur, Robert Chartier, Gabriel Lemieux, Michel Buisson, Théodore Sureau, LOUIS BEGIN, Simon Rocheron.

Recensement de la côte de Lauzon en 1681:

# 41, Louis Bégin, 44 ans, 1 fusil 3 bêtes à cornes et 8 arpents en valeur; Jeanne Durand, sa femme, 29 ans; enfants:

Marie-Anne, 12 ans,

Marguerite, 9 ans,

Elizabeth, 6 ans,

Jeanne, 3 ans.

Liste de bancs qui sont placés dans l'église de Saint-Joseph, avec les noms de ceux à qui ils ont été donnés pour en jouir durant leur vie moyennant qu'ils payent la rente dont ils sont chargés(1690).

Du côté de l'évangile:

# 2, Denis Courtois et Louis Bégin, fils,

# 8, Louis Bégin et sa femme(en 1726, Jean Bte. Bégin et Jos. Carrier).

Louis Bégin originaire de Liénard, évêché de Lisieux, se marie le 15 oct. 1668 à Québec, à Jeanne Durand, de Quimpercorantin, Cornouailles.

Enfants:

1.Marie-Anne, b. Q. 3 août 1669, m. à Louis Guay, s. L. oct. 1687.

2.Marie-Marguerite, b. Q. 23 juin 1672, m. à Lévis 7 nov. 1695 à Eustache Couture s. avant 1733.

3.Marie-Thérèse, b. Q. 27 sept. 1674 s. Q. 5 oct. 1674.

4.Elizabeth, b. Q. 6 nov. 1675, m. à Lévis 26 juillet 1693 à Etienne Rocheron s. à L. 22 déc. 1695.

5.Louis, bapt. Q. 14 oct. 1678.

6.Jean-Baptiste, b. et m. à L. 23 janv. 1714 à Louise Carrié.

7.Etienne, b. 1691 13 mai L. m. à L. 27 mai 1722 à Geneviève Rochon, s. L. 16 déc. 1759.

8.Jacques, b. L. 29 mai 1696. m. L. 15 juin 1722 à Geneviève-Charlotte Rochon s. 20 oct. 1756 à L.

9.Suzanne, b....m. L. 2 mai 1709 à Laurent Poiré.

10.Charles b....

Louis Bégin, s. L. 26 déc. 1708.

Jeanne Durand, s. L. 20 juillet 1722.

La souche de tous les Bégin.

Ancêtre de Mgr Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Cyrène. Jean-Baptiste(6), Etienne (7), et Jacques (8) s'établirent à la pointe de Lévy.

1655. nov. 20. Concession à Louis Bégin par Lauzon (Audouart).

1663-14 nov. (Duquet) Louis Bégin estimateur à l'inventaire des mineurs Pré.

1665-22 juillet (greffe Duquet) Louis Bégin hab. de la Pte. Lévy vend à Gabriel Lemieux, bour. et hab. de Q. une conc. à Lauzon, seign. Ste Anne 2x30. terre labourée et haut bois, bornée à Théodore Sureau d'un côté, de l'autre à Rob. Chartier échue au vendeur par succession de son père Jacques Bégin. Celui-ci l'avait eue de Jean Bourdon proc. gén. seign. de Ste-Anne le 4 oct. 1661.

Jacques Bégin se noya dev. Qué. en oct. 1664.

1699. Jugements et Délibérations vol. IV. p. 372 Louis Bégin, hab. de Lauzon.

Origine du nom Bégin: Lorédan Larchey:

Bégin.

1. forme de Beguin,

2. dérivé de Bège-Gris-jaunâtre (oil)

3. Goret (oc).

Béguin,

1. Bègue,

2. religieux du tiers ordre fondé par Lambert Bègue en 1673 à Liége.

3. bonnet d'enfant. (nord).

Recensement de Lauzon en 1784.

Tableau des milices canadiennes:

Louis-Nazaire Bégin, né le 10 janvier 1840, fils de Charles Bégin et de Luce Paradis;

ordonné à Rome le 10 juin 1865, dans l'église de Saint-Jean de Latran, par le cardinal Patrizi;

le 2 juillet 1866, M. Bégin, docteur en théologie, fut nommé professeur à l'Université Laval.

