Volume 3

Les BÉGIN à travers …

Relevé et informatisé par J. E. GILBERT BÉGIN

1995 

 

Publié et diffusé par GHISLAIN et RICHARD BÉGIN

COLLECTION "LES BÉGIN D'AMÉRIQUE"

 

 

 

JUGEMENTS ET DELIBERATIONS DU CONSEIL SOUVERAIN DE LA NOUVELLE FRANCE. PUBLIES SOUS LES AUSPICES DE LA LEGISLATURE DE QUEBEC, IMPRIMERIE A.COTE ET CIE, QUEBEC, 1885.

Du quatriesme Juillet 1667. SUR LA REQUESTE présentée par François Becquet, Simon Rochon, Louis Begin, et autres habitants de la pointe de Levy Seigneurie de Lauson Tendante a estre receus appelants d'une sentence rendue par le Lieutenant Civil de cette Ville Entre François Byssot et Guillaume Cousture d'une part, et les dicts appelants d'autre en datte du vingt deuxiesme Juin dernier pour les torts et griefs quils desduiront en temps et lieu.

LE CONSEIL a receu et reçoit les dicts Becquet, Rochon, Begin et autres habitans de la dicte Seigneurie de Lauson a leur appel, permis a eux de faire intimer qui bon leur semblera sur iceluy, et ordonné que le sieur de Villeray Conseiller fera dessente sur les lieux pour ce faict et les partyes ouyes leur estre sur son rapport faict droict ainsy que de raison /.

Du Samedy trentiesme Juillet 1667. ENTRE françois Becquet, Louis Begin, Michel Bisson, Teodore Sureau, Gabriel le Mieux, Robert Chartier, Jean Durand, Jean Guay, André Albert, Guillaume Albert, Jean Chauueau, Jean Carrier, Jean Jolly, Noel Pourueu, Louis Bruslot Et autres habitans de la Seigneurie de Lauson, appellans d'vne sentence rendÖe par le Lieutenant Ciuil en datte du XXIIe. Juin dernier comparans par le dict Becquet leur procureur d'vne part, et françois Byssot et Guillaume Cousture presens en leur personnes intimez sur le dict appel d'autre. Veu la dicte sentence dont estoit appel par laquelle est ordonné que les dicts Intimez liureront vn chemin pour la liberté publique tant des bestiaux qu'autrement au plus proche que faire se pourra audessus des marées de la largeur d'vne perche, a la faction duquel chemin et closture d'iceluy atendu la grande difficulté qu'il y a de le faire et que les dicts intimez ont desfriché et nettoyé la terre qui doibt seruir de passage, les dicts appellans auec les dicts intimez trauailleront et fourniront les pieux qu'il sera besoin chacun a leur esgard et par esgale portion comme chose publique et necessaire et jusques a fin de closture, a l'entretien de laquelle les dicts Intimez seront tenus a l'aduir; Et seront tous les soirs les bestiaux retirez par chacun de ceux qui en auront afin d'empescher le dommage qui pourroit estre faict de nuict, apeine aux contruenans de trois liures d'amende pour chaque beste et payement du dommage, l'amende applicable moytié au seigneur du lieu et moytié a celuy qui aura pris le betail en dommage, retenu ou enfermé, et enjoinct a tous ceux de la dicte Coste et seigneurie de Lauson d'enfermer ou faire garder leurs Cochons en sorte qu'ils ne facent aucun dommage aux grains et praisryes, et en cas de dommages permis de les tuer.

 

Arrest du quatre Juillet dernier portant les dicts appellans receuz a leur appel et commis le sieur de Villeray Conseiller en iceluy pour faire dessente sur les lieux, PARTYES OUYES, et le procureur general, le rapport du dict sieur de Villeray tout consideré. LE CONSEIL a mis et met l'appel au neant sans amende, Et ordonné que la sentence dont estoit appel sera executée selon sa forme et teneur, a l'exception toutefois que le dict Byssot sera tenu de laisser le chemin en question de la largeur de vingt pieds, qu'il founira de sa part la moytié de la closture a faire a l'vn des costez d'iceluy, l'autre moytié deuant estre faicte par les dicts appellans par esgalles portions, et que les dicts Byssot et Cousture paracheueront la closture de la deuanture de leurs habitations chacun en ce qui le regarde /.

Tracy

  

Du Mardy premier decembre mil six Cent quatre vingt dix neuf. LE CONSEIL ASSEMBLE ou Estoient Monsieur L'Intendant, Mes. Louis Rouer de Villeray, dupont, depeirs, de Vitré, delamartiniere, de la Chesnais, Et Riuerin Coners. Et dauteuil Procureur genal.

ENTRE SIMON ROCHON habitant de la Seigneurie de Lauzon appellant de Sentence rendue par defaut En la Preuosté de cette ville du 10e 9bre dernier, confirmatif de Sentence aussy rendue par defaut par le Juge Bailly de lad. Seigneurie de Lauzon du quatrie. dud. mois Et anticipé, comparrant pour luy Florent de la Cetiere d'vne part Et LOUIS BEGIN aussy habitant de lad. Seigneurie, Intimé Et anticipant comparrant par sa femme assistée de L'huissier Metru d'autre part, Partïes ouyes, Lecture faite dud. defaut Et de lad. Sentence par laquelle led. Rochon Est condamné rendre aud. Begin un Cochon pareil a celuy quil a tué ou luy En payera la juste valeur au dire d'Ignace Sanson Et Louis lemieux qui ont veu led. Cochon Et aux depens Lad. Sentence Signiffiéé apartie le lendemain. L'acte d'appel d'Icelle du mesme jour Et d'vne Requeste dud. Intimé En anticipaon sur led. appel Et l'ordce En conformité du 16e dud. mois Et les signifficaons du tout Estant Ensuite Et assignaon ace jour, Serment pris desd. Sanson et lemieux qui ont dit auoir veu led. Cochon mort dans le chemin Et quil valloit bien vingt liures. LE CONSEIL a mis Et met led. appellant condamné aux depens a taxer par Me. de Villeray Coner Et En trois liures d'amende pour le fol appel /.

Bochart Champigny

 

INVENTAIRE DES INSINUATIONS DE LA PREVOTE DE QUEBEC. ARCHIVES DE LA PROVINCE DE QUEBEC. PIERRE-GEORGES ROY. L'ECLAIREUR, LTEE. BEAUCEVILLE, 1936.

Bégin, Charles, et Marie-Marthe Turgeon, mariage, 9 août 1756, (Panet).

Bégin, Etienne, et Geneviève Samson, mariage, 17 novembre 1751, (Barolet).

Bégin, Jean-Baptiste, et Louise Carrier, mariage, 15 janvier 1714, (Rageot).

Bégin, Jean-Baptiste, et Gertrude Pouliot, mariage, 19 juin 1750, (Barolet).

Bégin, Joseph, et Marie-Anne Huot, donation mutuelle, 6 mai 1751, (Barolet).

Bégin, Marie-Geneviève, et Michel Dussault, mariage, 15 juillet 1752, (Barolet).

Bégin, Marie-Thérèse, et Joseph Larrivé, mariage, 26 mai 1741, (Pinguet).

Bégin, Véronique, et Ignace Samson, mariage, 12 novembre 1751, (Barolet).

  

MEMOIRES DE LA SGCF VOL.III.

Deux petites bretonnes bretonnantes de la Tour de Châtel à Quimper, en plein centre de Cornouaille, étaient arrivées à Lauzon, quelques années auparavant, en compagnie de leur mère, remariée à Théodore Sureau. En 1668, l'une avait 13 ans et l'autre 11; la 1ière s'appelait Jeanne Durand; la seconde, Françoise. Le 21 juillet de cette année, une mort subite les privait de leur maman. Leurs jolies coiffes eurent sans doute l'heur de plaire à des yeux normands car 3 mois plus tard, Louis Bégin, un "pays" de Gabriel Samson, puisqu'il était de Honfleur, conduisait Jeanne à l'autel: On était au 15 octobre.

Enfin, le 21 novembre 1669, Gabriel Samson, fils de défunts Toussaint et Catherine Chevalier et Françoise Durand fille de défunts Martin et Françoise Brunet se promirent mariage. La soeur ainée était là avec son époux Louis Bégin.

Gabriel Samson, bien que normand, était un paisible. Il crut pourtant en 1684, devoir poursuivre en diffamation un voisin Jean Chauveau dit Lafleur, qui attaquait les moeurs de sa femme et de la famille de celle-ci.

Donc à l'été de 1684, fort de son bon droit, Gabriel Samson présentait à l'intendant de Meulles une requête exposant que Chauveau faisait "courir depuis un long temps le bruit que la femme du dit Samson, sa soeur et leur mère sont et ont été des personnes de joie, et autres choses plus honteuses et infâmes à l'égard de la belle-soeur du dit Samson".

Chauveau dit Lafleur redoutant, à ce qu'il semble le verdict du magistrat, préféra se rendre chez le notaire Rageot pour y déclarer devant les Sr Roger et Pierre Biron appelés comme témoins "n'avoir aucune connaissance de ce qui est allégué contre lui, que s'il a été dit quelque chose mal à propos contre les sus nommées, il leur en demande excuse, les reconnaissant pour gens de bien et d'honneur".

