Volume 11

Généalogie des Familles Montreuil et Bégin

par Simonne Montreuil Bégin, Palmarolle 1985

et Marthe Bégin pour le complément et la correction 1998

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Publié et diffusé par GHISLAIN et RICHARD BÉGIN

COLLECTION "LES BÉGIN D'AMÉRIQUE"

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Avant propos.

Un bon jour de l'année 1937, mon père Lorenzo, me confia des notes éparses sur l'origine des familles Montreuil: notes écrites par son oncle Philias, qui semble-t-il avait manqué de courage dans la poursuite de sa recherche généalogique.

A cette époque, mon devoir d'état m'empêchait d'espérer pouvoir continuer les recherches du vieil oncle. Quelque trente ans plus tard en faisant du rangement, je découvris ce "trésor" qui piqua ma curiosité. C'est alors que je décidai, après mûre réflexion, d'entreprendre la généalogie complète des familles Montreuil depuis leur arrivée en terre québécoise et du même coup de compléter celle des Bégin écrite par l'institut Drouin en 1957. Certes, c'était là tout un défi !

Heureusement, dès le départ, je pus bénéficier de la bonne mémoire de mes propres parents et des conseils de mon curé qui m'indiqua la marche à suivre dans mes recherches soit de me procurer tous les certificats de mariage d'une génération à l'autre. Mais à cette époque j'étais loin de m'imaginer que j'aurais à poursuivre mes travaux de recherche sur une période de quinze ans et qu'il me faudrait une année complète pour composer sous sa forme présente, ce volume.

Je sais que mon travail n'est pas parfait... Je suis quand même heureuse de l'offrir tel quel à mes enfants. J'espère que mes efforts et mes démarches seront utiles et agréables à tout membre de ma parenté proche et lointaine. Toute ma reconnaissance aux nombreuses personnes qui m'ont aidée, guidée et encouragée dans cette oeuvre. Sincères remerciements à tous !

L'année 1985 fait de moi une octogénaire, cependant la vieillesse a aussi ses privilèges: celui, par exemple, d'avoir le temps de contempler le cher visage de son passé !! Quelle joie pour un homme de feuilleter à sa guise le devis du travail des aïeux !

 

Louis Sédillot ancêtre des Montreuil, un vaillant défricheur !

Ce Louis Sédilot, ancêtre des familles Sédilot et Montreuil du Canada, naquit en Picardie, à Montreuil-les-Brèches en l'an 1600. Il semble qu'il soit venu demeurer à Paris au cours de sa jeunesse, car c'est là qu'il épousa Marie Charrier en 1628. Devenu veuf, il épousa en seconde noce Marie Grimault veuve de Bonaventure Dagnet, originaire de Gif, Ile-de-France. Dès l'année suivante, soit en 1637, Louis Sédilot traversait l'Atlantique avec son épouse et sa fille Marie, née du premier mariage. En arrivant à Québec, il s'engagea à l'égard de la Compagnie des Cent Associés pour déserter et cultiver les terres qui lui furent présentées.

C'était sans doute un métier extraordinaire que celui de défricheur professionnel des terres. En effet, on louange volontiers le colon qui défriche sa propre terre, mais quel peut être l'immense mérite de celui qui défriche des terres pour ses compatriotes. Ce fut là le rôle de Louis Sédilot. Le Père Paul Lejeune, jésuite décrit avec une certaine précision la vie qu'a dû subir les ancêtres en arrivant en Nouvelle-France. Il faut confesser que les travaux sont grands en ces commencements. Les hommes remplaçaient les chevaux et les boeufs, ils apportent et traînent le bois, les racines, les arbres et les pierres; ils labourent la terre, ils la hersent. Les mouches de l'été , les neiges de l'hiver et mille incommodités sont importunes.

Le Père Jésuite continue en donnant le résultat de l'effort d'un homme dans le défrichement et aussi ce qu'il mange ordinairement. La tâche ordinaire de chacun, par an, est un arpent et demi n'étant diverti par autre chose. On donne à chacun pour son vivre deux pains d'environ six livres, par semaine deux livres de lard, deux onces de beurre, une petite mesure d'huile et de vinaigre, un peu de morue séchée, environ une livre, une chopine de pois, tout cela par semaine; toutefois la chasse apporte son supplément de protéines, ce qui fait que la population jouit d'une meilleure santé qu'en France. Pour leur boisson, on leur donne une chopine de cidre par jour, un pot de bière et parfois un bon coup de vin comme aux bonnes fêtes. L'hiver on leur donne une prise d'eau de vie quand on en a.

Son contrat d'engagement accompli, Louis Sédilot est maintenant libre de retourner en France. Les engagements comportant normalement une clause qui prévoyait le rapatriement de l'engagé à la fin de son contrat de trente-six mois. Ayant soupesé les avantages et les inconvénients de la vie en France et en Nouvelle-France, il optait s'expatrier en permanence. On s'imagine qu'il dût donner satisfaction aux chefs de la Compagnie des Cent Associés, puisqu'en 1640, la compagnie de la Nouvelle-France qui avait pris la succession de la première lui renouvela son contrat.

 

En 1645 Louis Sédilot jugea que le temps était arrivé pour lui de s'établir définitivement sur son propre bien. A cette fin, il se fit donner une concession de terre de Charles Huot de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France à la côte Sainte-Geneviève. A mesure que notre ancêtre avançait en âge, il songeait de plus en plus à établir ses fils. C'est ainsi qu'en 1657, il obtint une nouvelle concession de Louis d'Ail Leboust troisième gouverneur, enfin en 1660, il reçut une troisième concession du gouverneur d'Argenson.

Louis Sédilot pouvait maintenant mourir tranquille, sa famille était bien pourvue,. Entre-temps, le recensement général de la Colonie fait en 1667, témoigne da la vie de labeur de notre ancêtre. En effet, on apprend qu'il avait alors quarante arpents défrichés et trois bestiaux dans son étable. L'année suivante, notre ancêtre fit son testament, enfin il décédait à Québec le 25 janvier 1672.

 

Louis Sédilot (air Ma Normandie)

 

Je naquis sur le sol de France

Faible héritier du sang gaulois!

J'y grandis, fier de ma naissance

En Picardie, Montreuil , l'Artois

Puis dans l'ardeur de ma survie

Cherchant asile, errant toujours,

Je m'établis en Normandie,

Pays béni ! Terre de mes amours !

 

Or, si j'ai bonne souvenance

Je vis un jour de grands voiliers,

Se lancer sur la mer immense,

Quittant des bords hospitaliers,

Songeant alors, l'oeil plein d'envie

Je résolus qu'à leur retour,

Laissant ma chère Normandie

Loin de Montreuil, j'irais vivre à mon tour

 

Et bientôt la Nouvelle-France

Vit les enfants de mes enfants,

Perpétuer la descendance,

Des Picardiens et des Normands

Ils ont grandi dans la patrie

A Sainte Foye, à Charlesbourg

Loin de leur belle Normandie

Et la Pérade demeure leur séjour !

 

Après trois siècles de vaillance

Nous rappelons leur souvenir.

Éclairés par leur existence

Nous préparons notre avenir

Et quand au soir de cette vie,

Nous tomberons à notre tour,

Nous partirons l'âme ravie

Si du flambeau, la flamme luit toujours.

 

Frère M. Hébert E.C. 

 

Première génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

"Les pionniers ne sont pas ceux qui sont passés avec de l'argent, ce sont ceux qui sont restés avec la foi en Dieu et en la terre " L'abbé Arseneault

Louis Sédilot eut une fille de son premier mariage avec Marie Charrier.

I Marie née à Paris en 1629, fille de Louis Sédilot et de Marie Charrier; elle arriva au pays en 1638 à l'âge de 8 ans, elle épousa Bertrand Fafard à Québec, elle se remaria avec René Bernard le 2 février à Trois-Rivières, elle décéda le 12 juin 1689.

 

Louis Sédilot et Marie Grimoult (2è mariage) eurent six enfants nés à Québec.

I Jacqueline née le 21 décembre 1637 épousa Jean Chénier le 23 octobre 1651 à Québec.

II Adrien né le 18 décembre 1639 épousa Jeanne Brière le 22 septembre 1661.

III Étienne né le 9 septembre 1640 épousa Madeleine Carbonnet, fille du Roi le 11 août 1664 à Charlesbourg.

IV Marguerite, née le 4 avril 1643 épousa Jean Aubuchon, dit l'Espérance le 19 septembre 1654 à Trois-Rivières, elle n'avait alors que onze ans;, le mariage fut réhabilité le 12 avril 1655. La fraîcheur de sa jeune épouse ne suffit pas à le contenir, car le 17 juin 1660, Jean Aubuchon fut trouvé coupable d'adultère avec la séduisante Marguerite Boissel épouse de Étienne Blanchard, chirurgien de Montréal. Trouvé coupable, Jean Aubuchon fut condamné à une amende de 600 livres envers le mari. Quelques mois plus tard, il fut condamné à 50 livres d'amende pour trafic d'eau de vie avec les Indiens. Le 2 décembre 1689, Marguerite Sédilot trouve son mari Jean Aubuchon assassiné dans son lit. Jean Paillerault est alors accusé. Après de longues procédures, n'ayant pas de témoin, il fut condamné au temps passé en prison, soit plus de deux ans, à payer les frais du procès. Marguerite demanda d'être déchargée de la calomnieuse accusation faite par Paillerault, à faire réparation d'honneur et qu'il lui soit permis de faire afficher à la porte de l'église Ville-Marie sa bonne renommée et ne faire aucun reproche aux héritiers du dit Aubuchon, Marguerite se remaria avec Pierre Lussaud dit Desruisseaux le 10 février 1687.

V Marie née le 21 octobre 1644 épousa le 16 août 16 Julien Trottier et en seconde noce René Blanchet en 1676.

VI Jean né le 27 janvier 1647 épousa Marie-Claire de la Hogue le 27 septembre 1669, elle qui décéda le 26 août 1687; et en deuxième noce, il prit pour épouse Françoise Charlotte Poitras le 22 février 1689 qui mourait le 27 mai 1749.

Sept enfants étaient nés de ces deux mariages : trois garçons et quatre filles. Chacun des trois fils adopta un surnom différent : Adrien prit le surnom de Brisval, Étienne de Desnoyers et Jean celui de Montreuil. Jean Sédilot est donc l'ancêtre de toutes les familles Montreuil au Canada.

" Hâtons-nous de dire ce qu'étaient les moeurs, les coutumes, les travaux, les vertus de nos pères, avant que les innovations du progrès moderne ne les aient fait entièrement disparaître ."

Philippe Aubert de Gaspé

 

Deuxième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

Le cadet Jean Sédilot dit Montreuil est baptisé le 27 janvier 1647 par le jésuite Barthélémi Vimont, celui-là même qui célébra la première messe à Ville-Marie en 1642. Le 27 novembre 1669, Jean épouse une fille du roi, Marie-Claire Leclerc de Lahogue qui est pauvre puisqu'elle n'apporte à la future communauté que des biens estimés à 50 livres. Elle met au monde dix enfants et décède le 25 août 1687 des suites de ses couches. Jean Sédillot réorganise sa vie et épouse Charlotte-Françoise Poitras, 23 ans, le 22 février 1689. Une neuvaine d'enfants Poitras-Sédillot leur est donnée. Jean, qui exerce le métier de charron à la haute ville de Québec, assure seul la perennité du patronyme Sédillot et Montreuil. Louis, son père, défricheur, jardinier et fermier, meurt le 25 janvier 1672. Sa veuve, qui vit à l'Hôtel- Dieu de Québec avec son fils Adrien, retouche son testament une dernière fois le 25 janvier 1682 puis décède quelque temps après. Elle avait été confirmée par Mgr de Laval le 10 août 1650 à Québec, le même jour que son mari, son fils Adrien et sa fille Marie.
- Sources: Lebel, Gérard. Nos ancêtres, vol. 23. Ste-Anne-de-Beaupré : la Revue de Ste-Anne, 1993.
Dictionnaire biographique du Canada, vol. I (de l'an 1000 à 1700). Québec : Preses de l'Université Laval, 1966

Jean Montreuil épousa à Québec le 27 novembre 1669, Marie-Claire de la Hogue, fille de Marie Lebrun et Gilles de la Hogue de Saint Germain de Paris. elle décéda le 26 août 1687. Sont nés de cette union neuf enfants :

I Anne Marie née le 22 août 1670

II François né le 4 octobre 1673

III Marie-Geneviève née le 10 novembre 1675, épousa Jean Legris le 7 octobre 1692.

IV Louis Charles né le 25 mai 1678 épousa Jeanne Sabatier le 26 août 1704, elle décéda le 9 mars 1757; et son mari le 2 mai 1759 à Sainte Foy.

V Marie née le 27 décembre 1680, épousa Joseph Bisson le 21 mai 1703, elle décéda le 17 mai 1711.

VI Jean-Adrien né le 28 février 1683, épousa Jeanne Dorion le 25 novembre 1705, il décéda le 29 mars 1771 à Sainte-Anne de la Pocatière.

VII Geneviève née le 29 septembre 1685, épousa Jean- Baptiste Prévost le 3 février 1712 à Sainte Foy; elle décéda le 16 décembre 1749.

VIII Claudine Martine née le 20 août 1687.

IX Marguerite épousa Jacques Fayant le 16 octobre 1710.

 

Jean Montreuil se remaria avec Françoise-Charlotte Poitras à Québec le 22 février 1689; ils eurent neuf enfants.

I Jean-Baptiste n 03 b 04 décembre 1689, épousa Marie Barbe Rapin le 23 décembre 1711 à Montréal;il décéda le 13 avril 1766 à Soulange.

II Marie-Louise née le 30 janvier 1693 épousa André Jodoin le 11 octobre 1712.

III Angélique née le 23 juillet 1697 épousa Jean Brunet le 13 janvier 1716.

IV Charles-Joseph né le 13 février 1699 et décédé le 7 février 1703.

V François n 13 b 14 mars 1701 épousa Marie Lahaise le 31 juillet 1724 à Pointe-aux-Trembles.

VI Hubert Simon n 15 b 16 septembre 1702 et décédé le 18 février 1703.

VII Joseph Simon n 15 b 16 décembre 1703.

VIII Marie Josette n 02 b 03 février 1706, épousa Pierre Prévost le 27 février 1724.

IX Angélique Ursule n 12 b 13 novembre 1707 et décédée le 26 novembre 1712.

 

Troisième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

Au plus profond du bois, la patrie a son coeur Un peuple sans forêt, est un peuple qui meurt. André Theurief

 

Jean Adrien Montreuil épousa Jeanne Dorion le 25 novembre 1705 à Sainte Anne de la Pocatière. De cette union naquirent onze enfants.

I Françoise née le 16 mars 1707 au Cap St-Ignace.

II Marie-Anne née le 30 mai 1708, épousa Pierre Robin le 19 janvier 1737

III Jean-Baptiste né le 9 décembre 1710, épousa Louise Bisson le 17 mai 1733.

IV Pierre né le 27 septembre 1715

V Marguerite née le 11 juin 1717, épousa Jean Thomelet le 25 janvier 1733.

VI Marie-Catherine née le 15 septembre 1719, épousa Pierre Poirier le 30 septembre 1737 qui décéda en 1750. Elle se remaria avec Étienne Gastelier le 18 février 1743.

VII Pierre né le 27 novembre 1721 épousa Angélique Robitaille le 18 février 1743

VIII Jeanne née le 8 septembre 1724 épousa Jean Dupuis le 11 février 1743.

IX Marie née en 1726 épousa Hugues Rousse le 18 avril 1746, elle décéda le 29 mars 1756.

X Jacques né le 15 août 1730, épousa Louise Céleste Baril le 17 août 1760 et se remaria avec Elisabeth Perreault le 30 janvier 1775.