M. Bégin a passé plusieurs années en Europe d'où il n'est revenu qu'en 1868 après avoir visité l'Asie;

principal de l'école Normale de Laval en 1888, préconisé évêque de Chicoutimi, le 28 octobre 1888 dans la basilique de Québec, par le cardinal Taschereau;

1892, archevêque de Cyrène et coadjuteur du cardinal.

Sarosto est le premier village que l'on rencontre en débouchant de Lévis par la grande route qui mène à Saint-Henri. Le voyageur y peut voir, au pied d'un rocher à demi ombragé par des sapins, une grande maison blanchie à la chaux, aux fenêtres encadrées de contrevents verts. C'est là qu'est né Monseigneur Louis-Nazaire Bégin, ancien évêque de Chicoutimi et coadjuteur au siège de Québec.

A propos de la bataille de Carillon, la famille Bégin possède un précieux souvenir que plusieurs lui envient. C'est un certificat de blessure donné à l'un de ses ancêtres par le célèbre chirurgien Arnoux, celui-là même qui assista Montcalm à sa mort.

Le voici:

" Nous chirurgien major des armées, certifions que le nommé Michel Béguin, habitant de la pointe de Lévy, a recu un coup de fusil qui lui a fracassé l'huméral dans sa partie inférieure, lors de la sortie des retranchements ordonnée par Monsieur le marquis de Montcalm. En vertu de quoi, je lui ai donné le présent au camp sous Carillon, ce 24e juillet 1758.

Arnoux.

On lui a donné 100 livres.

Vu: Montcalm.

Je prie M. l'intendant d'avoir tel égard qu'il jugera à propos pour gratifier ce Canadien.

Montcalm."

(Ce certificat qui est en la possession de Mde vve S.-E.Bégin de Montréal, a été publié par M. Benjamin Sulte dans le Monde illustré).

Marguillier de St-Joseph de la pointe de Lévy, Michel Bégin, 1780.

La tradition rapporte qu'un an ou deux après que le seigneur Caldwell eût organisé le service du bateau à vapeur Lauzon, vers 1819, deux habitants de la pointe de Lévy, Pierre Bégin et Gabriel Chabot, construisirent un bateau à roues, mues à bras, puis un bac où l'on put embarquer les bestiaux, mais tout cela est incertain et confus. Les anciens ont souvent raconté qu'à cette date encore les bestiaux traversaient le fleuve à la nage à la remorque des canots.

Pierre-Achille Bégin, né le 23 février 1863, fils de Pierre Bégin et d'Emilie Bégin; ordonné le 23 mai 1886, à Lévis; 1886, professeur au collège de Lévis; 1890, professeur de physique au séminaire de Sherbrooke.

Le 22 juillet 1834, Pierre Olivier Bégin, fils de Pierre Bégin et de Marie Anne Guay, épouse Geneviève Labadie, fille de Pierre Olivier Labadie et de Geneviève Lemieux. Il s'établit auprès de son beau-père Pierre Olivier Labadie, dans le canton Labadie.

Un accident arrivé à un canot de Lévis le 17 mars 1832. Ce canot, outre un lourd chargement, portait neuf ou dix personnes. Il se trouvait presque à fleur d'eau. Tout à coup il disparut dans les flots. Quatre des passagers périrent. Les cinq autres furent sauvés grâce au courage et à l'habileté des deux maîtrs-canotiers Laurent Chabot et Augustin Bégin, qui reçurent chacun une médaille d'or.

En 1850, Mme veuve Augustin Bégin (née Barbe Samson), se porta caution de la Corporation archiépicopale catholique romaine de Québec, en faveur des prêteurs voulant favoriser et aider à la bâtisse et à la construction de l'église près de La Commune (Ville d'Aubigny), dans la paroisse Saint-Joseph, et à cet effet hypothéquait sa propriété pour un quatorzième de la somme de mille livres.

Le lieutenant-colonel Etienne Dalaire décéda à Lévis, le 17 novembre 1866, il était le père de Mme Magloire Bégin de Saint-Michel de Bellechasse.