 

MON VILLAGE A 150 ANS. 1828-1978. CENCINQUANTENAIRE, ST-JEAN CHRYSOSTOME. LE COMITE DES FETES DU CENCINQUANTENAIRE ST-JEAN CHRYSOSTOME INC., 1978.

Parmi les vieilles familles de Taniata, on retrouve:

Joseph Roberge, (Auguste et de Salomé Nadeau), m. 24-02-1919, à Marie-A Bégin, et Charles Quentin, m. 29-02-1783, à Josette Bégin.

 

Taniata, 1er Rang;

en 1831 lot 38, Abraham Bégin,

en 1854 lot 38, ...Bégin.

 

Taniata, 2ième Rang;

en 1831 lot 197, ...Bégin,

en 1854 lot 197, Jacques Bégin.

 

Au Petit St-Jean et l'Hétrière,

le 11-01-1796, Etienne Bégin, capt. de milice est l'un des signataires d'un procès-verbal faisant suite à l'ordonnance au sujet d'une route.

 

Au Petit St-Jean,

le recensement de 1854 indique que toutes les terres appartenaient à de vieilles familles de St-Jean, dont les Bégin.

 

Terrebonne ("concession sud-ouest de la rivière Etchemin").

La famille Bégin-Proulx (lot 4).

Trois générations Bégin:

Pierre Bégin qui épousa Ursule Proulx, le 13 juillet 1858, et hérita du bien des Proulx; leur fils, Arthur et sa femme Marie-Louise Beaudoin; leur enfant ainé, Louis-Philippe, maire de St-Jean, de 1955 à 1961, demeure toujours sur la terre familiale.

 

Le rang Bélair. Ouverture du Bas Bélair.

Un procès-verbal, daté du 19 août 1814, marque l'ouverture de Bélair, par le Bras de St-Henri et fournit un premier recensement.

Au sud du chemin;

Etienne Bégin, 3 arpents,

H. Bégin 3 arpents.

 

St-Augustin (Breakeyville).

Il faut lire le recensement de 1831 pour se rendre compte que le rang St-Augustin n'était alors que peu habité: 11 cultivateurs et 4 journaliers. Dès 1854 s'ajouteront....les Bégin.

Recensement de 1831.

Concession St-Augustin;

Michel Bégin, cultivateur, famille de 7 personnes.

 

Parmi les vieilles familles et leurs terres de St-Augustin (Breakeyville);

lot 412 ...Bégin,

lots 413 et 414 ...Bégin.

 

L'église de St-Jean-Chrysostôme.

Le 20 mars 1848, le contrat du gros oeuvre est adjugé par les syndics dont Jacques Bégin.

Parmi les marguilliers de St-Jean-Chrysostome;

1834-Abraham Bégin,

1838-Albert Bégin,

1866-Michel Bégin,

1880-Olivier Bégin.

 

Procès-verbal de la réunion des commissaires d'écoles du 06-07-1858.

Michel Bégin et Abraham Bégin signent en qualité de commissaire.

Aux élections des commissaires d'écoles du 05-07-1858, Abraham Bégin est élu.

 De la liste des commissaires de la corporation scolaire;

Olivier Bégin,

Eusèbe Bégin, et

Louis-Philippe Bégin.

De la liste des institutrices de la corporation scolaire;

Dame Aline Bégin.

 

Parmi les maires de la Municipalité;

Théophile Bégin 1888-1893,

Ls-Philippe Bégin 1955-1961.

 

Raymond Bégin, directeur, de l'Association Sportive pour 1949-50.

Louis-Philippe Bégin, directeur de l'O.T.J. de St-Jean-Chrysostôme pour 1959-60.

La Société St-Jean Baptiste. Fondée 30 oct.1958, Louis-Philippe Bégin était présent à la première assemblée. Il y eut élection, et Ls-Philippe Bégin, fut élu propagandiste. En 1959, l'objectif de 200 membres a été atteint. Le travail de recrutement a été fait par plusieurs membres dont Ls Philippe Bégin.

 

Règlement municipal.

Le 11 mai 1881, M.Antonio Bégin, propose un règlement concernant la construction d'une ligne télégraphique, qui est adopté unanimement.

La paroisse était "rouge". Mais les cinq ou six braves conservateurs, si bien identifiés par leurs si nombreux adversaires, n'en témoignaient pas moins de la conviction de leur allégeance. Au provincial M. Joseph Bégin, agronome de Terrebonne, conservateur. La paroisse était bien fière de ce candidat sorti de ses rangs mais...son veston n'était pas de la bonne couleur. Il en perdra ses élections. Son adversaire était Maitre Leatare Roy, grand orateur libéral.

Parmi les membres du Personnel de la Caisse Populaire (1978); Mme Solange Noel Bégin.

  

CAP-ROUGE. 1541-1991. 450 ANS D'HISTOIRE. H.GINGRAS/G.LAVIOLETTE/A.GELLY. LA SOCIETE HISTORIQUE DU CAP-ROUGE INC./LA VILLE DE CAP-ROUGE. 1991.

Elphège Bégin maire 1947 à 1951, alors que le budget municipal atteint déjà les $124,000.00 comme dans les villes. Maire de Cap-Rouge de 1947 à 1951, bâti en hercule, Elphège Bégin peut se glorifier d'appartenir aux Bégin de Sainte-Germaine de Dorchester (aujourd'hui Ville-Lac-Etchemin).

Joseph, le grand-père, un des pionniers venu de Saint-Henri-de-Lévis; Damase, le père, cultivateur, marchand général et maître de poste: douze enfants dont Elphège, le futur maire de Cap-Rouge; J.-Damase, député, ministre de l'Union Nationale pendant un quart de siècle; Florent, gros garagiste de Sainte-Germaine...

Bachelier en sciences agricoles de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Elphège Bégin travaille à Saint-Anne même, à la ferme expérimentale de Cap-Rouge, à la ferme de Soeurs de la C.N.-D., Montréal, et finalement aux Ministères de l'Agriculture et de la Colonisation à Québec comme enquêteur et agent de la main d'oeuvre jusqu'à sa retraite en 1972.

Le 17 octobre 1927, Elphège eut la bonne fortune d'épouser une fille de Cap-Rouge, Anne-Marie Ouellet qui lui donne seize enfants: neuf garçons, sept filles, tous vivants, et dont la plupart restent aux alentours: Madeleine, la benjamine, par exemple, qui vient d'épouser Raymond Langlois et demeure juste au-dessus de ses parents; un des garçons qui s'est bâti un élégant cottage sur le bien paternel, juste au bord de l'eau sur France-Roy...

Depuis trente ans déjà, le couple Bégin demeure au 4263 de la rue Saint-Félix, juste en face de l'Hôtel de Ville. Est-ce pour cela qu'en 1947 on est venu prier le citoyen Elphège de se présenter comme maire de Cap-Rouge, de l'autre côté de la rue? Peut-être bien... La petite histoire dira même un jour que les élections furent particulièrement chaudes, presque "bouillantes", à la mode du temps, mais enfin que les "bons" triomphèrent et que le clan Bégin l'emporta. Il ne reste plus qu'à se mettre à l'oeuvre.

 

Conseillers de Cap-Rouge:

Elphège Bégin, 1954-55, 1956-57,

F. Bégin, 1956-57,

Fernand Bégin, 1960-61, 1968-1969, 1970-73.

 

Marguilliers de Cap-Rouge:

Elphège Bégin, 1954-56,

Lucien et Roger Bégin, 1966-67,

Denyse Bégin, 1976-78.

 

Commissaires d'écoles:

L. Bégin, 1959-61,

Lucien Bégin, 1962-64.

 

Président de la Commission scolaire:

Lucien Bégin, prof., 1963.

 

THE GREAT LONDON-VICTORIA AIR RACE. H.TRAYNOR. COMMEMORATING THE 1971 CENTENARY OF BRITISH COLUMBIA. 1971.

The sponsors and organisers of the 1971. London-Victoria Air Race acknowledge that the tremendous success of this British Columbia's Centennial project owed much to the voluntary help provided by organisations and individuals.

Written into the story of this great international event is the name GILBERT BEGIN. (Certificat en ma possession, et médaille commémorative dans la collection numismatique de Me Dany Bégin).

 

LES PREMIERS COLONS DE LA RIVE SUD DU SAINT-LAURENT. DE BERTHIER-EN-BAS A SAINT-NICOLAS. 1636 A 1738. TIRE EN PARTIE DE L'HISTOIRE DE LA SEIGNEURIE DE LAUZON, DE J.E.ROY. PAR L.ROY. SOCIETE D'HISTOIRE REGIONALE DE LEVIS, 1984.

Les premiers concessionnaires.

Fief de la Matinière (1724). Terre # 14v. 4 1/2 arpents de front. Laurent Poiré (1681-1741), fils de Laurent et de Geneviève Leclerc (1640-ant. 98). Laurent Poiré avait épousé, probablement à Lévis en 1709, (contrat 28 avril 1709, greffe LaCetière) Suzanne Bégin, fille de Louis. Ces époux avaient maison et étable avec 50 arpents de terre labourable et 4 de prairie.