XI Louise née le 21 octobre 1735

 

Jadis la France sur nos bords

Et nous secondant ses efforts

Aujourd'hui, fort de l'avenir

Fidèle aux vieux souvenirs,

Jeta la semence immortelle

Avons fait la France nouvelle

Sans faire un seul pas en arrière

Nous poursuivons notre carrière

 

Louis Fréchette

 

Martin Prévost

Baptisé le 4 janvier 1611, ancêtre de la plupart des familles Prévost et Provost de la Nouvelle-France.

En 1984, une plaque commémorative a été dévoilée dans l'église de Montreuil Sous-Bois, où il avait été baptisé. Martin Prévost vint en Nouvelle-France comme magasinier de la Compagnie des Cent Associés et fait assez rare, malgré le désir de Champlain et du roi Louis XIV, il épousa une huronne qui fut éduquée par soeur Marie de L'incarnation et Soeur Marie Rollet; elle se nommait Marie Manitouabewich. Ils eurent huit enfants, après s'être mariés le 3 novembre 1644. Après la mort de la jeune huronne, Prévost se remaria avec Marie d'Abancourt, déjà deux fois veuve et mère de Louis Joliet. Deux de leurs descendants Arthur Prévost journaliste et Robert Prévost, écrivain et ardent généalogiste qui a parcouru la france en tous sens, s'est surtout documenté sur tout ce qui concernait nos familles normandes. Le 27 mars 1984, il présenta son diaporama sur la Normandie des Québécois au Centre François Charron à Québec.

 

Quatrième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

" La paroisse de campagne a été l'arche de salut pour l'âme canadienne " Mgr Landrieux

 

Jacques Montreuil épousa le 17 août 1760 Louise Céleste Baril, fille de feu Pierre baril et de feue Marie Louise Gariépy de Sainte Anne de la Pérade en présence de Jean son frère et de Hugues Rousse dit Comptois son beau-frère et de Mathurin Baril;, parrain de l'épouse et de Joseph Baril son oncle. Quatre enfants sont nés de cette union:

I Louis-Joseph né le 17 août 1761

II Jean-Baptiste né le 22 octobre 1762

III Isidore né le 4 septembre 1768

IV Charles Thierry né le 10 mars 1771

 

Louise Céleste Baril mourut en 1773, et Jacques se remaria le 30 janvier 1775 avec Élisabeth Perreault fille de Pierre Perreault et de Marie-Anne Trottier-Belcourt à Sainte-Anne de la Pérade, en présence de François Baril oncle de l'époux et de Louis et Marguerite Perreault frère et soeur de l'épouse. De ce mariage naquirent cinq enfants.

I Marguerite Élisabeth née le 24 novembre 1775

II Pierre né le 17 janvier 1777

III Marie-Angélique née le 23 août 1779

IV Olivier né en 1781 à Sainte Anne de la Pérade.

V Geneviève née le 18 juillet à Batiscan

 

Cette génération a été prise dans celle de Marguerite Sédilot; il n'y a aucun mariage précisé. Concernant Olivier Montreuil, j'ai obtenu le certificat de mariage des registres de la fabrique de Sainte Anne de la Pérade.

" La religion et la nature créent aux descendants l'obligation de garder un culte, pour ceux dont ils s'honorent de porter le nom, dont ils continuent la race auxquels ils tiennent comme les fruits aux branches, comme les branches aux racines, pour la mémoire de leurs descendants."

 

Cinquième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

Olivier Montreuil épousa le 26 janvier 1813, à Sainte Anne de la Pérade, Marie-Anne Bigué, fille mineure de Marie Josephte Baribeault et de Pierre Bigué; en présence de Jean-Baptiste et Pierre Montreuil frères de l'époux et de Pierre Bigué père de l'épouse. De cette union naquirent quatre enfants:

I Luce épousa le 23 juillet 1839 Joseph Germain à Sainte Anne de la Pocatière; ils eurent onze enfants : Roch, Adélard, Zotique, Édouard, Cléophas et Cléophie, Julie, Agnès, Anne, Caroline, Clélie. Cléophas épousa Rose-Anna Provencher de Somerset, parents de Oscar Germain marié à Madeleine Montreuil.

II Roch marié à Louise Perreault, fille majeure de Paul Perreault et de Élisabeth Boudreault de St-Joseph de Deschambeault le 30 avril 1849.

III Isaïe né à Sainte Anne de la Pérade, son nom n'apparait que sur le certificat de mariage de Roch son frère.

IV Marie Anne mariée à Hercule Laflèche le 15 décembre 1859, décédée le 4 novembre 1884 à Ste Anne de la Pérade.

 

Sainte Anne de la Pérade Seigneurie de la Naudière

"Les premiers seigneurs étaient des officiers du régiment de Carignan très intéressés dans la traite des fourrures. ils s'occupèrent fort peu de peupler la concession. Il faut accorder à Thomas Xavier Tarrieu de la Naudière, le titre majeur de fondateur de la paroisse en 1672. Le 25 mars 1667, le premier colon stable fut Jean Ricard . Les premiers concessionnaires choisirent des lots aboutant à la rivière. Les deux rives jusqu'à trois à quatre milles en amont furent peuplés. Hommage donc à notre rivière, route mouvante seul chemin utilisable en ces débuts de colonie. A la suite de Ricard, ce sont les familles Tessier, Gendron, Lévesque, Feulion et Picard; les familles continuèrent à augmenter par la suite.

Pierre Thomas Tarrieu et Lanaudière succéda à son père à l'âge de 27 ans. Deux ans plus tard, il épousa Marie Magdeleine Jaret de Verchère, âgée de 28 ans. A partir de ce moment, le seigneur créa une réputation de chicanier incurable. Les procès Lanaudière se succédaient en série jusqu'à la mort de la belliqueuse Madelon en 1747. Son époux lui survivra dix ans et durant cette fin de carrière, il paraîtra plus doux et le plus conciliant des hommes. Il s'était laissé mener par le bout du nez par son épouse ! Ce n,est pas un cas unique, dit Mgr Tessier.

Sous le régime anglais, en 1760, le passage sous une nouvelle administration n'apporta aucun changement notable dans le mode de vie et de penser des paroissiens de la Pérade; ils continuèrent à cultiver sur place l'essentiel de la vie, nourriture, logement et vêtements. Cependant l'invasion américaine en 1755 bouleversa un moment de leur paisible existence. Il y eut de sourdes résistances contre les recruteurs des miliciens, mais rien de gros dans l'ensemble. Quand en 1775 à Sainte Anne, l'intendant de la seigneurie de la Naudière, Louis Gouin, déjà connu de la population en raison de sa rapacité à recueillir les redevances seigneuriales fut chargé par ses maîtres d'enrôler 22 jeunes gens de la paroisse pour servir dans l'armée anglaise et aussi de fournir des vivres et des véhicules. Ce fut une résistance générale et Louis Gouin porta tout l'odieux de l'affaire. Il fut hué, maltraité, sa maison pillée, ses outils de ferme brisés et semés aux quatre vents. En 1776, une commission fut chargée d'enquêter sur les désobéissances passives et actives; on fit comparaître des témoins et on frappa des sanctions. Tous les capitaines et officiers de milice, à l'exception de Louis Gouin qui avait subi les sanctions de ses concitoyens. Les autres officiers furent cassés, déposés, déclarés indignes de posséder aucune charge sous le gouvernement actuel.

 

Il est à noter que les principaux rebelles avaient nom des personnes qui ont laissé à sainte Anne des descendants: Roy, Chantellerault, Montreuil, Lanouette, Baribeau, Nobert et Vallée.

Le seul crime avait été par force ou complaisance de fournir des vivres et des voitures aux rebelles" Mgr Tessier

 

La rivière mère.

" Notre paroisse doit sa naissance et une bonne partie de son développement à sa pittoresque et vivante rivière qui prend sa source dans les Laurentides au nord-ouest de Québec; au lieu de descendre vers le sud, elle se promène parallèlement au fleuve, jusqu'à Saint Alban et s'incurve ensuite pour descendre rapidement vers le saint Laurent à son embouchure où elle atteint une largeur de douze cents pieds et se partage en trois chenaux. En 1894, la rivière et ses chenaux bordés d'arbres et de fleurs restera un lieu de plaisance très fréquenté, quand le 28 avril, il y eut un glissement de terrain à Saint-Alban, entraînant la mort de quatre personnes englouties sous terre ainsi que plusieurs maisons. La rivière se creusant un lit nouveau à plusieurs arpents de la colline rocailleuse où elle faisait cascade auparavant, ne laissant plus à la place de cette chute comblée qu'un amoncellement incliné de débris et de terre à la hauteur de la chute comblée; c'est à dire plus de cent pieds. Ce torrent dévastateur brisa les ponts de St-Alban, St-Casimir et Ste Anne. Il fallut des années pour que l'eau se fraie un chemin et nettoie partiellement les battures.

Avant ce cataclysme, ces chenaux étaient des cours d'eau navigable. Notre rivière attirait des milliers de touristes fervents de la voile, de canots à moteur et même de yachts de bonne dimension.

Aujourd'hui, le petit poisson des chenaux attirent des amateurs de partout et c'est encore à la rivière qu'il faut dire merci. Ce retour de prestige est dû à la pollution du Saint-Maurice qui était le lieu de frai de millions de poulamons qui remontent le fleuve chaque hiver; on les pêche surtout dans les trois chenaux du delta trifluvien d'où leur nom populaire de petits poissons des chenaux. Les usines de papier de la ville de Trois-Rivières ont dégoûté les petits voyageurs qui ont enfin adopté notre rivière comme lieu principal de pèlerinages annuels. La rivière Sainte Anne est redevenu l'élément capital qui a redonné à notre paroisse un rayonnement qu'elle avait perdu. Merci à notre rivière toujours bienfaisante. " Mgr Tessier

 

Sixième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

Roch Montreuil né le 8 août 1825, épousa Louise Perreault le 30 avril 1849 à St-Joseph de Deschambault, fille de Paul Perreault et de Élisabeth Boudreault; en présence de Olivier Montreuil père et Isaïe frère de l'époux; et, Joseph Germain beau-frère de l'époux et de Onésime Perreault frère de l'épouse et Joseph Defoy beau-frère. De ce mariage sont nés:

 

I Pierre Napoléon né le 30 janvier 1850

II Joseph Philias né le 19 juin 1851 qui épousa Elmire Carpentier à Québec

III Pierre Achille né le 2 août 1853, partit pour la Californie le 5 avril 1877 en est revenu le 17 août 1879 et décéda le 5 décembre 1880.

IV Nérée Yves né le 12 mai 1855, décéda à Québec en 1898, inhumé au cimetière de Belmont.

V Marie Louise Célina née le 14 avril 1857 et décédée le 23 septembre 1883.

VI Marc Olivier Fortunat né le 25 avril 1858, alla séjourner en Californie du 22 avril 1878 au 25 décembre 1880; épousa Philomème Skilling à St- Calixte de Somerset le 1er mars 1881.

VII Marie-Anne née le 15 décembre 1859, mariée à Hercule Laflèche, décéda le 4 novembre 1884.

VIII Arthur né en 1861, marié à Clarisse Tremblay à Laconia, Massachusset. Sont nés de cette union : Blanche, Corine, Lorenzo, Eddy et Paul Émile.

IX Ovila né le 15 décembre 1862, marié à Célina Germain le 14 octobre 1885 à la Pérade, fille de Antoine Germain et de Henriette Hagerty de Hartford États-Unis; décéda à la Pérade le 8 septembre 1935 et Ovila le 12 août 1936. Leurs enfants Corine, Germain-Léo, Yves, Léontine, Annie et Antonio.

 

Septième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

Fortunat Montreuil, né le 25 avril 1858 à Sainte-Anne de la Pérade, fils de Louise Perreault et de Roch Montreuil épousa le 1er mars 1881 Philomène Skilling fille de Émilie Barbeau et de Félix Skilling de St Calixte de Somerset en présence de Joseph Germain oncle de l'époux et de Félix Skilling père de l'épouse. Sont nés de cette union à St Calixte:

 

I Roch né le 10 décembre 1881 épousa Joséphine Bédard le 6 septembre 1906.

II Lorenzo né le 2 février 1883 épousa Maria Garneau le 29 décembre 1904 à Notre-Dame de Lourdes.

III Arthur né en 1885 épousa Eva Nantais à l'église Ste Brigitte de Montréal en 1913.

IV Marie-Louise née le 15 août 1886 épousa Stanislas Mercure le 17 juillet 1905 à Notre-Dame de Lourdes

V Achille épousa Alma Talbot le 14 juillet 1908 à St Calixte de Somerset.

VI Antonio épousa Rose-Alma Faucher le 7 septembre 1915.

 

La famille Skilling

La famille Skilling, de nationalité allemande. Ces quelques notes ont été prises dans un manuel d'histoire du Canada de F.X. Garneau tome VI et les certificats de mariages viennent du registres des mariages de St-Roch de Québec.

Nous n'avons pas la date exacte de l'arrivée de John Nicolas Skilling au Canada, si ce n'est que pendant la révolution américaine, le gouvernement d'alors Lord Carleton, demanda du renfort à l'Angleterre pour défendre le Haut-Canada contre dix .tats américains qui voulaient s'en emparer en passant par le lac Champlain.

Le roi Georges III, qui était l'homme le plus acharné contre les américains et qui étaient appuyés par la France, traita donc avec le duc de Brunswick et quelques petits princes allemands et forma un corps de quelques milliers d'auxiliaires. C'est alors qu'une division de troupes comptant alors trois mille soldats allemands fut envoyée au canada avec dix bataillons anglais et des artilleurs en mai 1777.

Pour être prêt à entrer en campagne au premier signal, cette armée commandée par le général Bourgogne alla s'échelonner dès son entrée au Québec sur les bords du Saint-Laurent jusqu'à Trois-Rivières. Il est permis de croire que l'ancêtre John Nicolas Skilling échoua à Gentilly pour y demeurer par la suite, c'est là qu'il épousa le 25 août 1800 Josephte Guay dont le certificat de mariage se lit ainsi:

" Le vingt-cinq août, mil huit cent, après publication d'un ban de mariage faite au prône de notre messe paroissiale le dimanche le vingt-quatre du dernier mois d'août entre Jean Nicolas Schellin majeur almand de nation, volontaire demeurant en cette paroisse, d'une part et de Josephte Guay, fille majeure de feu Jean François Guay en son vivant journalier et de Magdeleine Benoit de cette paroisse d'autre part en présence de la mère de la marié, nous prêtre, avons reçu leur mutuel consentement de la mère de la mariée en présence du côté de l'époux Louis Gaspard Demers et du côté de l'épouse, Jean Turcot ont signé avec nous à l'exception de la mariée qui déclara ne le pouvoir.

Jean Nicola Shelin

Jean Turcot

A Courtin ptre "

 

Extraits des registres de St Édouard de Gentilly

 

Nous trouvons dans le répertoire des mariages de Saint-Roch de Québec le mariage de Félix Skelling ( Jean et Josette Guay) et Émilie Barbeau ( Joseph et Marguerite Lebel) le 10-08-1841. Son frère John est inscrit en dessous sous le nom de John Skiller ( John et Joseph Guay) à Marie Drouin (Étienne et Marie Deblois) le 25-10-1831.

" Il ne faut trop s'étonner de ces divergences, on écrivait au son et souvent on écrivait mal; et il était difficile de relire les vieux registres" Mme Paul Tardif.

Voici les descendants de Félix Skilling et de Émilie Barbeau :

I Félix marié à Aimée Bellemare à Somerset

II Émilie mariée à Johnny Carignan

III Ludger marié à Marie Jam et en seconde noce à Éléonore Thibaudeau.

IV Malvina mariée à Adelard Plourde

V Alfred marié à Emma Joyal et en deuxième noce avec Émérilda Jolicoeur.

VI Philomène mariée à Fortunat Montreuil.