Louis Poiré, né à Lévis le 16 octobre 1818, fils de Jean, traversier, et de Madeleine Guay, épousa à Saint-Joseph de Lévis, le 11 février 1850, Marie-Archange Labadie, fille de feu Joseph et de Marie-Geneviève Bégin. Mme veuve Augustin Bégin, née Barbe Samson était la fille de Amable et de Barbe Guay. Barbe Samson, née à Saint -Joseph de la Pointe-Lévy le 25 avril 1805, devint, le 6 février 1827, la femme de Augustin Bégin, fils de Jean-Baptiste et de Marie-Louise Couture. M. Bégin décéda à Lévis le 22 février 1838, à l'âge de 39 ans. Il fut inhumé dans le cimetière de Saint-Joseph de la Pointe-Lévy. Mme Bégin décéda vingt-quatre ans plus tard, le 27 août 1862, et fut inhumée à côté des restes de son époux. Elle était la mère de M. l'abbé Augustin-Raymond Bégin, décédé séminariste, et de Théodore Bégin, décédé à Saint-Joseph le 8 octobre 1891. Théodore Bégin, laissait sept enfants: Herménégilde et Arthur, de Lauzon, Mmes Georges Nadeau, Alphonse Robitaille, Domina Martin, de Montréal, Mme Honoré Hamel, de Bromptonville, et Mme Joseph Hamel, de Lowell, Mass..

La statue de Saint-Vincent de Paul que l'on voit à l'arrière de l'église paroissiale, à la gauche de la grande porte, fut bénite par Sa Grandeur Mgr Bégin le dimanche, 26 novembre 1899.

Le 27 septembre 1890, on installait au petit clocher de l'église paroissiale une petite cloche pesant 170 livres et achetée de la paroisse de Saint-Lambert, comté de Lévis. Sur cette cloche, on lisait les noms "Margaretta, Magdalena" avec la date "1776". Deux mois à peine après son installation au petit clocher, les marguilliers, sur la suggestion du curé Gauvreau, la donnait à Sa Grandeur Mgr Bégin, alors évêque de Chicoutimi, pour une mission de son diocèse. Mgr Bégin donna la cloche à la mission d'Albanel qui ne comptait alors que douze familles. (Lettre de remerciement du missionnaire d'Albanel en date du 12 janvier 1891, dans les archives paroissiales).

C'est au commencement de l'année 1853 que fut acheté le premier harmonium pour l'église paroissiale. Cet harmonium fut d'abord touché par Mlle Catherine Bégin. Le 7 aoùt 1853, la Fabrique s'engageait à payer les leçons de musique que Mlle Bégin prenait à Québec afin de se perfectionner dans son art. Mlle Bégin toucha l'harmonium pendant deux ans. Mlle Bégin devint, le 1er avril 1856, l'épouse de Victor Demers, pilote, de Saint-Joseph de Lévis.

Le 25 octobre 1868, les paroissiens se réunirent après la messe et décidèrent d'accompagner le curé et les vicaires dans leurs visites de sollicitations en vue de l'achat d'un orgue. Louis Bégin et Isidore Bégin acceptèrent de visiter les citoyens du Passage et de Bienville avec l'abbé Hudon. L. Bégin était compagnon de route de l'abbé Hoffman dans les villages.

Personnes inhumées dans les caves de l'église Notre-Dame de Lévis:

Martine Samson, fille de Antoine, cultivateur, et de Angélique Bégin, décédée le 17 décembre 1851, 23 ans.

Louise Bégin, épouse de Joseph Lemieux, cultivateur, décédée le 7 septembre 1854, 60 ans.

Etienne Bégin, prêtre, décédé le 8 novembre 1857 à Saint-Evariste de Forsyth dont il était le premier curé, 28 ans.

Jean-Baptiste Bégin, cultivateur, veuf de Catherine Hallé, décédé le 10 juin 1860, 95 ans.

Hilaire Bégin, libraire, fils de Louis, cultivateur, et de Catherine Lemieux, décédé le 3 janvier 1861, 30 ans.

Félicité Guay, veuve d'Etienne Bégin, décédée le 28 décembre 1862, 86 ans.