Le recensement de 1667 sur le territoire de Lauzon mentionne onze familles dont Louis Bégin.

 

Les premiers colons.

Arrière fief Sainte-Anne, des Ursulines (9x160 arpents). Terre # 17, 3 arpents de front. Rec. 1667; Louis Bégin (1631-1708), Rec. 1681; Louis Bégin, Carte de Catalogne, F. Belin (sic), Dénomb. 1723, Jean-Baptiste Bégin (16..-1730).

 

Les terres des des premiers colons de la seigneurie de Lauzon.

Arrière-fief de Jean Bourdon, ou Sainte-Anne, ou des Ursulines. 9 arpents de front sur 160 de profondeur. D'abord concédé à Jean Bourdon (16..-88) à 7 arpents de front sur 40 de profondeur, le 30 mars 1655 et augmenté à 9X160 arpents, le 29 mars 1658, alors que cette terre était érigée en fief. Les 12 et 18 octobre 1660, ce fief passait de Jean Bourdon aux Ursulines, comme dote de sa fille.

Site actuel: entre deux lignes latérales imaginaires, dont celle du nord-est longeant le côté est du cimetière actuel et celle du sud-ouest, longeant le côté est de la rue Langlois; ces lignes se prolongeant sur toute l'étendue du rang. Sur ce fief se trouvent les cimetières de Lauzon et Mont-Marie, le fort No 1 et la mare à Bourdon (devenue la mer à Pompon).

Terre # 14, 2X30 arpents, Jacques Bégin (16..-64), concession le 4 octobre 1661. Propriété de Louis Bégin, son fils en 1664. Propriété de Gabriel Lemieux, 22 juin 1665 (greffe Duquet).

Du fief Sainte-Anne à celui des Jésuites. Entre le fief Sainte-Anne et celui des Jésuites, en allant vers l'ouest, il y avait à l'origine 4 terres, s'étendant sur exactement 11 1/2 arpents de front, d'après la somme des largeurs de ces terres, indiquées dans les actes de concession. C'est également ce que confirme une déclaration du 18 septembre 1688, de même que l'aveu et dénombrement de 1723, qui assigne à ces terres les Nos 15, 16, 17 et 18. Cette dernière dont la "ligne" est longe la rue Saint-Omer, se trouve aujourd'hui la première de la ville de Lévis, en partant de la limite est.

Terre No. 17, 3 arpents de front. Concessionnaire, Louis Bégin (1631-1708), 20 novembre 1655 (greffe Audouart). Devenu la propriété de Jean-Baptiste Bégin (16..-1730) entre 1709 et 1723.

Site actuel: D'après M. J.-P. Bégin, dans son ouvrage "La famille Bégin, ses branches et ses alliances" (1940), qui s'appuie surtout sur le cadastre seigneurial abrégé de 1854-57, cet auteur situe cette terre ancestrale sous les Nos. 74 et 75. Ce dernier lot a une largeur d'environ 1.9 arpents, alors que le lot 74, au sud-ouest, a environ 1.1 arpents, ce qui fait bien une terre de 3 arpents de front à l'origine. Ce serait à peu près au centre de ce lot 74 de l'époque que la côte Fraser, prolongement de la rue du même nom sur la falaise à Lévis, joint la rue Commerciale, qui longe le fleuve. A la hauteur du haut de la côte Fraser, ce lot No. 74, (tranche ouest de la terre No. 17 de Louis Bégin) se trouve donc presqu'entièrement sur le territoire de Lévis. Mais plus haut encore, soit le long de la rue Saint-Omer, la largeur de la partie de ce lot qui se trouve dans Lévis va en diminuant, de sorte qu'à la hauteur de la rue Saint-Georges, en allant vers le sud, la limite ouest de cette terre No. 17 coïncide avec la ligne de séparation de Lauzon-Lévis. Ceci serait dû au fait que la rue Saint-Omer, relativement récente, ne suit pas de façon parfaite l'alignement des terres.

 

Le site de la ville de Lévis.

C'est la ligne de séparation entre les lots seigneuriaux Nos. 75 et 74 de l'époque, sur la terre (No. 17) de Louis Bégin (1631-1708), dans le quatier actuel de Bienville, qui parait avoir donné naissance à cette ligne de séparation de Lauzon-Lévis. A partir du ruisseau qui séparait les terres de Guillaume Couture et de François Bissot de la Rivière dans Lauzon, ou plus précisément encore, à partir de la terre No. 11 de ce dernier comprise, jusqu'au dit lot seigneurial (No. 75) aussi inclus, il y avait autrefois et il y a encore:

1e d'après la somme des largeurs des terres concédées:

24.9 arpents

2e d'après l'aveu et dénombrement de 1723:

24.15 " (1)

3e d'après le plan cadastral Legendre--Bégin, de 1858:

24.5 "

4e d'après les cartes municipales de Lauzon et de Lévis:

24.5 " 4,700pieds

5e en moyenne:

24.5 "

6e écart maximal

144 pieds, ou 3/4 " (1)

(1) Ecart dû surtout au dénombrement de 1723, qui ne donne plus que 5 1/4 arpents de largeur aux terres Nos. 15 et 16 réunies, au lieu de 6 arpents de front en tout, comme le spécifient les actes de concession.

C'est ainsi que la tranche est de la terre ancestrale de la famille Bégin (No.17), c'est à dire le lot seigneurial No. 75, de 1.9 arpents de front, se trouve dans Lauzon, alors que la tranche ouest de cette même terre, soit le lot seigneurial No, 74 de 1.1 arpents de largeur, se trouve dans Lévis.

 

Le premier chemin du roi de la Nouvelle France.

Dans toutes les concessions qu'elle avait octroyées la famille de Lauzon avait pris soin de réserver vingt toises sur la grève afin d'y faire plus tard une voie publique.

Le plus ancien règlement concernant nos voies publiques porte la date du 13 mai 1665. Le Conseil supérieur réglait alors que toutes personnes qui avaient ou qui auraient des clôtures à faire sur le bord du fleuve, devaient les mettre en sorte qu'il reste deux perches libres au dessus des plus hautes marées pour la liberté tant du passage des charettes et des bestiaux que de la navigation. Ce règlement général à toutes les personnes du Canada qui bordaient le fleuve Saint-Laurent fixait donc sur la grève un chemin de deux perches de largeur, soit trente-six pieds français (38.36 pieds anglais) au dessus des plus hautes marées. Telle fut l'origine du premier chemin du roi de la colonie.

Les deux rochers qui terminaient la pointe de Lévy se trouvaient à séparer les terres de Couture et de Bissot du fleuve et il était impossible en cet endroit de faire courir le chemin du roi le long de la grève ainsi que le voulait le règlement de 1665. D'un autre côté, Bissot et Couture s'opposèrent à ce que l'on trace le chemin public à travers leurs prairies, qui bordaient les rochers vers la terre ferme. Ils étaient prêts à suivre l'ordonnance, mais ils ne voulaient pas aller plus loin.

Cette prétention donna lieu à un procès, impliquant tous les habitants de la seigneurie établis depuis la limite est, en incluant même deux colons du futur fief de la Martinière, jusqu'au fief des Jésuites, sur le territoire de Lévis. Incidemment, une liste de seize colons, qui portèrent plainte en 1667, devant le lieutenant de la prévôté de Québec, contre Bissot et Couture, aussi bien que contre l'ordonnance elle-même, permet d'établir le nombre exact de familles alors établies sur le territoire actuel de Lauzon. Ces seize colons, que nous mentionnons ci-après dans l'ordre de leurs terres, d'est en ouest, étaient d'abord Jean Carrier et Louis Gézeron dit Brulot (de la Martinière), Jean Joly, André et Guillaume Albert, Jean Chauveau dit Lafleur, Noël Pourveu dit Lafortune, Jean Guay, Jean Durand dit Lafleur, et Robert Chartier, Gabriel Lemieux, Théodore Sureau et Michel Buisson de Saint-Côme, ces quatre derniers étant censitaires du fief Sainte-Anne, et enfin François Becquet, Simon Rocheron et Louis Bégin.

On peut se demander pourquoi les colons, établis sur le territoire qui s'étendait depuis la limite ouest actuelle de Lauzon (la rue Saint-Omer) jusqu'à la Chaudière, qui étaient dans le même cas, n'avaient pas protesté comme les autres.

Quoiqu'il en soit, le 23 juin 1667, le prévôt ordonnait à tous ces colons de livrer un chemin pour la liberté publique, tant des bestiaux qu'autrement au plus proche que faire se pourra au dessus des marées de la largeur d'une perche (19.18 pieds anglais) et que tous ensemble travailleraient et fourniraient les pieux nécessaires par égale portion comme chose publique et nécessaire. Mais ce n'est pas si tôt qu'on eut ce fameux chemin du roi. Nos ancêtres se faisaient toujours tirer l'oreille pour faire des cadeaux au roi, même lorsqu'il y allait de l'intérêt public.