 

Huitième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

A. Roch Montreuil né en décembre 1881, épousa Joséphine Bédard, fille de Elmire Brûlé et de Louis-Prudent-Ernest Bédard à Notre-Dame de Lourdes le 6 septembre 1906. Roch décéda le 18 décembre 1942. Son épouse Joséphine décédait à l'Institut Mastaï en septembre 1952. Ils furent inhumés tous les deux à Stoneham. De cette union naquirent :

 

I Roger qui épousa Marguerite Plante le 22 février 1932

II Gérard épousa Aline Garneau en août 1943

III Henri épousa Rita Godin le 30 juillet 1948

IV Albert épousa Georgette Saucier le 28 juin 1952.

 

B- Lorenzo né le 2 février 1883, épousa Maria Garneau le 29 décembre 1904 à Notre-Dame de Lourdes, elle était la fille de feu François Xavier Garneau et de Délima Beaudette de Notre-Dame du Rosaire Arthabasca. Maria décéda le 21 décembre 1970 à Plessiville, et Lorenzo le 29 juin 1979 à Plessiville également; ils furent inhumés à Notre-Dame de Lourdes. Formant la huitième génération, sont nés de cette union dix-sept enfants dont quatre décédèrent à leur naissance, dont deux baptisés à l'église : Roch né en avril 1917 et Suzanne née le 22 mars 1924 décédée en juin suivant.

I Simonne née le 14 novembre 1905 épousa Émilien Bégin le 31 juillet 1929 à Notre-Dame de Lourdes.

II Jeanne née le 12 octobre 1907, institutrice, entra en communauté en septembre 1929 chez les Soeurs Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec, en religion Soeur Saint-Jean de Lalande, elle décéda le 2 janvier 1944 après quatorze ans de vie religieuse.

III Armand né le 3 décembre 1908 épousa Yvonne Bergeron le 18 février 1937 à Notre-Dame de Lourdes.

IV Estelle née le 9 décembre 1909, épousa Gérard Dubé le 29 juin 1936 à Palmarolle.

V Jean-Louis né le 25 novembre 1911, épousa Irène Côté le 10 décembre 1959 à l'église de Notre-Dame de la Protection de Noranda.

VI Madeleine née le 28 novembre 1912 épousa Oscar Germain le 4 juillet 1935 à Notre-Dame de Lourdes.

VII Roger né le 5 novembre 1913 épousa Simonne Labranche le 7 mars 1942 à Beaupré.

VIII Garneau né le 10 janvier 1915 épousa Françoise Bédard le 1er juillet 1942 à Notre-Dame de Lourdes.

IX Josephte née le 15 mai 1916 mourut accidentellement asphyxiée par son poêle à gaz le 17 août 1952 à Montréal, elle fut inhumée à Notre-Dame de Lourdes le 20 suivant.

X Lucile née le 10 janvier 1919, épousa Raymond Trépanier le 1er juillet 1954 à l'église Saint-Viateur d'Outremont.

XI Laurent né le 7 juin 1920, épousa Mariette Bégin le 16 novembre 1954 à Malartic.

XII Alfred né le 20 juillet 1921, épousa Adrienne Beaudoin à Plessiville le 25 juin 1947.

XIII Georges-Étienne né le 26 décembre 1922, épousa Jeannine Bouchard le 29 décembre 1951 à Notre-Dame de Lourdes.

 

LORENZO MONTREUIL

Lorenzo Montreuil fut honoré par une médaille frappée spécialement les 25 ans du règne de la reine Élsabeth II comme doyen de Plessiville à 95 ans. Fils de Fortunat Montreuil et de Philomène Skilling, né à Plessiville, il s'est installé avec sa famille à Notre-Dame de Lourdes lorsqu'il avait neuf ans, il y est resté 72 ans. Cultivateur de son état, il avait une ferme en bordure de l'actuelle route 265 à Notre-Dame de Lourdes. Tour à tour, il fut entrepreneur en bois, maire de sa paroisse pendant 26 ans, de 1919-1945, président de la commission scolaire de l'endroit en 1908 et marguillier de sa paroisse. Il épousa Maria Garneau en 1904 qui décéda en 1970. Selon ses dires, il était encore en bonne santé à 95 ans, étant né en 1883.

Signé: " Un journaliste de la Feuille d'érable de Plessiville 30 mars 1978.

 

Notre-Dame de Lourdes.

Ma paroisse natale fondée en 1887, par Monsieur l'Abbé Dubé, curé de Sainte Julie, avec l'aide de la propagation de la foi, fit construire une chapelle en bois de 35 sur 52 pieds, dans la mission Notre-Dame de Lourdes sur les bords de la rivière Bécancour. Cette mission située à neuf milles à l'ouest de Ste Julie et bornée au nord par la seigneurie Joly et au sud Somerset, aujourd'hui Plessiville. Cette mission sera érigée en paroisse en 1893, ayant un curé résident dans la personne de l'Abbé Gagnon qui construira en 1901 une nouvelle église qui est d'ailleurs l'église actuelle.

La famille Fortunat Montreuil, après leur mariage en mars 1881, habitait une maison près de la ligne du chemin de fer à Somerset. C'est là que naquirent Roch, Lorenzo, Arthur, Achille et Antonio, ainsi qu'une fille Marie-Louise. A l'été 1892, mon grand-père acheta des lots à bois portant les nos 1-2-3 du rang 2 de Stanfold. Après la construction d'une maison, la famille y entra le 29 octobre 1892, faisant partie de la paroisse Notre-Dame de Lourdes. Ces terrains furent divisés en deux, mon grand-père prit la partie nord et mon père, la partie sud. La route reliant Somerset à Notre-Dame de Lourdes traverse ces lots sur leur longueur. Mon père y construisit une maison à l'automne 1904, mes parents y entreront le 4 février 1905, étant mariés le 29 décembre 1904.

Cette maison vit naître dix-sept enfants. En 1914, notre maison agrandie et rénovée, mes parents y demeurèrent jusqu'en 1964, allant finir leurs jours dans leur paroisse natale de Plessiville chez Madeleine Germain. Cette maison fut incendiée au printemps 1981.

 

C- Arthur Montreuil né en 1885, épousa Eva Nantais dit Nadreault, fille de Ovila Nadreault et Marguerite Nantais en 1913 à l'église Ste Brigitte de Montréal. Arthur décéda à Montréal le 25 août 1948, et son épouse Eva décédait le 21 janvier 1963. Naquirent de cette union :

I Marguerite mariée en mai 1944 avec Arthur Ouellet de Montréal.

II Annette mariée à Vincent Forgues le 14 septembre 1939 à Montréal.

III Thérèse mariée à Roger Saint-Martin le 26 décembre 1942, elle décéda en septembre 1979.

 

D- Marie-Louise née le 15 août 1886 épousa Stanislas Mercure fils de Georgiana Boucher et de Édouard Mercure de Somerset le 17 juilet 1905 à Notre-Dame de Lourdes. Stanislas décéda le 1er avril 1958 à Montréal, son épouse Marie-Louise décédait au foyer Bois-Francs à Plessiville en 1982.

Sont nés de cette union :

I Marguerite née à Notre-Dame de Lourdes le 9 juin 1906, mariée avec Hugues Lafleur à St-Vincent de Paul de Montréal le 18 juillet 1929, décédée subitement en 1977.

II Jean-Paul né le 21 août 1907 à Plessiville, marié avec Yvonne Roberge à St-Clément de Viauville de Montréal, il décéda subitement à Plessiville en 1975.

III Lorenzo né le 28 août 1908 à Plessiville marié à Jeanne Joly le 14 juin 1933 à St-Vincent de Paul de Montréal.

IV Jeanne d'Arc née à St Malo Québec le 24 janvier 1911, mariée à Aurélien Dansereau à St-Vincent de Paul de Montréal le 24 mai 1930, elle décéda en septembre 1979.

V Françoise-Emma née à St Malo (Ste-Angèle-de-Mérici), Québec le 5 mars 1913, mariée à Aimé Trépanier à St-Vincent de Paul de Montréal le 29 décembre 1934, elle décéda le 14 janvier 1937 à l'âge de 23 ans, 10 mois.

VI Corinne (Lena) née à Plessiville le 27 juin 1917 épousa Serge Hertig le 16 août 1952, né à Lausanne en Suisse, marié à l'église Saint-Pierre apôtre de Mtl. Converti au catholicisme et baptisé le 8 décembre 1961 à Montréal. Corinne décéda le 6 octobre 1989. Ils demeuraient à St-Denis-sur-le-Richelieu.

VII Charlotte née à Plessiville le 1er mars 1919, mariée à Ernest Robillard le 25 juillet 1945 à Ste Catherine de Montréal, son mari décéda à Calgary en octobre 1958, elle se remaria avec K.-S. King de Calgary. Charlotte Mercure est décédée le 18 décembre 1993 d'une maladie cardiaque.

VIII Yvon né le 27 janvier 1921 à Ste Brigitte de Montréal, marié à Charlesbourg avec Jeannine Jobin le 12 mai 1941.

IX Roch né le 27 janvier 1926 à St-Vincent de Paul de Montréal, marié à Antoinette Lefèbvre le 24 mai 1954 à l'Enfant Jésus de Montréal.

 

E- Achille marié avec Alma Talbot le 14 juillet 1908 à Plessiville fille de Geoffroy Talbot et de Philomène Lemay; elle décéda le 26 mars 1949 et Achille décéda le 30 amrs 1950, ils furent inhumés les deux à Plessiville.

De ce mariage sont nés :

I Fortunat né le 26 mai 1910, marié à Yvonne Royer le 10 juin 1936.

II Marcelle née le 8 juin 1911, mariée à Roméo Bélanger le 24 mai 1940.

III Gertrude née le 18 février 1914, mariée à Georges Royer le 6 septembre 1941.

IV Gervaise née le 16 septembre 1916, mariée à Aldée Robert le 29 octobre 1938.

V Germain né le 9 novembre 1918, marié à Thérèse Blais le 18 janvier 1938.

VI Irène née le 22 mars 1921, mariée à Oscar Beaulieu le 15 juillet 1950.

VII Corine née le 3 décembre 1923 mariée à Jean Robert le 12 mai 1945.

 

F- Antonio épousa Rose-Alma Faucher, fille de Cléophas Faucher et de Aurélie Lacasse de Inverness, le 7 septembre 1915 à Notre-Dame de Lourdes; elle décéda à Plessiville le 15 juillet 1972.

Leurs enfants :

I Roland épousa Florida Rouillier le 20 juin 1942 à Notre-Dame de Lourdes.

II Paul -Émile épousa Yvette Matte à Québec le 29 janvier 1946.

III Fernand marié avec Jeanne Paradis, le 28 mai 1954.

IV Maurice épousa Marcelle Bourque le 15 août 1950 à Plessiville.

V Yvon épousa Gilberte Gosselin le 1er juillet 1950 à Notre- Dame de Lourdes.

VI Donat épousa Jacqueline Gosselin le 15 septembre 1952 à Notre- Dame de Lourdes.

VII Jeannette épousa Jean-Guy Samson le 18 août 1956 à Plessiville.

 

Neuvième génération québécoise de la généalogie des familles Montreuil.

I M Simonne Montreuil, fille de Lorenzo et de Maria Garneau, épousa le 31 juillet 1929 à Notre-Dame de Lourdes comté de Mégantic, Émilien Bégin fils de Damase et de Marie-Anne Turmel de Notre-Dame de la Merci de Palmarolle, Abitibi en présence de Lorenzo, père de la mariée, de Jeanne sa sœur et de Joseph et Florent Bégin, frères du marié. Sont nés de cette union:

i Mariette Émilienne née le samedi 26 avril 1930 à huit heures, 10 minutes p.m. Baptisée le 27 à Palmarolle, Marie-Anne Turmel et Damase Bégin furent marraine et parrain, grands-parents de l'enfant.

ii Laurent-Guy né le jeudi 16 juillet 1931 à 3 heures p.m. baptisé le 17. Lorenzo Montreuil et Maria Garneau, grands-parents de l'enfant furent parrain et marraine représentés au baptême par Josaphat et Fernande Bégin, oncle et tante de l'enfant.

iii Marie-Flore Marcelle née vendredi le 23 septembre 1932 à 8 heures 30 p.m. baptisée le 25. Arthur Lapointe et Flora Bégin furent parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

 

iv Gérard Raymond Mario né le 15 août, un mercredi à 2 heures a.m. baptisé le 16 août 1934. Gérard et Fernande Bégin agissaient comme parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

v Jean-Louis Raymond né le 1er août 1936, un samedi à 7 heures a.m. baptisé le 2 août, Gérard Dubé et Estelle Montreuil furent les parrain et marraine de l'enfant.

vi Marie-Louise Josephte Monique née le jeudi 12 mai 1938 à 3 heures a.m. et baptisée le 13, ayant pour marraine Josephte Montreuil et parrain Marie-Louis Bégin, oncle et tante de l'enfant.

vii Marie-Marthe Madeleine née dimanche le 28 avril 1940 à 10 heures 30m. p.m. baptisée le 2 mai, ayant pour parrain et marraine Joseph Nicol et Marie Rancourt cousins.

viii Marie Fernande Lauraine née jeudi le 5 novembre 1942 à 6 heures 30m p.m. Eudore Nicol et Fernande Bégin furent parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

ix Jeanne-Mance Carmelle, née le mercredi le 2 août 1944, à 9 h.30m. p.m. baptisée le 3 août. Jean-Marie Bégin et son épouse Yvonne St-Amant agirent comme parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

Cette neuvième génération des familles Montreuil se complète donc à la neuvième génération des familles Bégin.

 

 

Monastère de l'Hôtel-Dieu de Québec

II M Soeur Saint-Jean-de-la-Lande, dans le monde, Marie-Jeanne Montreuil est née le 12 octobre 1907 à Notre-Dame de Lourdes, fut institutrice dans sa paroisse natale. A la suite d'une retraite qu'elle fit à son Alma Mater, sous la direction d'un Père Franciscain, elle entendit et répondit dans toute l'ardeur de son coeur généreux par un spontané : " Me voici, Seigneur que voulez-vous que je fasse ?" Résolument elle quitte la situation d'institutrice dans laquelle, elle se dévoue depuis cinq ans et entre chez les Soeurs Augustines à l'Hôtel-Dieu de Québec, le 29 septembre 1929, où elle s'initie comme infirmière où elle sait aimer la belle et grande manière jusqu'à l'âme et pour Dieu. Soeur Saint-Jean-de-la-Lande n'allait pas à ceux que la richesse et les belles manières recommandent, mais pour les malheureux, les pauvres, les humbles, les enfants, les pécheurs même, elle avait des commisérations touchantes se traduisant parfois par une émotion visible.

Le 2 janvier 1944, au réveil, avec la communauté, elle se levait, s'empressant au devant de l'Époux. Ce trait est assez frappant. En quatorze ans de vie religieuse, notre chère Soeur a fait des longs mois d'infirmerie; dès qu'elle se croyait assez de forces, elle voulut reprendre et compenser en quelque sorte ce qu'elle avait dû sacrifier de la vie commune et de tous les exercices religieux. Ainsi, il n'y a pas de faveur qu'elle ait plus implorée que le lever matinal. Nous avons cédé quelques fois à ses insistances avec regret, mais ces regrets se sont changés en une impression toute surnaturelle en remarquant l'heure de son départ pour le ciel: la première heure du devoir quotidien, l'heure de l'appel. Comme elle dut se féliciter de s'être habituée à l'entendre sans résistance; comme elle dût se félicité aussi de toutes ses généreuses réponses. Mgr Villeneuve, Cardinal de Québec, qui était en repos à l'hôpital, lui administra le saint sialique. Maintenant elle nous invite, elle qui nous a précédés dans les sentiers qui n'égarent pas ceux de la charité.

 

III Armand épousa Yvonne Bergeron le 18 février 1939 à Notre-Dame de Lourdes, fille de Tancrède et de Édouardina Genest dit Labarre. Armand décéda le 14 août 1974 à l'Hôtel-Dieu de Québec et inhumé à Notre-Dame de Lourdes.