Honoré Roberge, ingénieur, époux de Mathilde Bégin, décédé le 7 janvier 1863, 24 ans.

Marie-Alice-Joséphine Bégin, fille de Odule Bégin, libraire, et de Ursule Joséphine Lemieux, décédée le 28 août 1863, 3 mois.

Célina Bégin, fille de Louis, cultivateur, et de Catherine Lemieux, décédée le 28 août 1863, 21 ans.

Obéline Samson, fille de Antoine, cultivateur, et de Angélique Bégin, décédée le 22 mars 1864, 18 ans.

Joseph Bégin, 1er maire de Bienville, époux de Catherine Samson, décédé le 24 septembre 1868, 57 ans.

Marie-Geneviève Bégin, veuve de Joseph Labadie, décédée le 12 novembre 1870, 81 ans (inhumée dans la chapelle Saint-Joseph).

Joseph Lemieux, veuf de Marie Bégin, décédé le 6 mai 1872, 81 ans.

Jean-Baptiste Bégin, ancien cultivateur, veuf de Sara Foisy, décédé le 26 janvier 1890, 82 ans.

Les ordinations à la prêtrise dans l'église paroissiale:

Achille Bégin, le 23 mai 1886 par Mgr Taschereau, Saint-Georges Bégin, le 14 mai 1905 par Mgr Bégin.

Le 7 mai 1854, furent nommés pour prélever les souscriptions pour la construction d'un presbytère:

Etienne,

Joseph,

Louis,

Charles et

Magloire Bégin.

Vicaire de N.-D. de la Victoire de Lévis.

L'abbé Etienne Bégin, 1853. Né à Saint-Joseph de la Pointe-Lévy le 1er novembre 1829, fils de Etienne et de Emilie Dumont. Ordonné prêtre le 21 mai 1853. Il fut immédiatement nommé vicaire à N.-D. de Lévis. Il y resta 2 mois. A la fin de juillet 1853, son évêque l'envoyait vicaire aux Eboulements. En 1855 il devenait missionnaire des cantons de Forsyth et de Shenley. Il décéda à Saint-Evariste de Forsyth le 8 novembre 1857, à l'âge de 28 ans. L'abbé Bégin fut inhumé six jours plus tard dans l'église de N.-D. de Lévis.

Marguilliers de N.-D. de Lévis:

Augustin Bégin, élu le 6 janvier 1855. Décédé à Lévis le 23 octobre 1878.

Etienne Bégin, cultivateur, élu le 27 décembre 1857. Décédé à Lévis le 16 juin 1889.

Joseph Bégin, meublier, élu le 29 décembre 1861. Décédé à Bienville le 24 septembre 1868.

Isidore Bégin, cultivateur, élu le 23 décembre 1877. Décédé à Bienville le 17 mai 1911.

Joseph Bégin, cultivateur, élu le 25 décembre 1911.

Prêtres nés à N.-D. de la Victoire de Lévis:

Abbé Joseph Bourassa, né le 31 mai 1817, fils de Joseph et de Angèle Bégin.

Abbé Etienne Bégin, né le 1er novembre 1829, fils de Etienne et de Emilie Dupont.

Abbé Honoré Lecours, né le 25 mars 1836, fils de Charles et de Louise Bégin.

Sa Grandeur Mgr Louis-Nazaire Bégin, né le 10 janvier 1840, fils de Charles et Luce Paradis.

Abbé Ferdinand Bégin, né le 10 avril 1846, fils de Charles et de Thérèse Couture.

Abbé Stanislas-Irénée Lecours, né le 21 novembre 1862, fils de Charles et de Ursule Bégin.

Abbé Joseph-Albert Côté, né le 20 février 1865, fils de Ignace et de Priscille Bégin.

R.P. Cerlas-Isaïe Côté, dominicain, né le 21 février 1877, fils de Ignace et de Priscille Bégin.

Abbé Saint-Georges-Théodule Bégin, né le 9 juillet 1877, fils de Odule et de Joséphine Lemieux.

Les ihumations au cimetière de la Côte la Montagne:

Jacques Bégin, 21 octobre 1664.