Les habitants de la rive droite du fleuve, en 1738. Un procès-verbal du grand voyer, relatif à la construction d'un pont sur la rivière des Etchemin par les habitants du premier rang de la côte sud, en 1738, nous donne les noms à partir et y compris ceux du fief de la Martinière jusqu'au haut de la côte plus tard dite du domaine, dans Saint-Thélesphore.

Terre no. 17x, Jacques Bégin (1696-1756), fils de Louis. Terre no. 17, les héritiers de Jean-Baptiste Bégin (16..-1730), fils de Louis.

 

Le fief des Jésuites entre 1723 et 1765.

Ignace Carrier possédait sous les nos. 21 et 22, la dernière terre du fief des Jésuites, laquelle avait une largeur de 6 arpents de front, sur 80 de profondeur, sauf quant à l'arpent acquis en 1730. D'après le procès-verbal du grand voyer de 1738 cette terre des Carrier était alors divisée en trois tranches. La troisième et dernière tranche de cette terre, se terminant à la rue Guenette comprise, était vraisemblablement passée d'Ignace (Philippe) Carrier et Rosalie Duquet, sa seconde épouse, à leur fils ainé Jean-Baptiste (1711), qui avait épousé Louise Guay, à Lévis, le 16 juin 1735. Cette terre passa ensuite à la fille de ces époux, Suzanne Carrier (née en 1749), mariée à Lévis, le 25 octobre 1779, avec André Bégin (né en 1734), fils de Joseph et de Geneviève Roch(er)on. Ce serait leur fils André, garçon majeur, qui, le 4 février 1800, en présence du notaire Berthelot, aurait fait donation de la terre en question à Jean-Baptiste Carrier, garçon majeur, qui mourut célibataire. Ce dernier avait laissé ses biens à ses neveux et nièces, enfants de Jean-Baptiste Carrier et Catherine Bégin, (mariés à Lévis, le 10 janvier 1764).

Généalogie de la famille de feu M. Théophile Carrier.

IV- Etienne Carrier, né en 1754, marié à Lauzon, le 21 avril 1777, avec Charlotte Bégin, fille de Michel et de Josephe Turgeon.

 

Le carrefour des quatre chemins.

Ignace Couture, né en 1764, fils d'Ignace et de Véronique Carrier, ces derniers alors propriétaires de la maison des Fanchon-Couture, avenue Plante, a dû naître dans cette maison. Il épousa à Lévis, le 22 janvier 1788, Geneviève Samson, fille de Jean et de Geneviève Carrier. Leur fils Ignace, charpentier (179.-1844), épousa à Lévis, le 23 novembre 1819, Anastasie Lefebvre-Boulanger (1791-1859), fille de Louis et de Marie-Angélique Bégin. Dans son contrat de mariage, que reçut le notaire Têtu, le 4 du même mois, son père lui faisait don d'un lot à bâtir, situé dans le haut de la côte du Passage, côté est. Il ne tarda pas à y construire sa résidence. C'est sur cet emplacement, peu après la mort d'Ignace Couture, leur père, que Georges Couture (1824-1887), et Edouard Couture (1833-1919), établirent leur premier magasin, bientôt suivi d'un second, cette fois, en brique d'Ecosse, avec façade en pierre de taille, et où ils ne tardèrent pas à faire fortune.

Cette solide construction, qui ne correspondait plus aux conditions du commerce, a été démoli, vers 1930, lorsque ses propriétaires MM. Edouard Perrault, neveu de l'un des fondateurs de l'entreprise, et Louis-Philippe Bégin se sont retirés des affaires.

 

Les terres des Carriers à Lévis.

La terre No. 25, moitié ouest ou environ de ces mêmes cinq arpents, laquelle longeait le fief Saint-Vilmé,(le 27 juin 1738 (greffe Barbel), le seigneur Charest cédait à Augustin Carrier, une terre de 3 arpents de front, située en face de Québec, entre les habitations de Jean Carrier et de Jean-Baptiste Bégin. Cette cession demeure énigmatique. Voyez les terres nos. 17 et 18), était passée à Augustin Carrier (1709-1757), fils d'Ignace (1694-1765).

 

Jacques et Louis Bégin.

Jacques Bégin, de la paroisse Saint-Léonard, à Honfleur, en Calvados, était apparement veuf lorsqu'il passa en Nouvelle-France, avec son fils Louis, en 1655 ou peu avant.

Pour une raison qu'on ignore, la terre (No. 17) que le père et son fils devaient défricher ensemble fut concédée par billet du seigneur de Lauzon, au nom de Louis Bégin (fils), le 18 novembre 1655, billet qui fut déposé dans le greffe du notaire Guillaume Audouart, le 20 du même mois.

Le 4 octobre 1661 (gfe Becquet), Jacques Bégin obtenait de Jean Bourdon concession d'une terre (No. 14) de 2 arpents de front sur 30 de profondeur, située dans son arrière-fief de la côte de Lauzon. Comme arpenteur et comme ingénieur, aussi bien qu'en qualité de procureur général, Jean Bourdon avait rendu de grands services au pays naissant. C'est pour lui marquer son appréciation de façon tangible que le seigneur de Lauzon lui avait concédé, le 30 mars 1655, cet arrière-fief qui devait bientôt être étendu à 9 arpents de front sur 160 de profondeur. Ce beau domaine se trouvait au centre actuel de la ville de Lauzon. C'est cet arrière-fief que Bourdon abandonna aux Ursulines, le 18 octobre 1660 comme dote de sa fille. Entretemps , il y avait concédé trois terres (les Nos. 13, 14 et 14x) situées comme il suit, d'est en ouest, Robert Chartier, Jacques Bégin et Théodore Sureau.

En 1661, Jacques Bégin avait peut-être eu l'intention de se remarier, ou aurait-il voulu plutôt laisser le champ libre à son fils, qui songeait probablement lui aussi à contracter mariage. Ce serait pourquoi il s'était fait concéder une nouvelle terre bien à lui. Mais Jacques Bégin se noya devant Québec en 1664 et sa terre passa à Louis Bégin (1631-1708) son unique héritier. Ce dernier vendit cette terre de son père, l'année suivante, à Gabriel Lemieux, qui allait y élever sa famille.

Au recensement de 1667, on donne 32 ans à Louis Bégin, qui n'est pas encore marié. Seul à la maison, il compte 8 arpents de terre en valeur et il garde 3 bêtes à cornes. Assurément il occupe sa terre (No. 17) de Lauzon, située immédiatement à l'ouest de celle de feu Nicolas (Du)Pré. C'est sur cette terre qu'il allait bientôt élever ses neuf ou dix enfants. Louis Bégin avait été baptisé en la paroisse Saint-Léonard de Honfleur, le 28 septembre 1631. Fils de feu Jacques Bégin et de défunte Anne Meloque, il épousa à Québec, le 15 octobre 1668, Jeanne Durand (1654-1722), fille de feu Martin Durand, de Quimper-Corentin, évêché de Cornouailles en Bretagne.

Françoise Durand, veuve de Martin Durand, la mère de la jeune femme, était remariée à Simon Roch(er)on, son voisin de côté est, Jeanne Durand était aussi la soeur de Françoise, qui devait épouser Gabriel Samson, l'année suivante.

Au recensement de 1681, Louis Bégin est dit âgé de 44 ans. Né en 1631, il en avait donc 50, mais il devait avoir l'air jeune, car en 1667, on l'avait aussi rajeuni de six ans. A Jeanne Durand, sa femme, on donne 29 ans. Ils ont quatre enfants; Marie-Anne, 12 ans, Marguerite, 9, Elisabeth, 6 et Jeanne, 3 ans. Tanguay n'a pas retracé l'acte de baptême de ce dernier enfant, du moins sous le prénom de Jeanne, mais il rapporte sous la date du 14 octobre 1678, le baptême de Louis Bégin, son frère, qui avait exactement 3 ans en 1681, dont il n'est pas question dans le recensement et dont nous n'avons aucune trace. L'acte de baptême de cet enfant aurait-il été mal lu. Louis au lieu de Jeanne ou celle-ci serait-elle jumelle avec Louis? Ces époux ont alors 8 arpents de terre en valeur, gardent 3 bêtes à cornes et possèdent un fusil.

Sur l'un des plans préparés à l'occasion de l'attaque de Philpps, sur Québec, Robert Villeneuve nous montre en 1690 une partie du rivage de la Pointe de Lévy, depuis l'église de Saint-Joseph jusqu'en face de Québec. Sur la grève, sont indiquées, vis-à-vis le quartier actuel de Bienville, les maisons de Louis Bégin et de Jacques Samson. M.J.-P.Alphonse Bégin qui a soigneusement étudié le site de l'habitation de Louis Bégin, croit qu'il s'agissait plutôt de leurs cabanes de pêche. Louis Bégin, décéda sur sa terre de Bienville et fut inhumé dans le (premier) cimetière de la pointe de Lévy, situé au nord de l'église actuelle de Saint-Joseph, le 26 décembre 1708.