Leurs enfants :

i Ronald né le 20 janvier 1940, épousa Louise Marchand de la paroisse Sainte-Marguerite de Trois-Rivières en août 1961.

ii Denis né le 4 janvier 1941, épousa Mariette Decourval à l'église Saint-Martyrs de Victoriaville le 24 septembre 1960.

iii Jean-Guy né le 4 janvier 1941 épousa Simonne Nadeau à Notre-Dame de Fatima à Plessiville le 9 octobre 1965.

iv Pauline née le 17 juillet 1943, épousa Gaston Tanguay à Notre-Dame de Lourdes le 9 janvier 1971.

v Léonard né le 28 janvier 1945, épousa Marie-Claire Guay à Sainte Anastasie de Lyster le 10 août 1968.

vi Laurence née le 22 février 1947, décédée le 12 septembre 1963.

vii Lucie née le 18 septembre 1953, épousa le 20 janvier Renald Roy à Notre-Dame de Lourdes.

 

IV Estelle épousa Gérard Dubé le 29 juin 1936 à Palmarolle, fils de Edgard Dubé et de Marie-Anne Gendron. Estelle décéda à l'Hôtel-Dieu de Québec le 9 février 1961, inhumée à Notre-Dame de Lourdes le 13.

i Madeleine née à l'hôpital Youville de Noranda le 28 mai 1938 et adoptée le 20 octobre suivant. Aujourd'hui Religieuse Dominicaine du Sacré-Coeur à Giffard depuis 1960.

ii Jean-Paul (Blanchette) né à Princeville, fils de Albert Blanchette et de Antoinette Pinard, marié avec Claudette Poliquin.

iii Bertrand né à Québec le 19 juillet 1947.

 

V Jean-Louis épousa Irène Côté, fille de Joseph et de Rose-Anna Chalifour le 10 décembre 1959 à l'église Notre-Dame de la Protection de Noranda.

 

VI Madeleine épousa Oscar Germain, fils de Cléophas Germain et de Anna Provencher de Plessiville en l'église Notre-Dame de Lourdes le 4 juillet 1935. Oscar décéda accidentellement le 8 octobre 1953 à Plessiville. De cette union naquirent :

i Jeanne née le 28 juillet 1936, épousa Jean-Pierre Chayer de Montréal le 18 juillet 1964 à Plessiville.

ii Denise née le 19 août 1937, épousa Edgard Bernard le 8 octobre 1966 à Québec.

iii Jacques né le 17 décembre 1939, épousa Yolande Boulanger le 29 juin 1963 à Plessiville. Reçu diacre-laïc le 6 octobre 1984 à l'église St-Elzéar de Laval.

iv Lucile née le 30 décembre 1941 épousa civilement Roger Zelatan en mars 1983 au palais de justice de Sherbrooke.

v Claire née le 22 juin 1943, épousa Pierre-Yves Provencher le 29 août 1965 à Plessiville.

vi Marcel né le 15 septembre 1945 épousa Jocelyne Boulanger le 29 août 1970 à Plessiville.

vii Yves né le 27 mai 1947 épousa Lucette Gagné le 10 juin 1972 à Montréal.

 

VII Roger épousa Simonne Labranche de Beaupré fille de Adélard Labranche et de Marie-Claire Simard le 7 mars 1942 à Beaupré.

Une fille Yolande née le 37 janvier 1943 épousa Marc Bussières, fils de M. Mme Jean-Claude Bussières de Québec, le mariage eut lieu à Beaupré le 10 avril, le dimanche de Pâques. De cette union naquit une fille du nom de Josée.

 

VIII Garneau épousa Françoise Bédard fille de Jos Michel Bédard et de Marie Bédard le 1er juillet 1942 à Notre-Dame de Lourdes.

De cette alliance naquirent :

i Gervaise née le 9 mai 1943, épousa le 9 juillet 1966 Guy Provencher à Notre-Dame de Lourdes,

ii Lisette née le 11 mai 1944 épousa Côme Lassonde le 18 décembre 1971 à Notre-Dame de Lourdes.

iii Rodrigue né le 12 avril 1945, épousa le 14 août 1971 Gaétane Nadeau à Plessiville.

iv René né le 13 juillet 1946 épousa Jeannine Beaudette le 18 novembre 1967 à Plessiville.

v Yvan né le 28 février 1950, épousa Guylaine Bédard le 9 novembre 1974 à Notre-Dame de Lourdes.

vi Ginette née le 4 décembre 1951 épousa Gilles Wolgana, d'origine allemande, le 27 mai 1978 à Sherbrooke.

vii Lauraine née le 18 janvier 1954

viii Sylvie née le 15 décembre 1957

ix Louise née le 5 avril 1955 épousa Clément Prince le 1er août 1981 à Notre-Dame de Lourdes.

 

IX Josephte née le 15 mai 1916 mourut accidentellement asphyxiée par son poêle à gaz le 17 août 1952 à Montréal, elle fut inhumée à Notre-Dame de Lourdes le 20 suivant.

 

X Lucile née le 10 janvier 1919 épousa Raymond Trépanier, fils de Hormidas et de Rose-Anna Bureau, le 1er juillet 1954 à l'église Saint-Viateur de Montréal. Ils adoptèrent deux enfants:

i François né le 18 février 1957, adopté le 1er septembre 1957

ii Marie née le 8 septembre 1960, adoptée le 2 janvier 1961; elle épousa André Chouinard le 14 juillet 1979 à l'église Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

 

XI Laurent né le 7 juin 1920, épousa le 16 novembre 1954 à Malartic, Mariette Bégin fille de Émilien Bégin et Simonne Montreuil de Palmarolle. Laurent décéda à l'Hôtel-Dieu de Montréal le 15 septembre 1958, il fut inhumé à Palmarolle. Sont nés de cette union:

i Suzanne née le 5 août 1952 à la Visitation Sault-aux-Récollets Boulevard Gouin, baptisée à Montréal, Jean-Louis et Louise Montreuil furent parrain et marraine.

ii Marlène née le 3 avril 1955 à Malartic, Raymond et Marcelle Bégin furent parrain et marraine.

iii Sylvie née le 21 mai 1957 à Malartic, Émilien Bégin et Simonne Montreuil agissent comme parrain et marraine.

iv Vincent né le 22 avril 1959 à l'hôpital Saint-François d'Assise de La Sarre Roger Montreuil et son épouse Simonne Labranche furent parrain et marraine, représentés au baptème par Émilien Bégin et Simonne Montreuil, grands-parents de l'enfant.

 

XII Alfred né le 20 juillet 1921 épousa Adrienne Beaudoin, fille de Napoléon et de Émilia Nolet le 25 juin 1947 à Plessiville. Il décédait à l'Hôtel-Dieu de Québec le 17 août 1953 et inhumé à Notre-Dame de Lourdes. Naquirent de cette union, Réal né le 12 mai 1948 et Colette née le 16 mai 1950 à Notre-Dame de Lourdes.

 

XIII Georges-Étienne né le 26 décembre 1922, épousa le 29 décembre 1951 Jeannine Bouchard fille de Adrien Bouchard et de Rose Lafond à Notre-Dame de Lourdes. Il décéda accidentellement à St-Jean des Piles comté St-Maurice, inhumé le 11 juillet 1957 à Notre-Dame de Lourdes. Sont nées de cette union :

i Lily née le 19 février 1953 et baptisée à Notre-Dame de Lourdes, elle entra dans la communauté laïque Saint-François à Val d'Or; elle fit ses ceux de pauvreté et d'obéissance le 19 janvier 1984. Elle enseigne la pastorale à Val d'Or.

ii Monique née le 28 avril 1954.

iii Claudette née le 24 avril 1955, épousa Robert Courville le 30 août 1980. Leurs enfants; Arianne née le 24 décembre 1977 fut baptisée le jour de leur mariage soit le 30 août 1980, Yann né le 8 mai 1982 et Émilie le 19 décembre 1983.

iv Rose-Anne née le 2 juin 1956, épousa le 13 octobre 1984 Guy Lefèbvre fils de Robert et de Thérèse Beaumier du lac à la Tortue, ce mariage eut lieu à Grand-Mère.

v Hélène née le 13 janvier 1958.

 

Ancêtres maternels ! Beaudette et Garneau

 

Jean Beaudette, fils de Sébastien et de Marie Baudonnier était originaire de Blanzay évêché de Poitiers, Poitou.

A Notre-Dame de Québec , le 26 septembre 1670, Jean-Baptiste épousait Marie Grandin, fille de Michel et de Marie Lejeune de Ste Euverte d'Orléans. Jean Beaudette vint au Canada en 1664 sur le navire Noir de Hollande, commandé par Pierre Tillye de Brest.

A son arrivée en Nouvelle-France, il s'engagea au service de Nicolas Gaudry. La famille Beaudette s'établit dans Lotbinière près de Michel Lemay et de Jacques Gauthier, après avoir passé quelques temps à Rivière-Ouelle. Son fils Michel, épousa Thérèse Pérusse en 1719 à Ste Croix. Avec les années quelques générations passèrent, quand Jean-Charles Beaudette épousa Marie Boisvert à Gentilly comté de Nicolet, tous deux furent inhumés à Gentilly. De ce mariage naquirent Raizaire, Hermine, Lina mariée à Antoine Vallée de Somerset, Saül marié à Annie Barlow ainsi que Paul marié à Léonie Barlow de Tinwick, Charles épousa Cédulie Robitaille de Somerset et Délima épousa François-Xavier Garneau le 23 octobre 1865 à Somerset.

Le premier ancêtre au pays, Louis Garneau, était originaire de la Grimaudière, diocèse de Poitiers, autrefois de la province d'Anjou. Louis, était le fils de Pierre Garneau et de Jeanne Barault, vint s'établir très jeune au Canada.

Dans la greffe du notaire Aubert à la date du 5 décembre 1661, nous trouvons un acte par lequel Louis Garneau vend à Jean Jacquereau une terre qu'il s'était concédée auparavant. Notre ancêtre était alors âgé de 21 ans. Deux ans plus tard, Louis Garneau épousait le 23 juillet 1663 Marie Mazoué.

C'est à la côte de Beaupré que le recensement général des colons de ce pays fait en 1667, le trouve établi. Les recenseurs nous font sur son compte le bref et intéressant rapport suivant : " Louis Garneau, 32 ans, Marie Mazoué sa femme 23 ans, un enfant François âgé de 2 ans". Le rapport mentionne en outre qu'il a 13 arpents défrichés sur sa ferme, ce qui est considérable, ils eurent quatre fils.

 

Voici la généalogie de notre ancêtre, François-Xavier Garneau et ses descendants.

I Louis épousa Marie Mazoué à Québec le 23 juillet 1663.

II François épousa Marie-Louise Carreau à l'Ange Gardien Québec le 7 février 1689.

III Louis-François épousa Marie Quentin à l'Ange-Gardien, Québec le 7 septembre 1718.

IV Prisque de Donacona épousa Geneviève de Larue à Pointe-aux-Trembles le 12 janvier 1767.

V Augustin épousa Louise Bergeron à Saint-Antoine de Tilly le 14 juin 1803

VI Joseph épousa Émilie Gingras à Saint-Antoine de Tilly le 7 novembre 1837.

VII François-Xavier épousa Délima Beaudette à St-Calixte de Somerset le 23 octobre 1865. Ce dernier, natif de Saint-Antoine de Tilly Lotbinière, le 17 septembre 1844, ferblantier de son métier décéda subitement le 3 mai 1881à Sainte Victoire d'Arthabasca. De cette union naquit la huitième génération :

i Eva née le 13 octobre 1866 épousa Achille Leclerc à St-Calixte de Somerset, cultivateur à St-Valère d'Arthabaska. Il décéda à St-Rosaire le 16 juin 1949 à l'âge de 84 ans. Son épouse Eva décéda accidentellement à St-Rosaire le 22 novembre 1901, laissant sept enfants.

ii Joseph-Elzéar né le 22 mai 1868 à Somerset décédé subitement aux États-unis, le 13 août 1893, il fut inhumé à Plessiville.

iii Héliana, née à Somerset le 22 juin 1869 et mariée le 12 janvier 1891 à Charly Scott commerçant de bois de Sainte Angèle de Laval, décédés tous les deux à Trois-Rivières; ils eurent 17 enfants.

iv Eugénie née le 8 décembre 1870 épousa Adélard Jauvin le 28 octobre 1901 à Plessiville, qui décéda à Montréal le 24 février 1958. Eugénie décéda le 10 août 1969 laissant une fille Mireille épouse de Louis Taillefer.

v Alida née le 8 septembre 1872, mariée le 2 août 1900 avec Alfred Fournier, cultivateur à St-Rosaire d'Arthabasca, décéda en juillet 1945 et Alida décéda le 16 novembre 1927.

vi Maria née le 17 septembre 1878 épousa à Notre-Dame de Lourdes, Lorenzo Montreuil le 29 décembre 1904, décéda à Plessiville le 21 décembre 1970, inhumée à Notre-Dame de Lourdes le 24. Son époux, Lorenzo mourut le 25 juin 1979 à Plessiville inhumé à Notre-Dame de Lourdes le 28.

vii Blanche née le 2 avril 1880, décédée à l'Hôtel-Dieu d'Arthabasca le 3 juillet 1961, inhumée à Warwick après 38 années d'enseignement.

viii Alix née le 25 septembre 1881 à Ste-Victoire d'Arthabaska, décéda à l'Hôtel-Dieu du même endroit le 10 novembre 1956, elle fut inhumée à Warwick après 35 années d'enseignement et directrice des écoles de Grand-Mère, où elle enseignait.

 

F.X. Garneau Notre historien national

A la cinquième génération, un cadet né à Saint-Augustin en 1781, délaissa la campagne pour la ville en 1808, se fixa à Québec avec son épouse Gertrude Amyot-Villeneuve, il y vécut de son métier de voiturier et en 1825, il ouvrit une auberge. Il est le père de notre historien national : François-Xavier Garneau né le 15 juin 1809 marié à Esther Bilodeau le 25 août 1835; ils eurent deux fils Alfred et Hector. Dans son enfance, François-Xavier ne fréquenta que les petites écoles de sa ville natale. La pauvreté de ses parents ne lui permit pas, malgré le désir qu'il avait de faire son cours classique au petit séminaire. A 16 ans, il commença sa cléricature chez Archibald Campbell. Avide d'instruction, il employa tout son temps à étudier le droit, mais aussi le latin l'anglais et l'italien.

De vives discussions s'élevaient parfois entre les clerc de Campbell, anglais pour la plupart; les canadiens français y étaient l'objet de fréquentes attaques; ils n'étaient que des fils de vaniteux, ils n'avaient pas d'histoire etc., etc. La fierté du jeune homme patriote en était blessée au vif. Un jour, poussé à bout, il s'écria : " Eh bien ! l'histoire du Canada, je l'écrirai un jour, mais la véridique, la véritable histoire ! Vous y verrez comment nos pères sont tombés et si une telle chute n'est pas plus glorieuse que la victoire !"

Il fut reçu notaire en 1830. L'année suivante, il passa en Angleterre et se mit tout de suite à l'étude des institutions anglaises. Après une courte visite en France, il revint à Londres et eut la bonne fortune de devenir secrétaire particulier de Denis Benjamin Viger, diplomate de la province près du gouvernement anglais. Il visita de nouveau la France, recueillit de nombreuses notes en vue de l'oeuvre qu'il méditait et noua de précieuses relations avec plusieurs grands écrivains de France et d'Angleterre.

Revenu à Québec, M. Garneau exercera quelque temps sa profession de notaire, traducteur au parlement en 1844 il accepta l'emploi de secrétaire municipal de Québec qu'il remplit pendant vingt ans. Il avait commencé en 1840, la rédaction de son histoire du Canada, en 1859,,il publiait une troisième édition. Des travaux littéraires, des veilles nombreuses, avaient usé prématurément les forces de Garneau. Il s'éteignit à Québec le 2 février 1866 dans les sentiments d'une édifiante piété. Il fut inhumé au cimetière Beaumont, près des champs de bataille, témoin du dernier triomphe des armes françaises au Canada. Un superbe mausolée fut érigé sur son tombeau par souscription nationale.

Son fils Alfred naquit en 1836 à la Canardière, près de Québec. Ce site grandiose où s'écoula son enfance et une éducation soignée affinèrent son âme et lui inspirèrent le goût de l'art. Aussi n'est-on pas surpris de le voir griffonner des vers sur ses cahiers de classe à l'âge de dix ans. Il n'avait que quatorze ans quand cédant aux instances de Crémazie, il publia sa première poésie dans le courrier du Canada. Élève au Séminaire, collaborateur du Canadien, étudiant en droit, avocat après des examens qui lui méritèrent la note maxima. Alfred reçut de la main de son père, un exemplaire de l'histoire du Canada couvert d'annotations en vue d'une quatrième édition. A ces notes, il fit de nombreuses additions et fondit le tout en un texte homogène qui fut celui de la quatrième édition qui est supérieure à toutes les précédentes par l'unité de son style, la sobriété de son langage et le ton calme qui convient à l'histoire.

D'après un généalogiste québécois, plusieurs descendants ont illustré la mémoire de notre ancêtre Louis Garneau. En premier lieu, notre historien national François-Xavier Garneau, notaire, publia la rédaction de son histoire du Canada. Il faut le louer de n'avoir pas versé dans le patriotisme, écrivant l'histoire en un temps où il fallait défendre sur bien des points contre d'injustes préjugés, le passé du peuple canadien français; et remis à l'honneur l'histoire de la conquête.

 

Son fils Alfred, avocat, suivit la quatrième édition de notre histoire, supérieure à toutes les précédentes. Pierre Garneau qui fut maire de Québec, de 1870 à 1874, fit carrière en politique provinciale, député en 1873, ministre dans le cabinet Mercier en 1887, conseiller législatif. Un de ses fils, Georges fut aussi maire de Québec de 1906 à 1910; il fut l'un des fondateurs et premier président de la Commission des champs de batailles en 1908. Son monument sculpture de Raoul Hunter du Soleil, érigé dans le parc des Plaines d'Abraham a été dévoilé dans le cadre des manifestations marquant les 350 ans de la ville de Champlain.

Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'admirer le premier astronaute canadien Marc Garneau, né à Québec, sur la rue d'Auteuil. Son père faisait partie du Royal 22ème régiment, muté souvent en province ou en Europe. C'est ainsi, qu'il vécut trois ou quatre fois à Québec et à Valcartier, gardant un bon souvenir de sa ville natale. En juillet dernier, répondant à une annonce réclamant des astronautes, ce chef de section des communications et de la guerre électronique tente sa chance. Il sort donc vainqueur d'un peloton d'aspirants astronautes qui au début comptait 4300 candidats. Ce fut le rêve de toute une vie pour le gars de Québec qui avoue qu'à l'âge de 20 ans, alors que le premier homme mettait le pieds sur la lune, il ne pensait pas du tout à l'ère spatiale et que ce serait possible pour un canadien de voyager dans l'espace. Il atteint un sommet dont on connaît maintenant l'âpre ascension, une course dont on sait que pour réussir à triompher, il faut être incontestablement le meilleur à plus forte raison dans un monde où le perfectionnisme et la concurrence exigent toujours davantage un supplément aux vertus morales et physiques de soi.

Somme toute! Marc Garneau devrait être un modèle d'ambition, de détermination et de courage pour tous les québécois !

 

Descendance des Familles Bégin de 1655-1921 de Lauzon, Saint-Henri, Sainte-Marie, Saint-Anselme et de Sainte-Germaine.

"Ne méprise pas ta situation. C'est là qu'il faut agir, souffrir et vaincre ! de tous les coins de la terre, on est aussi près de l'infini. " Amiel

 

Louis Bégin

Premier ancêtre au pays des familles Bégin, était originaire de St-Léonard de Honfleur, autrefois de la province de Normandie. Cette ville d'environ huit mille habitants fait aujourd'hui partie du département du Calvados et est située en amphithéâtre au pied de charmantes collines sur la rive gauche de la Seine à son embouchure en face du Havre. Cette ville renferme plusieurs monuments historiques parmi lesquels l'église de St-Léonard qui date du dix-septième siècle et où fut baptisé votre ancêtre Louis Bégin.

Celui-ci passa en Nouvelle-France au printemps de 1655, il était accompagné de son frère (père) Jacques qui se noya accidentellement. Votre ancêtre s'établit à la pointe de Lévis dans la seigneurie de Lauzon. Il fut un des pionniers de cette région. Louis Bégin épousa à Québec le 15 octobre 1668, Jeanne Durand, votre première aïeule qui lui donna dix enfants.

Le vieux pionnier Louis Bégin fut inhumé à St-Joseph de Lévis, le 20 décembre 1708 et son épouse décéda le 28 juillet 1722 inhumée au même endroit.

 

Première génération québécoise !

Le fils de Jacques Bégin et de Diane Meloque de Honfleur, Louis né le 28 septembre 1631 , épousa à Québec, le 15 octobre 1668, Jeanne Durand fille de Martin Durand et de Françoise Brunet de Quimper Carantin. Naquirent de cette union, dix enfants dont trois se sont mariés à Lauzon.

Jean-Baptiste épousa Louise Carrier à Lauzon le 23 janvier 1714. Étienne épousa Marie-Geneviève Rochon à Lauzon le 27 mai 1722. Jacques épousa Geneviève-Charlotte Rochon 15 juin 1722.

"Les paroisses canadiennes-françaises naissent dans le bois et se développent au champs". Ernest Arseneault prêtre.

 

Deuxième génération québécoise.

Jean-Baptiste fils de Louis Bégin et de Jeanne Durand, épousa le 23 janvier 1714 à Lauzon, Louise Carrier fille de Ignace Carrier et de Périnne Geneviève Grenet à Saint-Joseph de Lévis.

 

Etienne épousa Geneviève Rochon le 27 mai 1722 à Lauzon. Jacques épousa Charlotte-Geneviève Rochon le 15 juin 1722 à Lauzon.

 

" L'histoire est la mémoire des siècles immortalisés... Un homme qui n'a pas d'histoire est tout entier dans la tombe. Un peuple qui n'a pas dicté la sienne n'est pas encore né. " Lacordaire.

 

Troisième génération québécoise.

Jean-Baptiste, fils de Jean-Baptiste et de Louise Carrier, épousa Louise Bourassa le 23 novembre 1739 à Lauzon. Il se remaria le 23 juin 1750 avec Gertrude Pouliot à St-Laurent Ile d'Orléans.

Charles épousa Suzanne Duquet le 29 novembre 1744 à Lauzon.

Joseph Bégin épousa le 18 janvier 1751 Marie-Anne Huot fille de Jean-Baptiste Huot et de Marie Josephte Cadoret à Lauzon.

" La croix est le sceau de Dieu sur ses élus ; c'est la marque de fabrique des ouvrages sortis de ses mains."

 

Quatrième génération québécoise.

Joseph fils de Joseph Bégin et de Marie-Anne Huot épousa Catherine Demers, fille de Jean Demers et de Marie-Anne Dussault à Saint-Joseph de Lévis le 3 avril 1780 à Lévis.

Marie-Anne épousa Joseph Ratté le 17 novembre 1777 à Lauzon.

Jean-Baptiste épousa Marie-Louise Boissonneault le 20 janvier 1795 à Sain-Henri. IL se remaria le 28 septembre 1828 avec Hélène Leclerc à St-Henri.

Louise épousa Joseph Girard le 1er avril 1799 à Lauzon.

 

Cinquième génération québécoise.

 

Catherine épousa Joachim Gosselin le 8 octobre 1798 à saint-Henri de Lévis.

Joseph, fils de Joseph et de Catherine Demers, épousa le 13 octobre 1806 Marguerite Beaudoin, fille de François et de Suzanne Hallé à St-Henri de Lévis.

 

Sixième génération québécoise.

Marguerite épousa Joachim Morin le 9 janvier 1827 à Saint-Henri. Marie-Catherine épousa Jean-Baptiste Talbot le 28 avril 1829 à Saint-Henri.

Joseph épousa Louise Nadeau le 24 janvier 1832 à Saint-Henri. Ursule épousa Jean-Baptiste Bilodeau le 3 juillet 1837 à Saint-Henri.

Olive épousa Rémi Fournier le 24 novembre 1840 à Saint-Henri.

Jean-Baptiste épousa Marie Adélaïde Dussault le 20 juillet 1841 à St-Henri.

Marie épousa Jean-Baptiste Boutin le 7 février 1843 à Saint-Henri de Lévis.

Émilie épousa Olivier Dussault le 4 août 1846 à St-Henri. Elle se remaria avec Ferdinand Patry le 17 août 1882 à St-Isidore.

Jean épousa Obéline Gosselin le 18 janvier 1853 à Saint-Henri.

Pierre épousa Rose-Délima Provost le 12 janvier 1858 à sainte Marguerite.

Magloire épousa Flavie Dussault le 22 juillet 1844, fille de Marcel Dussault et de Adélaïde Gervais.

 

Il faut au canadien, son église ou sa chapelle, son curé, ses marguilliers, les offices du dimanche, douce occasion pour lui de rencontrer ses parents, ses amis. Charles Trudelle curé.

 

Septième génération québécoise.

 

Joseph épousa Rose Délima Ferland, fille de François et de Catherine Gervais-Talbot le 12 février 1866 à Sainte-Marguerite.

Athanase épousa Marie Louise Vallée le 5 juillet 1870 à Sainte Marie de Beauce.

Jean-Benjamin épousa Marie Cécile Fournier le 12 janvier 1875 à Sainte Claire.

Marie-Olive épousa Joseph Bussières le 4 novembre 1879 à Saint-Henri.

Ferdinand épousa Belzémire Leclerc le 6 janvier 1880 à Saint-Henri.

Malvina épousa Louis Bouffard le 25 juillet 1882 à Saint-Henri.

Marie-Elmire épousa Joseph Carrier le 25 novembre 1884 à Saint-Henri.

Adéline épousa Louis Carrier le 25 novembre 1884 à Saint-Henri.

Philomène épousa Joseph Fournier le 29 août 1887 à Saint-Anselme.

 

Huitième génération québécoise.

Adéline épousa Auguste Ferland le 25 juillet 1887 à Sainte Germaine. Il se remaria avec Marie Bégin le 6 octobre 1891 à Sainte Germaine.

Joseph-Stanislas épousa Marie Drouin le 7 octobre 1889 à Sainte-Germaine. Il se remaria avec Esther Perreault le 8 septembre 1891 à Saints Anges de Beauce et le 28 octobre 1903 , Joseph Stanislas épousa Émilie Gagnon de Sainte Germaine et un quatrième mariage se célébra à Palmarolle le 9 octobre 1934 avec Rose-Anna Desforges.

Malvina épousa Alphonse Poulin le 17 septembre 1895 à Sainte Germaine.

Eugénie épousa Ferdinand St-Hilaire le 15 juin 1896 à Sainte- Germaine.

Joséphine épousa Honoré Doyon le 4 octobre 1899 à Sainte Germaine à la même date Pierre épousa Florestine Bédard à Sainte Germaine.

Pamphile épousa Lumina Plante le 10 octobre 1906 à St-Frédéric.

Damase fils de Joseph et de Rose-Délima Ferland, épousa Marie-Anne Turmel fille de Octave Turmel et de Philomène Drouin le 28 août 1899 à Sainte-Germaine.

 

Sainte-Germaine du Lac Etchemin .

Dans les années qui suivirent leur mariage, on retrouve ce jeune couple au nombre des premiers résidents qui se sont établis dans le village de Sainte-Germaine avec les familles Jacques, Ferland, Gourde, Ouellet et Vallée.

Aucune de ces familles ne semble avoir été beaucoup fortunée. C'est donc à force de travail, de courage, de sacrifices et d'entraide qu'elles ont vécu et survécu. Jour après jour, elles voyaient s'agrandir leur domaine. Elles vivaient d'espoir ! Si la vie était dure, on savait quand même en ce temps, rire et chanter. Le secret du bonheur consistait à être content de son sort.

A Sainte-Germaine du Lac Etchemin, pour desservir une population de 700 habitants, soit 122 familles, un premier bureau de poste fut inauguré en 1871 et eut pour titulaire M Joseph Bégin jusqu'en 1911, soit quarante ans.

Joseph Bégin construisit une grande maison en 1879 et installa le bureau de poste au sous-sol; son fils Damase et son épouse y demeurèrent quelques années tout en surveillant le bureau. La mère, Rose-Délima Ferland décéda en 1901 et son époux mourut le 16 novembre 1912. Cette maison centenaire aujourd'hui, est toujours belle et occupée par Laura Giguère petite fille du fondateur.

Le 17 septembre 1867, Monseigneur Baillargeon, archevêque de Québec donna à la mission comme patronne une nouvelle sainte canonisée le 29 juin de la même année: Sainte Germaine, l'humble bergère de Pibrac.

Cette même année vit la construction de la première chapelle. Le curé Rousseau de Ste Malachie a donné des édifices de la mission, la description suivante : une chapelle sans lambris, ni plancher, ni plafond, ni chassis de 45 X 32 pieds de grandeur, et un presbytère de 25 X 20 pieds sans division à l'intérieur. La bénédiction de cette chapelle eut lieu le 29 septembre 1867. Un cimetière attenant à la chapelle fut béni le premier novembre de la même année. A ce moment Sainte Germaine n'était qu'une mission desservie par M l'Abbé F X Méthot missionnaire résident.

Le missionnaire devient le premier curé de la nouvelle paroisse, il le fut jusqu'en 1871. Le 15 janvier eut lieu la première élection des marguilliers. Devenue paroisse, Sainte Germaine va désormais progresser graduellement. En 1874, la population atteindra 728 âmes. La chapelle de fruste qu'elle était au début sera restaurée et le cimetière sera agrandi. On installera dans la chapelle, le premier chemin de croix. En 1880, la population se chiffre à 1051 âmes. On construisit d'abord un presbytère en 1891, c'est celui d'aujourd'hui qui a été agrandi en 1921 et rénové en 1956.

La construction de l'église ne tardera guère, puisqu'en 1892 fut constitué un corps de syndics, on fit préparer des plans et l'entrepreneur M. Saint-Hilaire reçut 13, 823.58. En ce temps-là, les corvées étaient à la mode et les salaires très bas et pas question d'inflation!... Cette église fut bénie le 29 octobre 1895 par M.l'Abbé J.H. Fréchette, curé de Sainte Malachie.

 

Neuviève génération québécoise.

Les descendants de Damase Bégin et de Marie-Anne Turmel forment donc cette génération née à Sainte-Germaine du Lac Etchemin.

Joseph Damase né le 6 août 1900, épousa Madeleine Perron fille de Émile Perron et de Clara Tanguay le 7 janvier 1937 à Saint-Maxime de Beauce.

Laura née le 11 novembre 1901 épousa Ernest Giguère, fils de Gédéon Giguère et de Mélande Gagnon, le 19 juillet 1920 à Sainte Germaine.

Florent né le 17 janvier 1904 épousa Marie-Rose Langlois, fille de Charles Langlois et de Rose Délima Lemelin à l'église Saint-Esprit de Québec.

Flora née le 17 janvier 1904, épousa Arthur lapointe le 24 août 1925, fils de William Lapointe de Philomène Giguère de Lambton. ce mariage eut lieu à Palmarolle.

Elphège né le 22 août 1905 épousa Anne-Marie Ouellette fille de Alban Ouellette et de Marie-Anna Bouchard le 19 octobre 1927 à Cap-Rouge.

Émilien né le 28 décembre 1906 épousa Simonne Montreuil, fille de Lorenzo Montreuil et de Maria Garneau le 3 juillet 1929 à Notre-Dame de Lourdes.

Albéric né le 16 juin 1909, décéda accidentellement à l'Ile des Soeurs de Montréal le 1er juin 1932; il fut inhumé à Palmarolle.