Jeanne Durand, son épouse, lui survécut près de quatorze ans et fut inhumée au même endroit, le 28 juillet 1722. Ce sont, à part Jacques Bégin, les premiers ancêtres au pays de toutes nos familles Bégin d'origine canadienne-française. De leur mariage étaient nés au moins neuf enfants.

Ce sont:

1-Marie-Anne (1669-1687), mariée probablement à la pointe de Lévy à Louis Guay (1660-1741), fils de Jean Guiet et de Jeanne Mignon. Etablis sur la terre No. 2 de Lauzon.

2-Marie-Marguerite (1672-1733), mariée à Saint-Joseph de la Pointe de Lévy en 1695 à Eustache Couture dit Bellerive (1662-1745), contrat 7 novembre, gfe Métru. Etablis sur la terre No. 37 du 1er rang de Beaumont.

3-Marie-Thérèse, née, baptisée et décédée en 1674.

4-Elizabeth (1675-1695), mariée à Saint-Joseph de la Pointe de Lévy en 1693 à Etienne Rocheron, fils de Simon. Etablis sur la terre No. 16 de Lauzon, contrat de mariage 26 juillet (gfe Genaple).

5-Louis, né et baptisé en 1678, dont on perd la trace après 1690.

6-Suzanne (16..-p.1731), mariée à Lauzon, le 2 mai 1709 à Laurent Poiré (1681-1741), fils de Laurent, du fief de La Martinière, contrat 28 avril (gfe LaCétière).

7-Jean-Baptiste, qui épousa à Lauzon, le 23 janvier 1714, contrat 15 janvier (gfe Rageot), Louise Carrier (1695-1728), fille de Jean Carrier, du fief de La Martinière. C'est Jean-Baptiste Bégin qui succéda à son père sur le bien de famille et à sa mort, le 7 novembre 1730, la terre passa à son fils Jean-Baptiste (1717-1781), arrière petit-fils de Jacques (1).

8-Etienne, (1694-1759), qui épousa à Lauzon le 27 mai 1722 Marie-Geneviève Rocheron (1701-p.1745), fille d'Etienne, contrat 25 mai (gfe LaCétière).

9-Jacques, (1696-1756), qui épousa à Lauzon le 15 juin 1722, contrat 14 juin (gfe LaCétière), Charlotte-Geneviève Rocheron (1699-p.1744), fille d'Etienne, soeur de la précédente.

Tanguay mentionne un dixième enfant, dont il n'a retracé ni la naissance, le mariage et la mort. C'est apparemment une erreur.

 

Le ruisseau qui séparait la terre de Guillaume Couture de celle de François Bissot de la Rivière à Lauzon passe maintenant sous la rue Saint-Joseph, presque vis-à-vis le prebytère actuel. D'après la carte municipale de Lauzon, il y a, entre cette terre (No. 10) de Couture et l'ancienne ligne de séparation de Lauzon-Lévis, qui longe, à une centaine de pieds à l'est de la rue Saint-Omer, une distance de 4,800 pieds, soit exactement 25 arpents. Or, selon nos tableaux, les terres No. 11 (de Bissot) jusqu'à la terre No. 17 (de Louis Bégin) comprise, s'étendaient sur environ 26 arpents. Il s'en suivrait que la terre de Louis Bégin se trouverait aujourd'hui à cheval sur cette ligne de séparation.

La côte Fraser se trouve entièrement sur la tranche ouest (lot seigneurial No. 74, de 1.1 arpent de largeur) de la terre ancestrale des Bégin. La rue Saint-Omer, relativement récente, prolonge, sur la falaise, la côte Fraser, dont elle suit l'alignement, un tout petit peu à l'ouest, jusqu'à sa jonction avec la rue Saint-Georges, autrefois chemin d'en haut.

Cette terre de Louis Bégin, d'une largeur de 3 arpents, était donc la dernière située en grande partie sur le territoire actuel de Lauzon. Comme on compte environ 600 pieds, de centre à centre, de la rue Saint-Antoine, dans Bienville, à la rue Saint-Omer dans Lévis, et qu'en retranchant 25 pieds qui sont de trop, comme partie de la largeur de ces deux rues, nous arrivons exactement à une largeur de 3 arpents, nous croyons que la terre de Louis Bégin s'étendait entre deux lignes latérales représentées par les rues Saint-Antoine à l'est et Saint-Omer à l'ouest.

A la hauteur de l'église de Saint-Antoine de Bienville, ces 3 arpents sont occupés par le presbytère et par le couvent des religieuses de Saint-Louis-de-France, sur la rue de ce nom.

La rue Cardinal-Bégin, dans Bienville, parallèle à la côte Fraser, qui conduit de la rue Saint-Louis-de-France à la rue Saint-Joseph, se trouve entièrement sur l'ancien lot seigneurial No. 75 de la terre ancestrale des Bégin.

Sur cette terre de Louis Bégin, la carte de Catalogne de 1709 mentionne F.Balin. Aurait-on voulu inscrire Louis Bégin, pourtant décédé en fin de décembre 1708, ou son fils Jean-Baptiste qui lui succéda? En tout cas, c'est bien celui-ci que l'aveu et dénombrement de 1723 indique comme propriétaire de cette terre No. 17 de 3 arpents de front sur 40 de profondeur.

Dans son étude sur sa famille, M.J.-P.Alphonse Bégin donne en hors texte un extrait du plan Legendre de 1858, où l'on voit, divisée en deux tranches, sous les Nos. cadastraux de l'époque 75 et 74 (d'est en ouest) la terre ancestrale des Bégin. On y observe en outre que l'actuelle rue Fraser, sur la falaise, pénètre au centre de ce lot No. 74 au haut de la côte Fraser à peu près à l'endroit où elle tourne vers le bas pour suivre ensuite l'alignement des terres jusqu'à sa jonction au bas de la côte, soit avec la rue Saint-Joseph à l'est ou la rue Commerciale à l'ouest. Il s'en suit que non seulement les maisons situées du côté est de la côte Fraser, mais toutes celles construites sur le côté opposé, de même que l'ancienne pharmacie du Dr Joseph Leblond, qui fait le coin sur la rue Commerciale, se trouveraient sur cette partie de la terre des Bégin.

Le lot seigneurial No. 74 tout entier, d'une largeur de 1.1 arpents (ou 211 pieds) se trouverait donc dans Lévis. Mais sur le plan municipal de Lévis, la côte Fraser longe la ligne ouest de ce lot No. 74, qui le sépare de la terre No. 18, situant ainsi sur la terre voisine (No. 18) les maisons construites sur le côté ouest de cette côte. Cette dernière terre était celle qui avait appartenu à Jacques Samson, puis au fils de celui-ci, Ignace, et plus tard à une certaine branche de la famille Bégin.

Toutefois, l'ancien magasin de la famille de M.Louis (Louison) Bégin (1832-1929) portant présentement le No. 13 de la rue Commerciale, à Lévis, plus tard l'épicerie Bouffard, puis l'épicerie Frégeau, ne se trouverait pas sur la terre ancestrale. Cette propriété nous paraît située sur le lot seigneurial No. 73, voisin du côté ouest de la terre des Bégin. Une partie de ce lot était passée à Etienne Bégin, marchand, tanneur, grand'père de feu M.Louis Bégin, dont celui-ci avait apparemment hérité. C'est ce qui fait que ce dernier avait vendu, longtemps avant 1927, (gfe Adjutor Roy) à l'Hôtel-Dieu de Lévis, ce qui lui restait de ce lot, formant aujourd'hui la tranche d'extrème est du terrain de cet hôpital, entre la rue Wolfe et l'avenue Mont-Marie.

M.J.-P.Alphonse Bégin fait encore observer que la terre ancestrale des Bégin fut finalement traversée par trois chemins. Ce sont d'abord 1e le sentier dans la falaise qui permettait de se rendre sur la grève pour y quérir le produit de la pêche, et qui devint par la suite la côte Fraser, puis 2e le chemin du roi, tracé en 1713 et enfin, 3e la petite route verbalisée en 1765, maintenant cette partie de la rue Saint-Joseph qui permet de communiquer du pied de la côte Fraser dans Bienville à la fourche des chemins dans Lauzon. C'est là que la Petite Route joint le chemin du roi(ou d'en haut), aujourd'hui la rue Saint-Georges pour les gens de Lévis.

Sur le plan cadastral de 1858, cette terre est divisée en deux tranches d'inégale largeur, soit 1 arpent et 9 perches pour la tranche nord-est (No. 75) et 1 arpent et 1 perche pour la tranche sud-ouest (No. 74) formant 3 arpents de front en tout.

Nous empruntons à M.J.-P.Alphonse Bégin, en le complétant quelque peu ce qui suit relativement à cette terre de Louis Bégin à Bienville et aux deux familles Bégin, qui l'ont occupée au moins en partie, de père en fils durant plus de 260 ans. La terre ancestrale ne fut divisée d'abord en deux tranches égales que sous la troisième génération.

Propriétaires successifs

I-Louis Bégin (1631-1708)Marié à Québec, le 15 octobre 1668 à Jeanne Durand (1654-1722) Concession: 18 novembre 1655.

II-Jean-Baptiste Bégin marié à Lauzon, le 23 janvier 1714 à Louise Carrier (1675-1728).