Josaphat né en juillet 1910, décéda le 5 juin 1933 à l'Hôtel-Dieu de Lévis, inhumé à Palmarolle le 8 juin, il était étudiant au Séminaire St-Victor.

Gérard né le 4 janvier 1912, épousa Françoise Thibault fille de Réna Thibault et de Marie-Anna Morissette le 24 août 1945 à Cadillac Abitibi.

Fernande née le 20 février 1914 épousa Eudore Nicol fils de Alfred Nicol et de Lumina Rancourt le 7 septembre 1942 à Palmarolle.

Jean-Marie né le 13 mars 1917 épousa Yvonne Saint-Amant fille de Auguste Saint-Amant et de Anna Lebel le 21 juin 1941 à Cadillac.

Marie-Louis né le 8 mai 1918 épousa Yolande Jacques, fille de Aimé Jacques et de Yvonne Lagrange le 7 juin 1944 à Palmarolle.

 

La famille Turmel

Le nom Turmel vient vraisemblablement de la désignation d'une commune de Trémel des Côtes du nord arrondissement de Lannion en Bretagne. L'ancêtre Zéphirin Turmel quitta d'abord Saints-Anges de Beauce pour aller travailler à Lévis. Il équarrissait du bois de pin à la hache pour 0.20 par jour. Il revint au lieu d'origine, puis décida de venir à Sainte-Germaine en 1864. Il prit un lot dans le Quarante arpents. La première tâche fut d'abattre les arbres pour libérer un peu d'espace et de construire deux camps, l'un pour lui-même et l,autre pour son fils Octave. En novembre, ils retournèrent à Saint-Joseph de Beauce. En janvier 1865 il épousa Philomène Drouin et les Turmel revinrent aux Quarante Arpents, cette fois pour y rester. La famille Zéphirin Turmel comptait 4 garçons et 5 filles. Zéphirin mourut à l'âge de 82 ans et 6 mois. Son fils Octave, prit définitivement la succession. Trois de ses fils s'installèrent dans ce rang: Fortunat, Joseph, Arthur; le quatrième Émile prit le métier de menuisier. A cette époque, il n'y avait pas de chemin, mais un sentier. Les Turmel étaient des gens d'église, aussi ont-ils souffert de n'avoir la messe que de temps à autre, Sainte Germaine n'étant qu'un poste de mission. Lorsque le missionnaire venait, les Turmel faisaient le trajet à pieds et par tous les temps. On commença à ensemencer les espaces nouvellement défrichés avec du sarrasin et de l'orge. Chaque printemps, on entaillait des érables. La nourriture était simple mais saine et suffisamment abondante. L'ancêtre Zéphirin était un charpentier très adroit. IL était demandé souvent pour construire des maisons. Dans ses loisirs, il fabriquait des seaux, des cuves de toutes dimensions. Ce travail lui rapportait à peine dix sous par jour.

Voici les noms des enfants de Octave Turmel nés et mariés à Sainte Germaine :

Amanda épousa Ferdinand Audet, Claudia épousa Georges Rancourt, Marie-Anna épousa Damase Bégin, Fortunat épousa Léonie L'Heureux, Béatrice épousa William Bernard, Joseph épousa Alice Pouliot, Émile épousa Yvonne Tanguay et Arthur épousa Marie-Ange Pouliot.

Fortunat Turmel et Léonie L'Heureux eurent dix-sept enfants. Le 31 octobre 1948 ils cédèrent leur terre à leur fils Paul-Émile. Ce dernier avec son épouse et ses six enfants vit sur le domaine ancestral. C'est la quatrième génération. Fortunat Turmel compte 85 petits enfants et 42 arrière-petits-enfants ; avec d'autres il mérite d'être appelé bâtisseur de paroisse.

Terre de Rupert Palmarolle Mgr Ephrem Halde curé fondateur Famille pionnière Damase Bégin.

 

La terre de Rupert.

L'Abitibi n'appartient au Québec que depuis 1898. Avant cette région faisait partie des terres qui avaient été données en 1670 au prince Rupert président de la Hudson Bay Company par son cousin le roi Charles II d'Angleterre. Il faut attendre 1870 pour que la terre de Rupert devienne canadienne. Alors elle fut intégrée aux territoires du Nord-Ouest. Quelques trente ans plus tard, enfin la portion abitibienne de ce territoire devenait une partie de la province de Québec.

Le développement de l'Abitibi est tout récent. La région commença à s'animer au moment où débuta la construction de la voie ferrée reliant Winnipeg à Québec, au début du vingtième siècle. Le premier contingent organisé de futurs agriculteurs arrive en Abitibi; plus précisément au carrefour de la ligne du chemin de fer et de la rivière Harricana; carrefour où sera érigée en 1914 la ville d'Amos. Quinze années plus tard, un prospecteur originaire de la Nouvelle-Écosse, Edmund Horne vint plusieurs fois dans la région du lac Osisko entre 1911-1920. Grâce à la ténacité et à la perspicacité de cet homme, le départ de l'exploitation minière était donné. Ainsi en 1927, la première coulée de cuivre sortit de la fonderie Noranda Mines Ltd. L'axe Rouyn-Val d'Or lequel supplantera très vite en attirance, l'axe agricole Senneterre-La Sarre.

C'est alors que le gouvernement provincial nomma Joseph Ernest Laforce agent colonisateur qui fut un grand bâtisseur de paroisses du 20e siècle. Trouver le site, arracher les autorisations intéresser les colons, organiser le transport en forêt nordique, outiller les pionniers, installer les gens et leurs familles et créer une micro-société, bâtir des chapelles, concevoir les débuts d'une victoire des hommes sur le sol.

L'histoire de l'occupation du sol par les québécois trouve en cet homme un géant à côté duquel Champlain, Talon, le curé Labelle font figure de lieutenants. C'est ainsi que s'ouvrirent nos belles paroisses avec l'aide de nos agronomes ensuite.

 

Palmarolle

Cette paroisse abitibienne doit son nom à François Pierre André Bertrand de Palmarolle du régiment de LA Sarre était originaire de Roussillon dans le sud de la France, mort au combat pour la défense du Canada .

Palmarolle est une des plus belles paroisses agricoles du nord-ouest québécois. Le premier colon est venu s'y installer en 1916.

Au Québec, Palmarolle, un canton dans lequel fut fondée la paroisse de Notre-Dame de la Merci dans le diocèse d'Amos, est bornée au nord par la paroisse de La Sarre, à l'est par Sainte-Rose de Poularies et au sud par Sainte-Germaine-Boulé et Saint-Laurent de Gallichan; ces deux paroisses ont été détachées de la municipalité de Palmarolle, et à l'ouest par le lac Abitibi.

 

Mgr Éphrem Halde curé fondateur.

Originaire de Saint-Hilaire sur Richelieu, il fut vicaire à La Sarre en 1923; vicaire à Cochrane en 1924, quand en juin 1926 il est nommé curé de cette nouvelle paroisse sous le vocable de Notre-Dame de la Merci le 23 septembre par Mgr Louis Rhéaume o.m.i. évêque de Haileybury.

Pour le jeune curé, ce voyage marquera son initiation à la vie missionnaire en pays de colonisation, Sur une route fraîchement nivelée dissimulant des surnoises ornières, les occupants durent à plusieurs reprises mettre pieds à terre et joindre leurs efforts pour dégager leur voiture enlisée. En homme sage, il transportera toujours les outils nécessaires à un dépannage possible.

En 1937, il est nommé missionnaire diocésain, il devra surveiller la construction des églises et des presbytères des paroisses de Taschereau jusqu'à La Reine. Le curé a vécu intensément sa vie. Monsieur le curé Halde, fils de terrien, porte au coeur cet amour de la terre qui caractérise les pionniers. Dès son arrivée, encourage des colons invités simultanément par groupes à la corvée, entreprend le défrichement des terres réservées pour fins de culture sur le terrain de la fabrique. Il abat avec facilité la même besogne que n'importe quel compagnon.

En 1939, il est décoré de l'Ordre du mérite Agricole. Le curé Halde a été un véritable conquérant du sol, par la croix et la charrue. En 1946 Mgr Aldée Desmarais forme le Chapitre du diocèse d'Amos. Le curé Halde est nommé Chanoine et en 1962 Prélat Domestique par Mgr Sanschagrin du diocèse d'Amos. Il décéda à l'hôpital Saint-François d'Assise de La Sarre, après une longue maladie le 9 mars 1963. Le grand disparu repose dans le tombeau édifié par la piété liliale de ses paroissiens au milieu de ceux qu'il a aimés et servis avec fidélité. Hommage à ce géant de l'histoire !

Robert Pelletier auteur associé du livre du cinquantenaire de Palmarolle.

 

Ce qui entre dans un prêtre !

Du silence, de la piété, de la science, des humiliations, de la souffrance, des aumônes, de l'audace et de la bonne humeur. Le tout cuit au feu de la charité. Les pauvres ont bénéficié largement de sa grande charité. Que de misère n'a-t-il pas secourues dans la plus grande discrétion en ces dures années du début. Il a été le bon pasteur qui se pencha avec une bienveillante sollicitude sur l'âme égarée. Ce fut aussi un père juste qui conduisit son troupeau d'une main ferme et vigilante. Administrateur émérite, économiste averti, il possédait le sens inné des valeurs. Il voyait bien, il voyait grand, sa vision de l'avenir était claire et précise. Bâtir selon ses moyens, sur des bases solides, une belle paroisse agricole où il fera bon vivre. S M Bégin.

 

Famille pionnière !

Je ne saurais passe sous silence les éloges adressés à Monsieur et Madame Damase Bégin par Monsieur Ernest Laforce, grand colonisateur québécois.

Monsieur Damase Bégin de Sainte-Germaine de Dorchester, ancien commerçant-cultivateur, n'eut pas l'opportunité, la guerre terminée, de s'embarrasser longtemps pour savoir si la guerre serait suivie ou non d'une crise économique. Pour lui, la crise arriva le lendemain des hostilités, quand les prix baissèrent subitement; qu'il avait en mains des stocks considérables achetés aux prix de guerre et qu'en plus les dûs pour les effets qu'il avait vendus à crédit ne rentraient plus, les gens n'ayant plus d'argent pour payer. Ce fut le désastre à brève échéance. On dit que l'histoire se répète; il ne faudrait pas l'oublier. Quant à Damase Bégin, de citoyen à l'aise, presque du jour au lendemain il devenait pauvre d'argent mais il lui restait une famille nombreuse à faire vivre. Il n'était pas de la race des gens qui désespèrent.

Il n'avait plus d'argent, mais il lui restait de bons bras, une volonté de fer, et le désir ardent de recommencer à neuf dans une région où il pourrait établir ses enfants. Il lui restait aussi Mme Bégin et il savait que c'est dû à des femmes comme celle-là si ce que des étrangers ont appelé le miracle canadien est devenu une réalité. Il s'en alla donc en pays neuf, en pleine forêt à des centaines de milles de Sainte Germaine, dans un canton perdu où personne n'habitait; et qui avait nom " Palmarolle " et il se mit au travail !

La ferme...Elle fut choisie à quelques treize milles de la voie ferrée, en descendant la rivière La Sarre, traversant une baie du lac Abitibi, puis en remontant la rivière Dagenais, seul chemin ouvert pour atteindre le canton où il allait s'établir la famille. Bien qu'on fut quelques années sans avoir de chemin public pour atteindre ce point, des 500 âcres de la ferme une centaine d'âcres étaient en culture, quelques années plus tard et le défricheur gagnait la médaille de bronze du Mérite Agricole.

Les défrichés qui s'ajoutaient à la partie cultivée donnaient aux bestiaux une nourriture abondante. Le sol de la ferme, comme celui de tout pays d'ailleurs et de qualité supérieure. Ces alluvions brunes produisant bien des légumes, les grains et les fourrages, plus spécialement peut-être le mil et le trèfle. La maison de la ferme est spacieuse, confortable. La grange et l'étable sont vastes, bien aménagés. Le troupeau de race pure est l'un des meilleurs de notre province. Inutile d'ajouter que sur la ferme on a tous les instruments aratoires nécessaires à sa culture. La ferme a plus que doublé en étendue cultivée, des membres de la famille se sont établis dans le voisinage. C'est maintenant l'une des plus belles fermes de notre province.

La fermière... Sur la ferme, il y a une fermière...et ça paraît ! Surtout l'été. quand le passant jette un coup d'oeil au jardin potager. Aussi, le passant n'est-il pas surpris d'entendre un colon jeter cette réflexion : Heureux ceux qui épousent les filles de la fermière. Tout le temps où le fermier était obligée de partir à bonne heure le matin de travailler tard le soir pour abattre la forêt dense, en sauver le bois utilisable, en brûler les débris, les tasser et les rebrûler, et arracher les souches pour agrandir la partie cultivée de la ferme, le fermier pouvait compter sur la fermière et ses filles pour la traite des vaches, les soins des petits animaux celui du poulailler. Et le visiteur qui passe par ces lieux remarque la tenue de la maison et si, par chance, il arrive à l'heure du repas, il se félicite de l'excellente cuisine de la fermière.

Le fermier... Grand sec et vigoureux, l'air décidé, intelligent, le pas léger pour son âge, bien que laboureur de terre forte; grisonnant, les yeux vifs, qui parfois lancent des éclairs comme s'ils voulaient faire fondre, disparaître la forêt d'épinette pour que s'agrandisse encore la ferme. C'est que voyez-vous quand on a des terres de cette valeur, c'est un crime de les laisser improductives. Pour le fermier, nul pays n'offre autant d'avantages que celui de Palmarolle de l'Abitibi, en général, pour bien établir les enfants sans que ça coûte cher, excepté en travail ordonné, persévérant.

Il y a sans doute raison, car ses enfants disent de même et ils connaissent ça; ils ne se gênent pas d'ajouter, si vous en doutez, demandez à Monsieur le curé Halde et vous verrez ce qu'il vous dira. Monsieur Bégin, est aujourd'hui un cultivateur accompli. Lauréat de la médaille d'argent du mérite agricole depuis 1929, il possède une ferme que lui envieraient maints résidents de nos vieilles paroisses.

C'est avec des gens comme ce fermier qu'on fonde un pays, qu'on le développe, qu'on le rend prospère. Une visite faite à Palmarolle nous le prouve amplement. Et le visiteur repart en disant ; " Si collectivement nous avions favorisé l'établissement chez nous de notre famille rurale, de l'Atlantique au Pacifique, les maîtres incontestés, ce seraient les descendants des premiers colons canadiens. Honneur à ces nobles familles rurales qui nous donnent un si bel exemple. Joseph Ernest Laforce.

 

Dixième génération québécoise de la généalogie des familles Bégin.

 

I. Joseph-D. épousa Madeleine Perron le 17 janvier 1937 à Saint-Maxime de Beauce. De cette union naquirent:

i. Nicole qui épousa Hans Heick m.d.,

ii. Odette épousa Raymond Lessard m.d.,

iii. Michel épousa Renée Couture,

iv. Suzanne épousa Henrich Oft,

v. Bruno épousa Lise Bonenfant,

vi. Maurice épousa Pierrette Drouin,

vii. Hélène épousa Jean-Hugues Lagacé.

 

Joseph-D. fit ses études élémentaires à Sainte-Germaine et ses études secondaires au Collège de Lévis. Il opta pour les affaires, il accepta la gérance du magasin général à Sainte-Germaine. Entré en politique en 1935, il y consacra 27 ans de sa vie en champs d'action. D'abord simple député, il est devenu organisateur en chef de l'Union nationale, ensuite Ministre de la Colonisation jusqu'en 1960. Ses talents furent reconnus par les agriculteurs du Québec, qui l'ont nommé Commandeur de l'ordre du Mérite agricole.

 

De 1936 à 1939, il est président des bills privés, en 1938, il est délégué par le gouvernement de sa province à Washington, et en 1950 délégué à Rome pour l'année sainte. Par la suite, à la demande de ses concitoyens, l'honorable J.D. Bégin devint maire de sa ville, directeur au sanatorium Bégin, administrateur général des Presses Lithographiques inc. Il décéda à Québec le 4 juillet 1977, et fut inhumé à Sainte-Germaine.