III-Jean-Baptiste Bégin (1717-1781) Marié 1e à Lauzon, le 23 novembre 1739 à Louise Bourassa (1716-1748) 2e à Saint-Laurent, I.O., le 23 juin 1750 à Gertrude Pouliot (1728-ant.1764) et 3e à Lauzon, le 28 février 1764 à Marie-Anne Dussault.

 

Tranche A du nord-est lot seigneurial 75, alors de 1 1/2 arpents de front

IV-Ambroise Bégin (1754-1818) (issu du 2e mariage) marié à Lauzon le 21 janvier 1778 à Marguerite Carrier cf: contrat de mariage 3 janvier 1778 (gfe Parent) il acquiert 1/4 de la tranche B sa terre a alors 1.9 arpents de front.

V-Ambroise Bégin marié à Lauzon le 16 janvier 1804 à Angélique Guay (cf: 24 septembre 1803 (gfe Laforce).

VI-Isidore Bégin (1824-1911) marié à Lauzon, le 28 janvier 1845 à Olive Bourget (1824-1906) (cf: 4 et 6 septembre 1845 (gfe Couillard).

VII-Philéas Bégin marié à Lauzon, le 8 février 1875 à Luce Samson fille d'Edouard et d'Adélaïde Guay.

 

Tranche B sud-ouest lot seigneurial 74, alors de 1 1/2 arpents de front.

IV-Jean-Baptiste Bégin (issu du 1er mariage) marié à Lauzon le 8 avril 1763 à Marie-Rose Nolin, née en 1745 (cf: 3 avril 1781 (gfe Miray) ils ont une maison en pierre de champ cf: 31 décembre 1792 (gfe Miray) sa terre a alors 1.1 arpents de front.

V-Jean-Frs-Xavier Bégin, né en 1767 marié à Lauzon le 22 janvier 1793 à Suzanne Bourget cf: 31 décembre 1792 (gfe Miray).

VI-Michel Bégin (....-1867) marié à Lauzon, le 24 janvier 1843 à Ursule Bourget.

VII-Isidore Bégin (1824-1911).

 

Julien Chabot et D.C.Thompson

 

Voici maintenant la généalogie de M.Louis (Louison) Bégin, dont les ancêtres ont été propriétaires de la terre No. 18 (lots seigneuriaux 73 et 72), dont il a été question plus haut. Jusqu'à la quatrième génération, les ancêtres sont les mêmes que les propriétaires de la tranche B de la terre ancestrale:

IV-Jean-Baptiste Bégin marié à Lauzon, le 18 avril 1763 à Marie-Rose Nolin, née en 1745.

V-Etienne Bégin, tanneur, marié à Lauzon, le 25 juillet 1796 à Félicité Guay.

VI-Louis Bégin, marchand, marié à Lauzon, le 16 juin 1829 à Marie-Josephe Samson (1812-p.1884) conseiller de Lévis, 1861-1872.

VII-Louis Bégin (1832-1929), marchand, marié à N.D. de Lévis, le 15 février 1859 à Angélique Lecours (1841-1904), conseiller à Lévis, 1891-1894, 1902-1907, sans descendance masculine.

 

On voit dans l'aveu et dénombrement de 1723 pour la seigneurie de Lauzon, que Jean-Baptiste Carrier y occupe la terre No. 18, de 2 1/2 arpents de front, située entre celles de Jean-Baptiste Bégin, au nord-est, et de Michel Lemieux, au sud-ouest. On trouve au greffe de François Rageot en date du 15 janvier 1714 un contrat de mariage de Jean-Baptiste Bégin, fils de Louis (1) avec Louise Carrier (1695-1728), mais celle-ci était la fille d'Ignace (II). Le mariage fut célébré à Lévis le 23 juillet suivant.

Guillaume Couture, le premier colon de Lévis, a eu six fils, dont cinq se sont mariés. Eustache Couture dit Bellerive (1667-1745), frère de Charles Couture dit Lafrenaye, épousa à Lauzon (Saint-Joseph), en 1695, Marie-Marguerite Bégin (1672-1700), fille de Louis Bégin, un autre des tout premiers colons de Lauzon.

Jean Gely n'est pas mentionné à Lauzon sur la carte de Catalogne de 1709, mais on voit dans l'aveu et dénombrement de 1723 qu'il y possède 3/4 d'arpent de terre de front sur 40 de profondeur (terre No. 16) entre celles de Jacques Morin-dit-Beauséjour (à l'est), époux de Charlotte Jean, veuve d'Etienne Rocheron, de qui provenait cette bande de terre, et à l'ouest, à la terre de Jean-Baptiste Bégin, dont la limite ouest longe aujourd'hui la rue Saint-Omer, qui sépare les villes de Lauzon et de Lévis.

Guay (Guyet), Louis (1660-1744), qui épousa en premières noces, probablement à la pointe de Lévy en 1686 (sans contrat de mariage) Marie-Anne Bégin (1669-1687), qui décède l'année suivante, fille de Louis Bégin.

Marie-Françoise Huard, mariée à la pointe de Lévy, peu après le 12 avril 1701, date de son contrat de mariage au greffe Lepailleur, à Eustache Couture dit Bellerive (1667-1745), veuf de Marie-Marguerite Bégin (1672-1700) et fils de Guillaume.

Le 20 novembre 1655 le grand sénéchal Jean de Lauzon concédait à Gabriel Lemieux, Nicolas (Du)Pré et Louis Bégin, à chacun 3 arpents de front par 40 de profondeur à la pointe de Lévy, soumis aux redevances seigneuriales d'un sol de cens par arpent, la onzième anguille ou saumon, deux chapons vifs, l'obligation de moudre les grains au moulin banal quand il y en aurait un et le droit de retrait suivant la coutume de Normandie (gfe Audouart).

Jacques Bégin, l'ancêtre de toutes nos familles de ce nom, avait obtenu, en 1661, de Jean Bourdon, concession d'une terre de 2 arpents de front sur 40 de profondeur, dans le fief Sainte-Anne à la pointe de Lévy. Cette terre No. 14 des terres du 1er rang de Lauzon, située entre celles de Robert Chartier, au nord-est, et de Théodore Sureau, au sud-ouest, se trouvait presque voisine de celle que Gabriel Lemieux venait forcément de vendre à François Becquet. C'est qu'il avait toujours l'intention de se fixer dans la seigneurie de Lauzon. Or Jacques Bégin se noya devant Québec en 1664. Il n'avait qu'un héritier, Louis Bégin, son fils, qui possédait sa propre terre (No. 17) à quelques arpents à l'ouest. L'occasion était favorable pour Gabriel Lemieux et comme il était d'affaires, il ne la manqua pas. Dès 1665 il achetait de Louis Bégin la terre en question, labourée et complantée en haut bois.

Laurent Poiré (1681-1741), qui épousa à Lévis le 2 mai 1709 Suzanne Bégin (16..-p.1731), fille de Louis (1) et de Jeanne Durand, qui sont au nombre des premiers colons de Lévis, contrat 28 avril précédent (gfe LaCétière). Laurent Poiré décéda en 1741 et fut inhumé à Québec le 27 mai. Suzanne Bégin, sa femme, mourut après 1731. De ce mariage étaient nés douze ou treize enfants.

Le 18 novembre 1663, Simon Rocheron, tuteur des mineurs (Du)Pré, faisait évaluer par Guillaume Couture et Louis Bégin la concession contenant 6X20 arpents, (au lieu de 3X40) dont 6 1/2 labourables, avec maison et grange, dont la moitié appartient à François Becquet, son voisin (partiellement) défrichée par le premier mari de sa femme.

Etienne Roch(er)on (1668-1703), qui épousa en premières noces à Lauzon, le 26 juillet 1693, Elizabeth Bégin (1675-1695), fille de Louis (1). De ce mariage étaient nées deux filles.

Le Dr Roméo Roy (1885-1963), médecin-chirurgien, établi à Lévis. Il avait épousé, le 6 mai 1911, Marie-Josephe-Yvonne (Naud-dit) Labrie, fille d'Edmond Labrie et de feu Joséphine Bégin.

Marie-Suzanne Samson (1674-1741), mariée à Lauzon, le 10 janvier 1694, à Louis Guay (1669-1744), veuf de Marie-Anne Bégin (1660-1687).

Sur le plan cadastral de l'arpenteur Legendre, de 1858, l'ancienne terre de Jacques Samson porte les Nos. 73 et 72 de l'époque. Nous savons que ce lot 73 (partie est de la terre en question) était passée à un membre de la famille Bégin, avant 1826, puisque le 14 novembre 1826 (gfe Duclos), Félicité Guay, veuve d'Etienne Bégin, (tanneur), avait fait donation de ce lot à ses fils Etienne et Louis Bégin (marchand).

On peut dire que cette première terre de Jacques Samson, située entre celle de Louis Bégin, à l'est, et le fief des Jésuites, à l'ouest, s'étendait entre les rues Saint-Omer, à l'est, et Sainte-Anne, à l'ouest (au bas de la falaise), et de Billy, au sud de la rue Fraser, sur la falaise. Une partie du terrain de l'Hôtel-Dieu de Lévis, située à l'ouest de la rue Saint-Omer, entre les rues Wolfe et l'avenue Mont-Marie, passa de Louis (Louison) Bégin (1831-1929), en 1916 (gfe Adjutor Roy) aux religieuses Hospitalières, qui devaient y construire, peu avant 1927, le nouvel Hôtel-Dieu de Lévis, située rue Wolfe.

La côte Bégin, sur la rue Commerciale, à Lévis, autrefois la côte à Coutois. L'avenue Bégin, à Lévis, autrefois la rue Eden.

  

REPERTOIRE DES ANCIENS, UNIVERSITE D'OTTAWA, 1987.

BEGIN. 

André

André J.M.

Brigitte M. Nola A.

BRUNO

Céline A.M.G.

Claude

Daniel

DANY

Deborah E.

Denis

Eveline

Fernand G.

Francine

François P.

Ghislaine

GILBERT J.E.

Gilles

Ginette

Hélène R.

Henri

Jean R.

Jean-Marc

Jean-Pierre

John

Jules

Laval

Léonard

Louis

Louise M.C.

Luc

Luc

Luc J.

Lucie

Marc

Marc

Marie-Josée

Normand

Normand

Pascale M.

Pierre

Raymond P.

Richard M.

Richard Paul.J.

Robert J.

Roger

Roland

Ronald Fernand

Sylvie Marie A.

Gelineau Louyse

Leger Monique

Robitaille Marthe

  

CATALOGUE DES IMMIGRANTS 1632-1662. MARCEL TRUDEL. HMH, 1983.

1656. La flotte arrive au début de juin.

Elle comprend cinq ou six navires;

129 des 200 (?) nouveaux immigrants, dont deux pour Montréal, sont identifiés.

On ne connaît pas d'une façon certaine l'année de l'arrivée:

Bégin, Jacques,

de Normandie; première apparition: concession d'une terre 4 oct. 1661 (on suppose qu'il vient avec son fils Louis); noyé, inhumé 21 oct. 1664.

Meloque, Diane, épouse du précédent de Normandie (on suppose qu'elle accompagne son mari).

Bégin, Louis,

fils des précédent; de Normandie; obtient une terre 18 nov. 1656; épouse le 15 oct. 1668 Jeanne Durand; inhumé 26 déc. 1708.

 

THE AMAZING STORY OF THE BEGINS IN CANADA. SHARON TAYLOR. HALBERT'S INC. 1984.

How the Begin family got its name and what the name means.

The surname Begin is a comparatively rare name, and appears to be occupational in origin. Researc indicates that it can be associated with the French, meaning, "one who made hats or bonnet."

When you begin to do more extensive research on the Begin name you may have difficulty finding it with the exact spelling which you use today. It in fact, may very well have been spelled differently hundreds of years ago, or you may even know of someone in the family past who actually changed the name. The more research you do, the more likely you'll find that the Begin name was spelled differently years ago. Keep in mind that if you trace the Begin name back several centuries, it is possible to find several different spellings.

Language changes, carelessness and a high degree of illeteracy (sometimes the man himself did not know how to spell his own name) compounded the number of ways a name might have been spelled. Often the town clerck spelled the name the way it sounded to him.

Knowing that different spellings of the same original surname are a common occurence, it is not surprising that dictionaries of surnames indicate probable spelling variations of the Begin surname to be Beghin, Beguine and Beguin.

How an early Begin was granted a coat of arms.

The Begin coat of arms is officially documented in RIETSTAP ARMORIAL GENERAL.

The original description of the arms (shield) is as follows:

"D'arg. a la croix de gu., cant. au 1 d'une merlette du même."

When translated the blazon also describes the original colours of the Begin arms as;

"Silver; a red cross, in the corner a red martlet."

 

The Begin population in the Dominion of Canada.

The story about what makes Canada a unique country and the Begins a great Canadian family is a tale of our collective pasts. Most of all of the Begin ancestors had " the pioneer spirit," for they left homes in other lands and chose to live in Canada. Perhaps they were fleeing religious and political oppression or financial hard times. A directory of the Begin households in Canada, shows Begins residing in all the provinces of Canada and in the Yukon and Northwest Territories.

 

A directory of Begin households in Canada.

A listing of 222 Begin households in Canada, with names and addresses has been compiled and is provided as a chapter to this publication.

  

CADASTRE ABREGE DU FIEF NOTRE-DAME DE LA VICTOIRE, DANS LAUZON.

Appartenant ci-devant à l'ordre des Jésuites.

Fait le 16 mars 1864, par Henry Judah, ecuyer, commissaire.

No. 11. des seigneuries de la couronne. Canada, B.C.

Procédés sous l'Acte Seigneurial Refondue.

Première concession Notre-Dame de la Victoire.

Ref. 8 Dme. Vve. Aug. V. Bégin, superficie 2 arpents 52 perches, montant de la Rente Constituée à être payée par le Censitaire: 1½ pence.

Sur la côte, Ref. 27 Odule Bégin, superficie 12 perches 99 pieds, ½ pence de Rente.

Sur la côte, Ref. 37 Misaël Bégin, superficie 11 perches 36 pieds, ½ pence de Rente.

Deuxième rang, Ref. 172 Etienne Bégin, 7 perches 9 pieds de front par 40 arpents de profondeur, superficie de 30 arpents, 1 schelling 10½ pence de Rente.

 

CADASTRE ABREGE DE L'ARRIERE-FIEF STE. ANNE, LAUZON.

Appartenant aux Dames Ursulines de Québec.

Clos le 26 décembre 1863, par Henry Judah Ecuyer commissaire.

No. 43. Canada, B.C.

 

Procédés sous l"Acte Seigneurial de 1854 et ses amendements.

Concession située à St.Joseph de Lévis,

 

Ref. 41 Magloire Bégin, superficie 1600 pieds, ½ pence de rente.

 

Ref. 42 Magloire Bégin, superficie 1824 pieds, ½ pence de rente.

 

Cinquième rang, Ref. 79 Magloire Bégin, 1 arpent de front par 30 arpents de profondeur, superficie 30 arpents, 1 schelling 5 pences de rente.

 

CADASTRE ABREGE DE L'ARRIERE-FIEF FRANC-ALLEU, LAUZON.

Appartenant aux Dames Ursulines de Québec.

Clos le 26 décembre 1863, par Henry Judah, Ecuyer commissaire.

No. 43. Canada, B.C.

 

Procédés sous l'Acte Seigneurial de 1854 et ses amendements.

 

Concession située dans la paroisse de Notre-Dame de la Victoire.

 

Ref. 9 Pierre Béjin, 1 arpent de front par 40 arpents de profondeur, superficie 40 arpents, 1 schelling 6 pences de Rente.

 

Ref. 10 François Béjin, 2 arpents de front par 40 de profondeur, superficie 80 arpents, 3 schellings de Rente.

 

Ref. 11 Benjamin Béjin, 1 arpent de front, superficie 1 arpent, ½ pence de rente.

  

DICTIONNAIRE GENEALOGIQUE DES CANADIENS-FRANCAIS (1608-1760) G.DROUIN, INSTITUT GENEALOGIQUE DROUIN.

Le marié(parents du marié) la mariée(parents de la mariée)lieu/date.

BEGIN,

Charles(Jean-Baptiste/Louise Carrier) épouse Suzanne Duquet (Jean/Geneviève Hallé) à St-Joseph de Lévis le 29 octobre 1744.

Charles(Charles/Suzanne Duquet) épouse M.-Josephte Lacasse (Antoine/M.-Josephte Huot) à Beaumont le 3 juillet 1780.

Charles(Jacques/Geneviève-Charlotte Rochon) épouse Louise Samson (Etienne/Angélique Guay) à St-Joseph de Lévis le 24 août 1761.

Charles-Etienne(Etienne/M.-Geneviève Rochon) épouse Marthe Turgeon (Joseph/M.-Josephte Jérémie) à Beaumont le 16 août 1756.

Etienne(Etienne/M.-Geneviève Rochon) épouse Louise Grenet (Pierre/M.Louise Guay) à St-Joseph de Lévis le 13 février 1764.

Etienne(Louis/Jeanne Durand) épouse M.-Geneviève Rochon (Etienne/Charlotte Jeanne) à St-Joseph de Lévis le 27 mai 1722.

Etienne(Etienne/M.-Geneviève Rochon) épouse Geneviève Samson (Joseph/Catherine Guay) à St-Joseph de Lévis le 23 novembre 1751.

François(Joseph/M.-Anne Huot) épouse M.-Charlotte Boilard (Claude/Françoise Bouré) à Beaumont le 22 janvier 1788.

François(Jean-Baptiste/M.-Louise Bourassa) épouse Madeleine Carié (Joseph/Madeleine Laroche) à St-Joseph de Lévis le 17 février 1770.

Jacques(Jacques/Geneviève-Charlotte Rochon) épouse Véronique Bourassa (François/Marguerite Jourdain) à St-Joseph de Lévis le 11 janvier 1751.