 

II. Laura Bégin née le 11 novembre 1901, épousa Ernest Giguère le 19 juillet 1920 à Sainte-Germaine du Lac Etchemin. Celui-ci décéda subitement le 28 août 1956, il fut inhumé dans son village natal. Sont nés de ce mariage:

i. Marie-Paule née le 14 septembre 1921 épousa Georges Cliche le 1er juillet 1949. De cette union naquirent : André, Louise, Michelle, Daniel et Pierre. Après leur séparation, elle fonda l'Armée de Marie à Sainte-Germaine, association qui dure depuis dix ans.

ii. Claude né le 24 octobre 1922, épousa Marie Boutin le 10 novembre 1953. Lucie, Benoit et Rémi comblèrent cette union.

iii. Grégoire né le 8 février 1925 épousa Odette Laliberté le 29 août 1953; leurs enfants Hélène, François, Anne, Louis, Bernard et Lise.

iv. Josette née le 30 juillet 1926, épousa le 9 janvier 1954 Paul Beaudoin. Sont nés de cette union: Charles, Gilles, Guy, Marie, Josée et Nicolas.

v. Laure née le 20 mai 1928 épousa Germain Turmel. Leurs enfants : Marie, Julie, Nathalie, José, Lise et Marthe décédèrent de la dystrophie musculaire.

vi. Rachel née le 16 septembre 1929 épousa Claude Tessier décédé le 22 avril 1977 laissant quatre fils : Jean, Simon, Jérôme et Raymond.

vii. Danielle née le 14 janvier 1931 épousa le 27 août 1955 Marcel Blais avocat, il est juge aujourd'hui. Sont nés de cette union Myriam, Christian et Bruno.

viii. Fernand né le 18 septembre 1934 épousa le 8 mai 1966 Pierrette Rochefort ils ont un fils Philippe.

ix. Lise née le 28 mars 1932, religieuse chez les Soeurs du Perpétuel Secours à Saint-Damien de Bellechasse, délaissa sa communauté après quelques années pour faire partie de l'Armée de Marie.

 

III. Florent né le 17 janvier 1904, épousa Marie-Rose Langlois le 19 octobre 1930. Homme d'affaires qui a fait sa marque dans le domaine de l'automobile à lac Etchemin et dans la région, décéda le 15 novembre 1977 au Sanatorium Bégin. De cette union naquirent:

i. Gabriel né le 13 octobre 1932 épousa Aline Lacroix de St-Michel de Bellechasse le 15 septembre 1956 et décéda subitement le 27 avril 1984; l'inhumation eut lieu dans sa paroisse laissant cinq enfants: Pierre, Claude, Sylvie, François et Élaine.

ii. Thérèse née le 11 décembre 1933 épousa Gilles Morin de Sainte-Germaine le 4 septembre 1955. Sont nés de cette union Louise mariée civilement à Camille Chouinard, Jeanne épousa Bernard Lapointe et Benoit.

iii. Gervais né le 5 novembre 1934. Son ordination sacerdotale lui fut conférée par Mgr Jean-Paul Labrie Évêque auxiliaire du diocèse de Québec en l'église Sainte-Germaine du Lac Etchemin le 9 juin 1984. Un repas fut servi à l'école Notre-Dame auquel assistaient 298 convives. Dimanche le 10 juin, Gervais célébra sa première messe d'action de grâces en la chapelle Notre-Dame d'Etchemin au milieu de tous ses parents: sa mère Marie-Rose, ses soeurs et beaux-frères Thérèse et Gilles Morin, Martine; Jeanne et Bernard Labonté, Benoît, Louise et Camille Chouinard; sa marraine Mme Berthe Langlois-Doré, la Révérende Soeur Laura Langlois, Soeur de la Congrégation Notre-Dame, plusieurs oncles et tantes, cousins et cousines. Un vin d'honneur fut servi à la maison maternelle suivi d'un buffet chaud-froid; la température aidant, les invités mangèrent à l'extérieur sous les rayons d'un chaud soleil. Ce furent deux journées inoubliables! Nous en garderons un beau et pieux souvenir! Deo gratias!

iv. Martine fille adoptive née le 30 mai 1947 qui épousa Ronald Robitaille le 22 octobre 1971 en l'église St-Benoît Abbé à Québec.

 

IV. Flora née le 17 janvier 1904, épousa Arthur Lapointe le 24 août 1925 à Palmarolle. Sont nés de cette union en Abitibi:

i. Cécile née le 24 mai 1926, décéda des suites de brûlures en octobre 1930.

ii. Joseph né le 20 avril 1928 épousa Jeannine Vachon à Sainte-Germaine Boulé le 4 juillet 1951. De ce mariage naquirent Claude marié à Guylène Royer de Saint-Bruno de Guigues Témiscamingue, Jocelyne épousa Donald Bourgeois de Iroquois Falls Ontario le 3 juin 1978 à Palmarolle, Marjolaine épousa Michel Ayotte en décembre 1984. Lise, Mario et Michel décédé accidentellement le 14 mai 1984 inhumé à Palmarolle.

iii. Gratia née le 28 janvier 1933 épousa Jean-Claude Boutin le 30 juin 1962 à La Sarre. De ce mariage naquirent Hélène et Pascale.

iv. Berthe née le 1er octobre 1934, infirmière, décéda accidentellement le 23 juillet l960 à La Sarre.

v. Jacqueline née le 2 juillet 1939 épousa Réal Massé le 4 octobre 1969 à La Sarre; une fille Caroline fait l'union du foyer.

vi. Claudette née le 15 avril 1942 épousa Claude Marcoux le 11 juin 1966 à La Sarre. Deux filles sont nées de cette union Annie et Estelle. Annie Marcoux (née le 28 août 1967) a épousé Jean-Pierre Blais (né le 22 nov. 1966) le 15 mai 1973. De cette union sont nés: Marc-Antoine Blais (né le 8 mai 1996) et Alexis Blais (né le 28 déc. 1998). Estelle Marcoux (née le 4 sept. 1969) et Yvan Meloche (né le 5 déc. 1967) ont donné naissance à Mariève Meloche (née le 29 avril 1998) et Audrey Meloche (née le 30 nov. 1999).

vii. Roch né le 24 novembre 1946 épousa Renée Farrel de La Sarre le 25 août 1973 au Centre Marial Notre-Dame de la confiance de Palmarolle; sont nés de cette union Sébastien et Frédéric.

 

V. Elphège né le 22 août 1905 épousa Anne-Marie Ouellette le 19 octobre 1927 à Cap-Rouge; il était employé civil. Seize enfants naquirent de cette union.

i. Fernand né le 1er novembre 1928 épousa Marguerite Delisle le 24 juin 1955 à Cap-Rouge. Naquirent de cette union Claire, Luc, Jean et Félix.

ii. René né le 3 janvier 1930 épousa Monique Saint-Hilaire le 3 octobre 1953 à Sainte-Germaine du Lac Etchemin. Leurs enfants Nathalie, Vincent et Christine.

iii. Thérèse née le 2 mars 1931 épousa Jacques Gilbert le 20 juillet 1957. Sont nés de cette union: Danielle, Marc, Claude et Suzanne.

iv. Jean-Marie né le 10 septembre 1932 épousa Gisèle Giroux le 6 septembre 1958, ils ont deux fils Denis et Guy.

v. Richard né le 30 mai 1934 épousa Denise Drouin le 5 juillet 1958, un fils Michel né le 29 mai 1959.

vi. Denise née le 17 juin 1935 épousa Jacques Moore le 23 août 1958. De cette union naquirent: Serge, Kathleen, Johanne, Myriam et Nicolas.

vii. Marthe née le 20 septembre 1936 épousa Gaston Bernier le 17 juillet 1965 à Cap-Rouge. Normand, France, Rémi, Line et Sylvie naquirent de cette union.

viii. Jacques né le 21 octobre 1937 épousa Louisette Bouchard le 2 septembre 1961. Sont nés de cette union Christian, Stéphane et Isabelle.

ix. André né le 23 avril 1939 épousa Marthe Gilbert le 5 octobre 1963. Sont nés de cette union: Marie-Josée, Chantal et François.

x. Germain né le 30 juin 1940 épousa Marie-Thérèse Girard le 26 août 1967. Sont nés: Maxime et Clarisse.

xi. Gilles né le 18 août 1942, épousa Carmen Savard le 18 août 1969; naquirent deux filles Sophie-Anne et Amélie.

xii. Claudette née le 23 décembre 1943 épousa Robert Pratte le 15 juin 1968. Sont nés de cette union: Valérie, Anne et Alexandre.

xiii. Pierre né le 17 mars 1946 épousa Louise Harvey le 27 décembre 1969, naquirent deux filles: Sophie et Édith.

xiv. Micheline née le 27 mars 1947 épousa Gilles Boily le 29 août 1970; sont nés Philippe, Marie et Hélène.

xv. Hélène née le 15 juillet 1948 épousa Pierre Côté le 29 mai 1971. Ils eurent deux filles Karine et Mélanie.

xvi. Madeleine née le 22 juillet 1950 épousa Raymond Langlois le 23 septembre 1972. Ils eurent un fils Frédéric.

 

VI. Émilien épousa Simonne Montreuil le 31 juillet 1929 à Notre-dame de Lourdes Mégantic diocèse de Québec. Sont nés de cette union :

i. Mariette née le 26 avril 1930, épousa Laurent Montreuil le 16 novembre 1954 à Malartic; il décéda le 15 septembre 1958 à l'Hôtel-Dieu de Montréal d'un anévrisme cérébral, il fut inhumé à Palmarolle. Mariette se remaria avec Laurent Houle fils de Hector Houle et de feue Alice Morel de La Sarre, le 26 juillet 1962 à Palmarolle. De ces unions naquirent Suzanne, Marlène, Sylvie et Vincent Montreuil, Sophie, Louise et Judith Houle.

ii. Guy né le 16 juillet 1931 décéda le 1er juin 1949 à l'hôpital Youville de Noranda de la leucémie, il fut inhumé à Palmarolle.

iii. Marcelle née le 23 septembre 1932, infirmère licencée de l'hôpital Youville de Noranda le 21 juin 1954 spécialisée en chirurgie plastique à l'hôpital Notre-Dame de Montréal où elle travaille depuis.

iv. Mario né le 15 août 1934 épousa Céline Boutin le 24 juin 1954, fille de Achille Boutin et de Maybel Fortin de Palmarolle. Sont nés de cette union : Aline, André, Marthe, Josée, Odette, Jean-Pierre, Nathalie et Hugues.

v. Raymond né le 1er août 1936 épousa Hélène Royer, fille de Jules Royer avocat et Madeleine Watters de Notre-Dame du Chemin de Québec, le 18 mai 1963. Divorcée depuis 1974, Hélène mourut d'un anévrisme cérébral en octobre 1982 en Alsace France. Deux enfants naquirent de cette union : Sophie et Philippe. Raymond se remaria civilement à Québec avec Nicole Bonenfant le 24 septembre 1975 fille de Wilfrid Bonenfant et de Flora Labrecque de Québec.

vi. Monique née le 12 mai 1938 épousa Roger Langevin fils de Raoul Langevin et de Thaïssia Harvey de Notre-Dame de la Doré au Lac St-Jean. Ce mariage eut lieu à la chapelle St-Jean-Bapotiste de l'église de l'Immaculée Conceptioon de Montréal le 18 septembre 1961. Geneviève, Jérôme, Isabelle et Marie-Hélène naquirent de cette union.

vii. Madeleine née le 28 avril 1940 épousa le 2 juillet 1965 Marcel Sirois, fils de Albert Sirois et de Laurette Touzin de La Sarre ce mariage eut lieu à Palmarolleé Leurs enfants : Carl, Frédéric et Julie nés à Québec. Ils se séparèrent en juillet 1981 et divorcèrent par la suite.

viii. Lauraine née le 5 novembre 1942 épousa Gabrielle Banville fils de Elzéar Banville et de Hélène Roy d'Amos le 14 août 1965 à Palmarolle. Jean-François et Valérie comblent leur union.

ix. Carmelle née le 2 août 1944 épousa civilement Tanga Niamé africain, originaire de Douala Cameroun le 8 septembre 1973 à la mairie du 18e arrondissement à Paris. Un fils Thomas né le 17 novembre 1974 à Paris.

 

Émilien oeuvra pendant vingt ans comme secrétaire-trésorier de la Commission scolaire et de la municipalité de Palmarolle, après quoi, il accéda au poste de maire pendant treize ans, dont il fut préfet de comté pendant cinq ans. Entretemps, il fonda le syndicat coopératif agricole dont il fut président pendant dix ans. Sur le plan diocésain, il fut membre du bureau de direction du Séminaire d'Amos et directeur du service social de l'ouest québécois; il fut aussi directeur des cercles lacordaires de la région. Il fonda la coopérative d'électricité d'Abitibi-Ouest en 1949, il en devint le gérant en 1950, jusqu'à l'intégration de la coopérative de l'Hydro-Québec en 1964 dont il fut l'agent-payeur.

 

Sur le plan local, il présida le comité du cinquantenaire, avec Robert Pelletier, ils firent la rédaction de l'album-souvenir qui fait encore l'orgueuil de la population de Palmarolle. Pour répondre au désir de notre curé-fondateur Mgr Ephrem Halde qui lui dit un jour, en montrant le terrain, cet espace servira à la construction d'un centre pour personnes âgées. Nos pionniers qui ont oeuvré depuis une quarantaine d'années ont bien mérité de pouvoir goûter le calme et la paix dans leur paroisse, au milieu de leurs enfants et leurs amis. Ce rêve se réalisa en 1970 et Émilien en fut le président-fondateur jusqu'en 1980. Comme il était bien attaché à son église et à sa paroisse il fit partie de la chorale locale depuis l'arrivée du premier curé en 1926.

 

La chanson du cinquantenaire

Des coeurs grands comme le pays !

Tant de jours et tant de nuits

Du courage et des outils

Pour bâtir notre paradis

Voyez ces femmes et ces gars

Venus des pays d'en bas

Roy, Richard Couillard Cloutier

Les Berniers, Bégin Pelletier

Venus pour semer la vie

Pour conquérir la vraie vie

ILs ont eu le dur labeur

Et le long combat des heures

Un coeur fier, une âme apôtre

Des maisons fortes aidant les autres

Il fut le premier curé

Palmarolle en est marqué

Du travail au fil des ans

Au village et dans les champs

Palmarolle grandit toujours

Dans la foi, l'espoir, l'amour

 

Paroles de Huguette Van Hove

Musique Renatt Van Hove

 

VII. Gérard épousa Françoise Thibault de Cadillac,le 24 août 1945. Sont nés de cette union :

i. France qui épousa René Ringuette le 14 juillet 1973 à l'église Notre-Dame du Perpétuel Secours à Hamilton

ii. Ginette épousa Jules Savard le 27 avril 1974 à l'église Notre-Dame du Perpétuel Secours à Hamilton.

iii. Christine épousa Timothy Downey le 24 juillet 1981 à l'église Notre Dame de Cumberland à Hamilton.

iv. Marcel né à Rouyn, demeure aujourd'hui à Winona sur une ferme près de la famille.

 

VIII. Fernande née le 20 février 1914 épousa Eudore Nicol à Palmarolle le 7 septembre 1942. Elle décéda à l'hôpital Saint-François d'assise de La Sarre le 25 janvier 1983, elle fut inhumée à Palmarolle.

Naquirent de cette union :

i. Louisa née le 7 juillet 1943 épousa Claude Forain le 27 avril 1967 à Québec, divorcée depuis.

ii. Carmen née le 17 juillet 1944, traductrice dans un bureau d'avocat à Montréal. Elle est décédée le 9 septembre 2008 , ses cendres inhumées au cimetière de Palmarolle à l'été 2009.

iii. Anthony né le 24 septembre 1945 épousa Murielle MacKenzie le 10 août 1968 à Hull, il est policier à Beloeil près de Montréal.

iv. Jean-Maurice né le 13 mars 1947

v. Isabelle née le 14 juillet 1949

vi. Micheline née le 23 novembre 1951 épousa civilement à Amos André Martineau de Matagami; ils demeurent à Palmarolle.

vii. Ginette née le 23 juin 1954

viii. Françoise née le 20 mai 1955.