Jacques(Louis/Jeanne Durand) épouse Geneviève-Charlotte Rochon (Etienne/Charlotte Jeanne) à St-Joseph de Lévis le 15 juin 1722.

Jacques(Jacques/Geneviève-Charlotte Rochon) épouse Charlotte Samson (Ambroise/M.-Anne Morin) à St-Joseph de Lévis le 17 juin 1754.

Jean-Baptiste(Jacques/Geneviève-Charlotte Rochon) épouse Catherine Bourassa (François/Catherine Couture) à St-Joseph de Lévis le 8 janv. 1770.

Jean-Baptiste(Jean-Baptiste/Louise Carrier) épouse M.-Louise Bourassa (François/Marguerite Jourdain) à St-Joseph de Lévis le 23 nov.1739.

Jean-Baptiste(Louis/Jeanne Durand) épouse Louise Carrier(Ignace/Perrine-Geneviève Grenet) à St-Joseph de Lévis le 23 jan.1714.

Jean-Baptiste(Jean-Baptiste/Louise Carrier) épouse M.-Anne Dussault (Jean/Angélique Huard) à St-Joseph de Lévis le 28 février 1764.

Jean-Baptiste(Jean-Baptiste/M.-Rose Nolin) épouse Catherine Hallé (Louis/Françoise Régis Carrier) à St-Joseph de Lévis le 27 oct.1788.

Jean-Baptiste(Jean-Baptiste/M.-Louise Bourassa) épouse M.-Rose Nolin (Pierre/M.-Rose Bouchard-Dorval) à St-Joseph de Lévis le 18 avril 1763.

Jean-Baptiste(Jean-Baptiste/Louise Carrier) épouse Gertrude Pouliot (Jean/Anne Denis-Lapierre) à St-Laurent, I.O. le 23 juin 1750.

Joseph(Jacques/Geneviève-Charlotte Rochon) épouse M.-Josephte Guay (Charles/Madeleine Labrecque) à St-Joseph de Lévis le 18 avril 1763.

Joseph(Jean-Baptiste/Louise Carrier) épouse M.-Anne Huot(Laurent/M.-Josephte Cadoret) à St-Joseph de Lévis le 18 jan.1751.

Joseph(Jean-Baptiste/M.-Louise Bourassa) épouse M.-Anne Levasseur (Louis/M.-Anne Journeau) à St-Joseph de Lévis le 5 nov.1765.

Louis(Jacques/Anne Meloque) épouse Jeanne Durand(Martin/Françoise Brunet) à Québec le 15 oct.1668.

Louis(Etienne/M.-Geneviève Rochon) épouse M.-Geneviève Lacasse (Charles/M.-Geneviève Gontier) à Beaumont le 6 nov.1753.

Michel(Etienne/M.-Geneviève Rochon) épouse Cécile Quentin (Louis/Marie Mathieu) à St-Joseph de Lévis le 23 juillet 1770.

Michel(Etienne/M.-Geneviève Rochon) épouse M.-Josephte Turgeon (Joseph/Marguerite Boutillet) à St-Joseph de Lévis le 19 fév.1753.

Olivier(Joseph/M.-Anne Levasseur) épouse Angélique Bourget (Pierre/Thérèse Paradis) à St-Joseph de Lévis le 8 oct.1810.

  

LA CONQUETE DU CANADA PAR LES NORMANDS.

Bégin, Louis, de S.-Léonard de Honfleur, (Calvados).

Naquit le 28 septembre 1631 de Jacques et Diane Meloque.

Il épousa Jeanne Durand, le 15 octobre 1668, à Québec, et fut inhumé le 26 décembre 1708 à Lévis. 9 enfants.

Ancêtre de feu Son Eminence Louis-Nazaire Cardinal Bégin, archevêque de Québec.

  

LES GRANDES FAMILLES QUEBECOISES. TRANSMO, 1981.

 

Normandie: Bégin (Louis) 1655.

  

DICTIONNAIRE GENEALOGIQUE DES FAMILLES DU QUEBEC. RENE JETTE. PUM,1983.

BEGIN,

Claude (...) de St-Germain, v., arrondissement et évêché de Poitiers, Poitou (Vienne); décédé le 14-09-1704 à l'Hôtel-Dieu Québec (70 ans).

Jacques (...) de Honfleur; décédé noyé devant la basse ville, et sépulture le 21-10-1664 à Québec; cité contrat 18-11-1655 greffe Audouart et cité le 05-11-1663 à Québec. marié vers 1623, à St-Léonard de Honfleur, arrondissement de Pont-L'Evêque, évêché de Lisieux, Normandie (Calvados), à Meloque, Anne (...)(n'est pas venue au Canada).

 

1. Jean b. 01-09-1624 St-Léonard de Honfleur (n'est pas venu au Canada).

2. Louis b. 28-09-1631 St-Léonard de Honfleur m. 1668 Jeanne Durand.

3. Jacques b. 17-09-1634 St-Léonard de Honfleur (n'est pas venu au Canada).

4. Jeanne b. 26-12-1636 St-Léonard de Honfleur (n'est pas venue au Canada).

 

Louis (Jacques & Anne Meloque) b. 28-09-1631 St-Léonard de Honfleur, arrondissement de Pont-L'Evêque, évêché de Lisieux, Normandie (Calvados); décédé le 25 et sépulture le 26-12-1708 à Lauzon; présent aux recensements de 1667 et 1681, à Lauzon. m. 15-10-1668 à Québec à Durand, Jeanne (Martin & Françoise Brunet) d. et s. le 28-07-1722 à Lauzon (68 ans).

1. Marie-Anne n. 02 à Lauzon b. le 03-08-1669 à Québec m. en 1685 à Louis Guay.

2. Marie-Marguerite n. 23 Lauzon b. le 24-06-1672 à Québec m. en 1695 à Eustache Couture.

3. Marie-Thérèse n. à Lauzon et b. le 27-09-1674 à Québec d. le 04 s. le 05-10-1674 à Lauzon.

4. Elisabeth n. le 05 à Lauzon b. le 06-11-1675 à Québec m. en 1693 à Etienne Rocheron.

5. Louis n. à Lauzon et b. le 14-10-1678 à Québec d. après le recensement de 1681.

6. Jacques n. le 12 b. le 14-02-1682 à Lauzon s. le 18-02-1682 à Lauzon.

7. Anonyme masculin n., ondoyé, et s. le 27-02-1683 à Lauzon.

8. Jean-Baptiste n. vers 1685 m. en 1714 à Louise Carrier.

9. Suzanne n. vers 1688 m. en 1709 à Laurent Poiré.

10. Etienne n. le 12 b. le 13-05-1691 à Lauzon m. en 1722 à Marie-Geneviève Rocheron.

11. Charles n. vers 1693 ou 1694 d. entre le contrat du 24-07-1713 greffe LaCetière et contrat du 22-11-1715 greffe Chambalon, Lauzon.

12. Jacques n. et b. le 29-05-1696 à Lauzon m. en 1722 à Geneviève Rocheron.

  

Jean-Baptiste (Louis & Jeanne Durand) d. le 06 s. le 07-11-1730 à Hôtel-Dieu, Québec. m. le 23-01-1714 à Lauzon (contrat le 15 greffe François Rageot) à Carrier, Louise (Ignace & Perrine-Geneviève Grenet).

1. Jean-Baptiste n. le 14 b. le 17-12-1717 à Lauzon.

2. Marie-Anne n. le 22 b. le 23-09-1719 à Lauzon.

3. Charles-Louis n. le 11 b. le 12-04-1721 à Lauzon.

4. Marie-Thérèse n. le 06 b. le 07-02-1723 à Lauzon.

5. Louis-Jacques n. et b. le 12-01-1725 à Lauzon d. et s. le 15-01-1725 à Lauzon.

6. Marie-Elisabeth n. et b. le 25-01-1726 à Lauzon d. le 12 s. le 13-04-1726 à Lauzon.

7. Joseph n. et b. le 17-05-1727 à Lauzon.

8. Anonyme masculin n. et d. le 09 s. le 10-07-1730 à Lauzon.

 

Etienne (Louis & Jeanne Durand). m. le 27-05-1722 à Lauzon (contrat le 25 greffe LaCetière) Rocheron, Marie-Geneviève (Etienne & Marie-Charlotte Jeanne).

1. Etienne n. et b. le 07-03-1723 à Lauzon.

2. Charles n. le 25 b. le 27-10-1725 à Lauzon.

3. Michel b. le 14-02-1728 à Lauzon.

4. Louis n. et b. le 08-04-1730 à Lauzon.

 

Jacques (Louis & Jeanne Durand) m. le 15-06-1722 à Lauzon (contrat du 14 greffe LaCetière) Rocheron, Geneviève-Charlotte (Etienne & Marie-Charlotte Jeanne).

1. Jacques n. et b. le 12-04-1723 à Lauzon.

2. Jean-Louis b. le 01-10-1725 à Lauzon.

3. Marie-Josephe b. le 28-02-1728 à Lauzon.

4. Joseph-Marie n. le 30 b. le 31-08-1729 à Lauzon s. le 09-08-1730 à Lauzon.

 

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