 

IX. Jean-Marie épousa Yvonne Saint-Amant le 21 juin 1941 à Cadillac fille de Auguste Saint-Amant et de Anna Lebel. Jean-Marie décéda à l'hôpital de Kirkland Lake le 21 novembre 1972; Yvonne mourut à l'hôpital Saint-François d'Assise de La Sarre le 30 juillet 1979 les funérailles à La Sarre et inhumés à Palmarolle tous les deux.

i. Lise née le 11 février 1948 à l'hôpital Youville de Noranda.

ii. Marcel-Yves né le 16 mai 1951 à l'hôpital Youville de Noranda. * De Marcel-Yves et Barbara Poirier est né Jean-Loup Bégin. De Marcel-Yves et Danièle Gosselin sont nés Zachari et Félix Bégin.

iii. Réjeanne née le 26 mars 1953, épousa Laurent Marcoux de La Sarre au palais de justice de Rouyn le 14 août 1972. * De Réjeanne et Laurent sont nés: Mathieu Marcoux (21 avril 1975) à Montréal-Nord, Alain Marcoux (1 juin 1977) à Ste-Geneviève et André Marcoux (11 décembre 1981) à Amos. ** De Mathieu Marcoux (21 avril 1975) et Sophie Castonguay (9 février 1974 à Blainville) est née Anna Marcoux (19 janvier 2006) à Ville Lasalle.

 

X. Marie-Louis né le 8 mai 1918, épousa Yolande Jacques le 7 juin 1944 à Palmarolle. Naquirent de cette union:

i. Lucien né le 3 septembre 1945 épousa le 21 juin 1969 Lina Saulnier de La Sarre. Pascale, Jean-François et Frédéric comblent cette union.

ii. Ghislaine née le 6 mai 1952 épousa René Breton de Sainte-Germaine Boulé le 27 décembre 1975 à Palmarolle. Nés de cette union Karine, Annick et Mélissa.

iii. Marc né le 20 janvier 1954 épousa Loraine Côté le 23 juin 1979 à Palmarolle. Caroline et Sébastien comblent cette union.

iv. Daniel né le 25 février 1963, étudiant en biochimie à l'Université Laval de Québec.

 

A nos pères et nos mères

A toute la lignée des bons laboureurs

Nos ancêtres qui par leur simple et grande vie

Nous ont appris de quoi est faite la noblesse de notre race

 

Lionel Groulx chanoine et écrivain.

 

 

Onzième génération québécoise de la généalogie des Familles Montreuil et Bégin

Mariette épousa Laurent Montreuil le 16 novembre 1954 à Malartic, celui-ci décéda le 15 septembre 1958. Mariette se remaria le 26 juillet 1962 à Palmarolle avec Laurent Houle. De ces deux unions naquirent :

Suzanne Montreuil qui épousa Claude Ratté, fils de Joseph Ratté et de Marie-Ange Lafontaine de La Sarre le 18 octobre 1980 au Palais de justice de Rouyn; est né un fils Sylvain au Centre hospitalier de La Sarre.

Marlène Montreuil épousa Rémy Belzil fils de Paul Belzil et Jeanne Hélène Boucher de La Sarre le 16 juillet 1976. L'abbé Georges Houle bénit ce mariage en l'église St-André de La Sarre. Naquirent de cette union Yannick et Guylène au Centre hospitalier de La Sarre.

Sylvie Montreuil épousa civilement André Lavigne, fils de Paul Lavigne et de Rachel Beck de Guérin, Témiscamingue au Palais de justice de Rouyn le 28 octobre 1978. Naquirent: Jonathan au Centre hospitalier de Noranda et Marie-Eve au centre de La Sarre.

Vincent Montreuil né le 22 avril 1959 au Centre hospitalier de La Sarre, baptisé à Palmarolle, fils de Mariette et Laurent Montreuil. Roger Montreuil et son épouse Simonne Labranche oncle et tante de l'enfant étaient les parrain et marraine.

Sophie Houle née le 17 février 1963 au Centre hospitalier de La Sarre, baptisée à Palmarolle. Philippe St-Pierre et Aline Houle de Rouyn agirent comme parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant. Elle eut un fils Francis né au Centre hospitalier de La Sarre.

Louise Houle née le 7 juin 1965 au Centre hospitalier de la Sarre, baptisée à Palmarolle. Mario Bégin et Céline Boutin servirent de parrain et marraine; oncle et tante de l'enfant.

Judith Houle née le 17 février 1971 au Centre hospitalier de La Sarre, baptisée le samedi saint le 10 avril 1971 à Palmarolle . Raymond Thibault et Mariette Houle furent parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

 

 

I. Mario Bégin épousa Céline Boutin le 24 juin 1954 à Palmarolle. Naquirent de cette union huit enfants :

i. Aline née le 20 mai 1955 à Palmarolle baptisée le 22, parrain et marraine Emilien Bégin et Simonne Montreuil grands-parents de l'enfant. Elle épousa le 2 janvier 1980 Denis Petitclerc, fils de Maurice Petitclerc et de Marie-Paule Lortie à l'Église Jacques Cartier de Québec; est née Néomie le 16 mai 1980 à Québec à l'hôpital Saint-Sacrement.

ii. André né à l'hôpital Youville le 29 novembre 1956 et baptisé le 9 décembre à l'église Sacré-Coeur de Noranda-Sud, par l'abbé Gélinas, Claude Dubé et Denise Boutin de Malartic furent parrain et marraine ; oncle et tante de l'enfant.

iii. Marthe née le 4 septembre 1958 à Blind River Ontario, baptisée au même endroit, Normand Croisetière et son épouse Jeanne Boutin furent parrain et marraine oncle et tante de l'enfant. Elle partage sa vie avec Jacques Marcotte; de leur union est né Félix le 13 décembre 1988 au Centre hospitalier Rouyn-Noranda ; ainsi que Alex né le 4 septembre 1994 à Rouyn-Noranda.

iv. Josée née le 22 octobre 1959 à Elliot Lake, baptisée par l'abbé G Forest à l'église Sainte-Marie du même endroit. Raymond Bégin et Monique Bégin furent parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

v. Odette née le 10 janvier 1961 à l'hôpital Elliot Lake, baptisée à l'église Sainte-Marie. Charles-Aimé Jacques et Suzanne Boutin sont parrain et marraine , oncle et tante de l'enfant.

vi. Jean-Pierre né le 9 mars 1964 à l'hôpital Saint-Luc de Montford, baptisé à l'église Notre-Dame de Lourdes d'Ottawa. Émilien Boutin et son épouse Ghislaine Laprise de Ville Laval Québec agirent comme parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.Il partage sa vie avec Louise Cléroux; de leur union est née Carol-Ann le 6 juin 1995 à Valleyfield.

vii. Nathalie, née le 27 décembre 1966 au Centre hospitalier de La Sarre, baptisée à Palmarolle, parrain et marraine Marcel Sirois et Madeleine Bégin de Québec, oncle et tante de l'enfant.

viii. Hugues né le 10 septembre 1969 au Centre hospitalier de La Sarre, baptisé à Palmarolle, André et Aline agirent comme parrain et marraine , frère et soeur de l'enfant.

 

II. Raymond Bégin épousa le 18 mai 1963 Hélène Royer, fille de Jules Royer et de Madeleine Watters de la paroisse Notre-Dame du Chemin de Québec. Deux enfants naquirent de cette union:

Sophie née le 19 février 1964 à l'hôpital de Val d'Or, baptisée à l'église Saint Sauveur; parrain et marraine René et Lucie Watters oncle et tante de l'enfant.

Philippe né le 22 janvier 1966 à l'hôpital Hôtel-dieu d'Amos, baptisé à la Cathédrale d'Amos, Gabriel Banville et Lauraine Bégin furent parrain et marraine oncle et tante de l'enfant.

 

III. Monique Bégin épousa Roger Langevin fils de Raoul Langevin et de Thaïssia Harvey le 18 septembre 1961 à la chapelle Saint-Jean-Baptiste de L'Immaculée Conception de Montréal. Roger était originaire de Notre-Dame de la Dorée au Lac Saint-Jean. Sont nés de cette union:

Geneviève née le 10 août 1962 à l'hôpital Notre-Dame de Montréal et baptisé le 19 à l'église Sacré-Coeur de Montréal; Gilbert Langevin et Marcelle Bégin agirent comme parrain et marraine oncle et tante de l'enfant.

Jérôme né le 19 juillet 1964 à l'hôpital Sainte-Croix de Mont- Laurier, baptisé à l'église de Mont-Laurier. Paul Langevin et Carmelle Bégin furent parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

Isabelle née le 10 août 1966 à l'hôpital Sainte-Croix de Mont-Laurier et baptisée en cette paroisse. Jean-Marie Larouche et Lise Lalonde servirent de parrain et marraine.

Marie-Hélène née le 4 novembre 1971 à l'hôpital Béziers en France, baptisée à l'église Immaculée Conception. Nicole et Marcel Bélanger furent parrain et marraine.

 

IV. Madeleine Bégin épousa Marcel Sirois de La Sarre le 2 juillet 1965 à Palmarolle. Il était le fils de Albert Sirois et de Laurette Touzin de La Sarre . Naquirent de cette union :

Frédéric né le 12 mai 1973 à l'hôpital Jeffrey Hall de Québec, baptisé à l'église Saint-Jean-Baptiste de La Salle à Ste Foy, Gilles Racicot et Carmen Sirois furent parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

Julie née le 5 juin 1975 à l'hôpital Jeffrey Hall de Québec, baptisée à l'église Saint-Jean-Baptiste de la Salle à Ste Foy, Gaétan Sirois et Lauraine Sirois agirent comme parrain et marraine oncle et tante de l'enfant.

Ils adoptèrent aussi un garçon en 1970 Carl né le 24 avril 1968 à l'hôpital de la Miséricorde de Québec.

V. Lauraine maria Gabriel Banville fils de Elzéar Banville et de Hélène Roy d'Amos,le 14 août 1965 à Palmarolle. Naquirent de cette union :

Jean-François né le 2 mai 1966 à l'hôpital Notre-Dame de Montréal, baptisé à l'église Marie-Reine du Monde basilique de Montréal. Jean-Luc Sylvain et Claudette Banville agirent comme parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

Valérie née le 1er août 1968 à l'hôpital Notre-Dame de Montréal, baptisé à l'église Notre-Dame de la Garde de Longueuil. Roger Langevin et Monique Bégin furent parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

 

VI. Carmelle épousa Tanga Auguste Niami originaire du Cameroun, Afrique, le 8 septembre 19734; à la mairie du 18e arrondissement de Paris; elle eut un fils Thomas né le 17 novembre 1974 à Paris.

  

Douzième génération québécoise de la généalogie des Familles Montreuil et Bégin.

Arrière-petits-enfants de l'auteure de cette généalogie

Jonathan né le 11 janvier 1980 à l'hôpital Youville de Noranda, fils de Sylvie Montreuil et de André Lavigne baptisé à l'église St-Joseph de Rouyn Vincent Montreuil et Louise Houle furent parrain et marraine oncle et tante de l'enfant.

Yannick né le 3 mars 1980 au Centre hospitalier Saint-François de La Sarre, fils de Marlène Montreuil et de Rémy Belzil, baptisé à l'église Saint-André de La Sarre. Paul Belzil et Jeanne-Hélène Boucher furent parrain et marraine , grands-parents de l'enfant.

Francis né le 11 mars 1980 au Centre Hospitalier Saint-François de La Sarre, fils de Sophie Houle, baptisé à l'église Saint-André de La Sarre, Laurent Houle et Mariette Bégin agirent comme parrain et marraine, grands-parents de l'enfant.

Noémie née le 16 mai 1980 à l'hôpital Saint-Sacrement de Québec, fille de Aline Bégin et de Denis Petitclerc, baptisée à l'église Sainte Cécile de Levrard. Jean-Pierre Bégin et Diane Petitclerc sont parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

Sylvain né le 16 juin 1980 au Centre Hospitalier Saint-François de La Sarre, fils de Suzanne Montreuil et de Claude Ratté, baptisé à l'église Saint-André de La Sarre. André Lavigne et Sylvie Montreuil furent parrain et marraine; oncle et tante de l'enfant.

Guylène née le 27 juillet 1981 au Centre Hospitalier Saint-François, fille de Marlène Montreuil et de Rémy Belzil , baptisée à l'église St-André de La Sarre. Laurent Houle et Mariette furent parrain et marraine , grands-parents de l'enfant.

Marie-Eve née le 20 février 1982 au Centre Hospitalier St-François, fille de Sylvie Montreuil et de André Lavigne, baptisée à l'église Saint-André de La Sarre. Michel Bureau et Marie-Paule Lavigne agirent comme parrain et marraine, oncle et tante de l'enfant.

Gabriel, né le 16 mars 1984 à Montréal, fils de André Bégin et de France Patry.

Félix Bégin-Marcotte, né le 13 décembre 1988 à Rouyn-Noranda, fils de Jacques Marcotte et de Marthe Bégin.

Guillaume, né le 20 décembre 1988 à Montréal, fils de Sylvie Montreuil et de André Lavigne.

Thierry, né le 26 août 1990 à l'Hôpital Sainte-Justine, fils de Odette Bégin.

Alexi Bégin-Munger, né le 20 novembre 1990 à Québec, fils de Sophie Bégin et de Mario Munger.

Catherine, née le 29 janvier 1991 à l'Hôpital Sainte-Justine, fille de Vincent Montreuil et de Sophie Arseneault.

Antony, né le 21 septembre 1992 à l'Hôpital Sainte-Justine, fils de Vincent Montreuil et de Sophie Arseneault.

Catherine Desjardins-Bégin, née le 29 janvier 1993 à Québec, fille de Philippe Bégin et de Renée Desjardins.

Robin Joanette-Langevin, né le 19 mars 1993 à Inverness, fils de Isabelle Langevin et de Marc Joanette.

Hugo, né le 8 juin 1993 à Maria, fils de Josée Bégin et de Jacques Leblanc.

Alex Bégin-Marcotte, né le 4 septembre 1994 à Rouyn-Noranda, fils de Marthe Bégin et de Jacques Marcotte.

Carol-Ann, née le 6 juin 1995 à Valleyfield, fille de Jean-Pierre Bégin et de Louise Cléroux.

Antoine Desjardins-Bégin, né le 13 juillet 1995 à Québec, fils de Philippe Bégin et de Renée Desjardins.

Thierry Joanette-Langevin, né le 4 septembre 1995 à Inverness, fils de Isabelle Langevin et de marc Joanette.

Xavier St-Jean-Banville, né le 22 janvier 1996, fils de Valérie Banville et Claude St-Jean.

Juliette, née le 6 septembre 1996 à Montréal, fille de Jérôme Langevin et de Carole Turcotte.

Ulysse Langevin-Honier, né le 28 décembre 1996 à Val Morin, fils de Geneviève Langevin et de Jérôme Honier.

Adrien, né le 25 avril 1997, fils de Jean-François Banville et de Nadia Charron. 

 

Les contemporains Parents de votre conjoint, neveux, cousins

 





Les chapitres et les pages qui précèdent constituent cette généalogie complètement québécoise; cependant elle sera incomplète demain à cause des naissances, mariages et décès qui surviendront indubitablement.

Je laisse des pages blanches parce que, j'estime qu'elles doivent être remplies entièrement par vous-même. Vous êtes ainsi en état de le faire tout à fait à votre goût et d'y inscrire les noms et les faits qui vous plairont sans oublier les dates.

Vos enfants vous en seront très reconnaissants !

Simone Montreuil-Bégin

Marthe Bégin

 

 

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